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soupe à la courgette, la guerre de la cuisine

Un jour, j’ai tenté de me transformer en bloggeuse cuisine. Un jour, genre hier soir, lorsque lancée dans un excès de motivation hivernesque qu’aucun commentaire désobligeant sur Twitter n’a pu atténuer, je décidais de faire de la soupe.

Tadam.

Je sais, ça a l’air étrange vu comme ça. J’ai 23 ans, je mange de la soupe.  Et je dois être une fille bizarre, car j’aime des trucs verts et pas bons comme les épinards, les brocolis, ou les choux de Bruxelles. Et j’aime la soupe (enfin certaines, ne me parlez pas de navets/carottes/poireaux hin !). Et puis si on prend en compte mon hygiène de vie foireuse et mon alimentation équilibrée entre MacDo, pâtes et surgelés, la soupe, c’est une bonne idée, surtout quand il fait – 3°C depuis trois mois.

(et j’ai beau avoir vécu à Marseille, j’exagère pas là)

Je me mis d’abord en recherche de recettes. Et d’après MonJob, les blogs cuisine sont une mine d’informations recettes diverses et variées. Je trouvais donc chez quelques bloggeuses bien avisées des recettes de soupes à la courgette.

Ne me demandez pas pourquoi, j’adore les courgettes. Et hier soir, j’ai eu une envie subite. Bon.

Recettes trouvées et imprimées, je filais au Picard le plus proche.

Oui, Picard. Parce que les courgettes, c’est pas de saison, et pas question que je mette 30€/kilo pour des courgettes sans goût. Bon.

Au Picard, je craquais sur un paquet de choux fleurs qui me faisait de l’oeil, perdu au fond de son congélateur. Ce serait donc une soupe courgettes-choux fleurs-Boursin.

Arrivée chez moi, une grande question restait en suspens : y-avait il un mixeur en état de marche ? C’est à dire que pour rappel, chez moi n’est pas vraiment chez moi. Sans rentrer dans le détail de ma vie immobilière, je squatte la cuisine – et la salle de bains – du Garçon. Qui me vit donc arriver avec mes sacs de surgelés et ma motivation dans SA cuisine, et sortit gentiment son robot mixeur du placard.

Va faire autre chose, je lui dis. Parce que moi, la cuisine, faut pas m’embêter. Qu’on me laisse mettre tout en bordel, je range après, mais qu’on me dérange pas pendant l’acte. La cuisine, c’est sérieux.

Je m’attaquais donc au chantier. Mis mon litre d’eau à bouillir (tu crois que ça fait un litre ? demandais je au Garçon, qui ne savait pas – ou ne voulait pas s’immiscer dans mon activité culinaire, de peur d’être pris pour responsable d’un ratage potentiel – et il avait raison), le bouillon cube dedans, les courgettes en rondelles, les choux fleurs.

Paf plic ploc, ont fait les machins gelés en plongeant dans l’eau bouillante.

Glou glou glouu, a fait l’eau en bouillant de plus belle.

Mixer old school trop vintage
Mixer old school trop vintage

Et vint le moment de mixer. J’attrapais le mixeur (un truc old school qui mixe directement dans la casserole) et trempais le machin dans la mixture de légumes flottés/bouillis. Et vroum, un coup de mixer. Et Re Vroum, un deuxième coup de mixer. Au troisième coup, le machin se rebella et remonta subitement à la surface.

Et là, c’est le drame.

Parce qu’un mixeur vibrant qui remonte à la surface d’une soupe en pleine mixation, ça éclabousse. J’ai donc repeint la cuisine du Garçon, en vert et blanc. Valérie Damidot représente, en version légumes semi mixés à moitié bouillis.

Le garçon leva la tête de son ordinateur. Avant même qu’il ait pu ouvrir la bouche pour râler demander ce qui se passait, je hurlais « naan dis rien je fais la soupe pour la première fois je vais tout nettoyer !! » (je l’ai dit, faut pas m’embêter quand je cuisine, et là c’était ce qui s’appelle en flagrant délit de bousillage de cuisine). Le Garçon est patient. Il ne broncha pas et me laissa finir mon affaire.

Je finis ma soupe après un bon coup d’éponge (c’est que ça gicle fort, ce machin !) et un pull Zara en soie constellé de morceaux de courgette. La classe totale de la fille qui se met à la cuisine sans penser à mettre un tablier. FAIL.

En conclusion, la soupe n’était pas (trop) mauvaise, et le Garçon a soutenu mes efforts en me félicitant (c’est meilleur que les soupes toutes prêtes, il a dit). La cuisine étant (à peu près) nettoyée, on a donc pu finir de regarder Han Solo et Luke bousiller des Stromtroopers en paix (et une médaille de Bronze en Snowboardercross, mais j’ai bien compris que vous vous fichiez de connaitre ma nouvelle addiction aux JOs, donc tanpis je raconte pas).

