Voyages

un week end dans le gers (1)

Il y a un mois (plus ? déjà ??), à mon retour de Rome, j’arrivais à Paris Orly pour me rendre non pas dans mon appartement du 17e, mais vers le terminal 1. Et prendre un avion pour Toulouse, direction, le Gers.

Temps mort. Car je vois ce que tu te dis. Le Gers, ce trou ? Y a quoi à faire là bas ?

Alors là je t’arrête tout de suite. D’abord est ce que tu sais où est le Gers ? Parce qu’à par les Poulets Fermiers et le Foie Gras…

Donc le Gers, c’est un département coincé entre Toulouse et les Pyrénées, avec autant d’habitants que la ville de Grenoble (ou Aix et sa « banlieue », si on veut la jouer chauvine)*. C’est donc effectivement un trou, comme on qualifie ce genre d’endroit où on croise plus de vaches et de canards que de villageois.

Mais ce n’est pas parce que ça a l’air d’un trou qu’il n’y a rien à faire là bas. Déjà, dans le Gers, il y a des bloggeuses. Oui oui. Elle et elle, par exemple (quoi c’est la même ? on s’en fout ça fait deux blogs !). Bon. Ensuite, dans le Gers, il y a de la bonne (très bonne) bouffe. Vous avez dit foie gras, poulet, confit de canard. J’ajoute fruits et légumes, charcuterie. Et autres oeufs fermiers. Enfin, dans le Gers, il y a la Ferme de Marie Barrailh.

(non pas Les Fermes de Marie, espèce de riche qui va skier à Megève)

Et c’est justement là que nous allions ce week end là, invités par Marie Barrailh herself à découvrir cette belle région, sa gastronomie, et ses chambres d’hôtes.

Nous avons donc été accueillis par Marie à l’aéroport de Toulouse, puis direction Simorre. Une petite heure de route, et nous voici in the place. Même de nuit, le lieu est déjà très beau: une ancienne ferme rénovée (et au vu des photos avant/après, il y a un énorme travail !), une aile réservée aux hôtes, une aile pour Marie et sa famille, une grande salle commune, et des champs autour.

Arrivés dans la chambre, c’est le coup de coeur. 50m² tout en bois, un lit King Size, petit salon, et une salle de bains design à deux vasques. On s’attendait à une chambre très « champêtre » (comme ses autres chambres), c’est perdu !

Chambre-Bien être-Marie-Barrailh je t’épargne le lit, et le bordel dessus

Il est tard, mais nous avons faim (le Parisien en goguette est habitué à mieux qu’un jus de tomate servi par une hôtesse Air France). Sans trop oser demander quoique ce soit, c’est Marie qui va au devant de nos désirs, et nous propose un dîner improvisé. Au menu: salade de foie gras, et un tas d’autres bonnes choses.

Le lendemain, rebelotte. Après une grasse mat’ (lever midi, ça reste correct), nous nous asseyons devant un énorme petit déjeuner/brunch. Et c’est là que je mangeais le meilleur croissant que j’ai jamais gouté, et des oeufs de ferme au jaune vraiment jaune.

croissants-marie-barrailh en réalité j’aime pas les croissants. mais ceux là… j’ai adoré…

Le ventre plein, nous décidons d’aller explorer les environs. Il y a une piscine, mais avec la poisse qui me poursuit depuis Avril, à chaque fois que j’apporte maillot de bain et crème solaire, il pleut. C’est donc en baskets et ponchos prêtés par Marie que nous partons en ballade. Après avoir croisé une famille de lapins et marché une heure sans rencontrer personne, on peut dire qu’on a bouffé notre dose de nature. C’est beau, mais c’est mouillé !

Le soir, devant un feu de cheminée, nous partageons la table d’hôtes. Ce sont trois générations réunies autour d’un repas encore une fois à tomber (magrets, gâteau maison…). Malgré nos différences d’âge, et notre statut de « Parisiens » (d’adoption, et on insiste !), nous passons un très bon moment. Car au final, nous avons tous certaines choses en commun: le goût des voyages, et des bonnes choses.

cheminée-marie-barrailh

Dimanche, la journée fût courte (avion à 18h), mais encore une fois agréable. Et en disant au revoir à Marie devant l’aéroport, j’ai eu l’impression d’avoir quitté un peu plus qu’une hôte. Un peu comme une tante qui se serait occupé de nous avec beaucoup d’attentions et une très grande générosité.

Que dire. Un week end hors de notre quotidien parisien, mais quand on aime ça (et c’est le cas de le dire), ça fait un bien fou. Un vrai bol d’air, avec un accueil et un confort dignes d’un hôtel. Et niveau cuisine, je n’en parle même pas !

Il y aurait encore beaucoup à dire sur mes performances en Pacman et la rencontre avec la nature (mouillée), mais je m’arrête là. Pour ceux que ça tente, Marie propose des weeks end à thème: chasse, préparation du canard, bien être. Ou tout simplement repos !

Plus d’infos: http://www.lafermedemariebarrailh.fr/
Et pour celles & ceux qui sont curieux d’en savoir plus, Marie a un blog sur lequel elle a prévu de faire partager son expérience du tourisme et de la gestion de chambres d’hôtes: http://ouvrirunechambredhotes.wordpress.com/ (en construction)
*J’avoue avant d’y aller, moi aussi je ne connaissais que les « poulets fermiers du Gers », qui sponsorisaient la météo sur France Inter

3 Comments

  1. Très joli décor en effet ! Je suis par contre étonnée par les croissants, moi qui passe toutes mes vacances dans le Sud Ouest, je trouve leurs viennoiseries pas terribles, « étouffe chrétien », rien à voir avec ceux de Paris ou de la Normandie. Mais peut être que l’hôtesse des lieux a un secret !

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