Teasing: Ceci n’est qu’une introduction à mes nouveaux talents de cuisinière. Il y a peu, j’ai fait des macarons… mais j’y reviendrai !

Ce post est dédicacé à l’auteur du commentaire désobligeant, et au Garçon qui m’a soutenue jusqu’au bout (ou presque).

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go Jayz, go ! ou: le jour où j’ai regardé du sport à la télé

Ce post a deux titres. Celui qui assume, et celui qui n’assume pas. C’est que la vie à deux, parfois, c’est dur.

Je vous explique.

Deux raisons à ce post.

Raison numéro 1: vous le savez sûrement, en ce moment, c’est les JO à Vancouver. Jeux Olympiques d’hiver, avec du sport dedans, et du froid. Du ski. De la neige. De la luge. Du patinage artistique. Des trucs comme ça, quoi.

Raison numéro 2: je vis avec un sportif. Oui, il faut que je l’assume enfin sur ce blog, le Garçon est un dérivé de STAPS agrémenté Marketing Sportif. Ya de quoi faire, là dedans, avec un lourd passif de (non je le dirai pas…) mec qui court derrière un ballon rond sur un terrain avec 11 autres Gusses en maillot et crampons. Ca va qu’il a l’air normal, quand on le croise dans la rue, comme ça. Bon.

(et puis il est pas chiant avec son sport, et puis j’ai connu TELLEMENT pire)

Face à un milieu hostile des centres d’intérêts différents de mes centres d’intérêt, j’ai donc dû m’adapter. Trouver un attrait à Infosports (le présentateur est plutôt bogoss). Au foot (vous ai je parlé de Yoann Gourcuff ? Non ?), qui est aussi le centre des discussions de certains collègues (waaa t’as vu le but de Machin face à Truc ? géant !! – j’ai un collègue Bordelais). Et récemment, aux JO.

Aller, j’avoue. Les JO d’hiver, c’est chouette. Mis de côté le curling et la luge, ya de quoi regarder. Version Bobsleigh, en souvenir de Rasta Rocket. Ou Ski Acrobatique de Bosses (enfin ils appellent ça « Freestyle Ski« , mais des freestyleurs qui skient old school, je connais pas…). Ou encore le patinage artistique, quand c’est le programme libre et que Candeloro/Monfort se la ferment un peu.

Et puis hier, j’ai découvert une nouvelle facette des JO. Le ski nordique, ou plus communément ski de fond.

Tada.

Oué je sais, ça donne pas envie, à première vue, quarante mecs qui courent sur des skis bizarres en combi moulante, bon, pas so sexy. Mais pour ceux qui ont regardé les 10 km hommes hier soir, vous pouvez comprendre de quoi je parle.

Parce que bon, j’aime pas (trop) le sport à la télé, mais il faut le dire, la finale de l’Euro 2000 (quoi ça date ?), j’ai versé ma petite larme, toute seule devant ma télé. Et la Coupe du Monde de Rugby, j’étais devant l’écran géant du Vieux Port à Marseille à trembler et hurler avec la foule à chaque action.

Alors hier soir, comment vous dire, malgré mon semi coma post week end malade, et les commentaires de merde des reporters de France 2/3, j’étais scotchée devant mon écran. En mode vas y que je crie quand l’autre Japonais qu’on avait pas vu arriver passe devant. Et que ce p*tain d’Italien coupait la route à notre petit Français. Et enfin, ce superbe -que dis je, magnifique- sprint de fin, où Jason Lamy Chappuis a défoncé l’américain.

Waow.

Oui, parfois, je sors de mon corps de fille qui ne s’intéresse pas – vraiment – au sport dans la télé, et je reste bouche bée et pleine d’émoi devant les performances de certains sportifs.

Et les commentaires du ski acrobatique/de bosses/fresstyle old school ont eu beau être nazes derrière, ça n’a rien gâché du spectacle.

Voué.

Je n’ai qu’une chose à dire, ou plutôt deux :

Bravo Jason.

Et virez moi ces commentateurs de merde, qu’on puisse enfin apprécier.

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le syndrome du pull moche

Oui petit lecteur, malgré des visites de plus en plus nombreuses (merci Over-Blog) et la pression de tout ce nouveau lectorat, j’ai chômé niveau post la semaine dernière. Pardon. C’est que, tu sais, MonJob, toussa…

Bon, ok, j’avoue. La semaine dernière, j’ai pris un RTT. Wow, t’as vu. Un RTT pour rentrer dans mon Sud natal, et présenter le Garçon a sa belle famille voir mes coupaings, la  mer, et prendre le Soleil. Ce que j’ai fait. Avec des macarons (mais c’est une autre histoire).

Avec mes coupaings, donc (je devrais même dire mes coupines, hin, quatre filles…) on a nos habitudes, dans cette ville de Marseille. Et parmi les habitudes il y a un resto japonais que tout le monde connait s’il est un peu branchouille à Marseille, et que je vous conseille si vous ne connaissez pas (parce que c’est bon), qui s’appelle Le Yen.

Ce resto, c’est un peu LE resto branchouille de Marseille. C’est à dire qu’à Marseille, ya pas des masses de lieux branchouilles, et avec la fermeture de la Maronaise, en est encore plus limités. Et au Le Yen, on peut voir une représentation assez… représentative… de la population branchouille marseillaise. Sisi. De la pouffe à mèche de Perrier (quartier « chic » de Marseille, NDLA) au kéké reconverti en Polo Vicomte Arthur, en passant par la cagole de luxe, version trop de Terracotta, mèches blondes, sac Darrel et cuissardes à talons.

C’est que Marseille, c’est varié, niveau profils.

Très varié.

En effet, ce soir là au Le Yen, nous avons eu droit à un profil très particulier.

Le mec au pull moche.

Alors par pull moche, que vous dire. Tentons la description. C’est un vert, genre kaki. Vert, quoi. En laine. Et puis de dos, en plus de ce vert… moche… le « designer » a collé nonchalamment des… écussons… sur le pull. Trois, à peu près. Dans le dos. Plus devant. Et sur les bras. Ecussons ressemblant à… à rien. Alors de dos, déjà, c’est pas mal. Ca suffit (du moins à nous autres Cacahuètes très moqueurs) pour bien se marrer. Et que ma lèvre supérieure gauche se soulève dans ce rictus d’étonnement incrédule que mes amis me connaissent bien. On observe, on observe. Et soudain, le type se lève.

Et là, c’est le drame.

Parce que devant, en plus du vert et des écussons, il y a deux rayures jaunes. Jaunes, oui oui.Verticales.

Mais mec, t’as envie de lui dire, où t’as trouvé ce pull ????

Quel est le styliste (même chinois) qui a pu pondre un truc pareil ?

Et surtout POURQUOI tu as décidé de porter ce truc ?

A continuer d’observer le dit mec, on comprend qu’il est à un genre de date, avec un pote à lui (semble-t-il) et deux nanas. Et là, la deuxième interrogation qui nous vient tout naturellement c’est pourquoi donc ce pote a laissé sortir ce type habillé comme ça. Pour un date. C’est à dire que le concept du wingman, bon, ok. Je comprends. Mais là, le concept du wingman si mal fringué ? Ca te plombe pas un coup ça ?

L’histoire ne nous dit pas s’il a choppé – ou non. Nos avis convergent d’un accord commun vers le « il a pas choppé » (avis influencés par la tête du type, hin, mais ça c’est pas sa faute et on va dire que je suis méchante). Ce qui reste, c’est un conseil que j’aimerais donner à n’importe quel mec, même pas doué.

Si tu n’as pas de style, si tu n’as pas de goût,  et si tu veux pourtant paraitre looké et original: abstiens toi.

Si ton pote se pointe un soir habillé comme un… quelque chose… et que vous cherchez à chopper: renvoies le chez lui immédiatement.

Pas de pitié pour ces atteintes à l’esthétique.

Pardon.

Ce post est bien évidemment dédicacé aux Cacahuètes et Cacahuètes d’adoption, aux Kinder Surprise, et au styliste de ce pull.

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recherche appartement ou maison #2

Je vous contais il y a peu mon tout récent début de recherche d’appartement. Au programme, loyers/superficie hors de prix et agences fantômes. Ces obstacles n’ayant pas entamé ma motivation à changer de toit (et autres), mes recherches ont donc continué, avec plus ou moins de réussite.

Moins de réussite c’est à dire que la semaine dernière, sur 15 agences contactées, une seule a répondu au téléphone. Pour le reste, tu laisses des messages sur répondeur

« Bonjour nous sommes actuellement en visite. Laissez un message avec vos coordonnées, nous vous rappellerons dès notre retour« ,

avec ta voix la plus douce (et la moins juvénile) possible

« Bonjour j’appelle à propos du T2 rue Truc. Est il encore possible de visiter ? Je suis Melle LaNe, vous pouvez me contacter au 06 etc« .

Évidement, on s’en doute, personne n’a rappelé. Évidement, on s’en doute, certaines annonces avaient disparu le lendemain. Nan sérieux, les agences, ils te prennent plus d’un mois de loyer pour signer trois papiers et ils sont pas foutu de composer un numéro.

Ok, c’est la loi de l’offre et de la demande mais WaoW, moi qui pensait (naïvement) que les gens allaient être contents (genre chouette on va trouver quelqu’un prêt à dépenser la moitié de son salaire dans un loyer hors de prix !), que dalle. C’est pire qu’une recherche d’emploi cette histoire. Et encore… on est pas arrivés au bout de nos peines.

Côté réussite, l’agence fantôme a (enfin) répondu. Après 14 coups de fils et quelques visites, on y arrive. Et en plus, le gentil monsieur de l’agence (jeune, barbe de trois jours, denim used) a quelque chose à te proposer ! N’est ce pas magnifique ? L’espoir commence à renaitre dans ton petit coeur sec de futur sans logis.

Le lendemain, tu es au rapport, pause dej avancée (parce que non entre midi et deux pas possible de faire visiter), garde à vous et présentable devant la porte de l’immeuble. Chouette immeuble, cela dit, et encore plus chouette quand, passé les bonjours et la grande porte, tu découvres un jardin adorable dans une cour même pas sombre. Et au fur et à mesure de la visite, tu finis par te dire « je le veux« 

(bon il manque un balcon, et 10cm de baignoire, et la proximité de la meilleure boulangerie des Batignolles mais tanpis, on peut pas tout avoir)

Là tu te dis « Ca y est !! J’ai trouvé !! » Dossier béton, revenus suffisants, le mec de l’agence te rassure « peut être qu’on fera sans garant« , à part une date d’entrée super short, c’est vendu !

C’était sans savoir que sur Paris, aujourd’hui, trouver un appart, c’est une compétition qu’il faut gagner. Sisi, un truc que même pour un job on te fait pas faire. En plus des fiches de paie/photocopie de la carte d’identité/attestation de l’employeur/relevé d’impôts/certificat de bonne santé/bonne présentation, il faut passer devant la décision finale du propriétaire.

Chose que je comprends, cela dit, autant savoir à qui on a affaire.

Mais à Paris, ils ont inventé un truc qui s’appelle « déposer un dossier« . Tu déposes, ça oui. Des photocopies t’en as fait. Mais tu peux sourire tout ce que tu veux à ton nouvel agent immobilier préféré (que, n’oublions pas, tu as harcelé au téléphone), tu es quand même en compétition avec d’autres dossiers. Et là, c’est le suspense infini jusqu’à la réponse dudit propriétaire. Le croisement de doigts pour que ton dossier « agence web PME start up premier contrat » passe devant le dossier « finance consulting avec revenus plus élevés« . Tu te mets à penser que ta photo sur la carte d’identité est pas vraiment racoleuse (les cheveux courts à 15 ans, c’est pas hyper rassurant). Et que merde, si seulement t’avais pas harcelé ce pauvre agent, peut être qu’il aurait eu la gentillesse de pousser ton dossier en avant…

Voilà. On en est là. Le suspense est à son comble, car le propriétaire est resté injoignable. Et puis c’est le week end. Et puis c’est lundi (et lundi pour les agences, c’est comme dimanche, dixit l’agent en denim used). Alors tu te ronges les ongles, et tu attends…

Chroniques

couple: cherche mode d’emploi

Non ce billet ne sera pas un post sexo. Pas de vieille réflexion mysogine/mysoandre ou de généralisation comme j’aime à en faire. Rien de tout ça. C’est juste que, comme toute ex célibataire qui se respecte, et comme expliqué il y a quelques (longs) mois, I suck at relationship. Nulle en trucs qu’il faut faire, pas faire, en réflexions sur la fidélité, en relations avec les exs, en exs plans culs, et en caractère à assouplir. Nulle. Nulle. Nulle.

Alors bon, comme on pourrait dire, on change. Et heureusement. Comme on pourrait dire aussi, certaines de mes assertions et habitudes de célibataires à relations CDD et Interim multiples étaient bien liées à mon état… de célibataire. Les discours sur la fidélité, les histoires de « bou les gens qui s’embrassent dans le métro » et « les couples qui peuvent pas se lâcher trois minutes et parlent d’eux à la 2e personne du pluriel c’est insupportable », c’est révolu. Je suis une fille en couple  modèle, on pourrait dire.

Enfin faudrait demander au Garçon. Mais du moins, j’essaye.

Je ne nierai pas que c’est chouette d’être amoureux. Les papillons dans le ventre,  toussa. Chouette de partager son quotidien avec quelqu’un, d’avoir un chéri qui tient chaud et fait des câlins à disposition, et une oreille attentive pour écouter les soucis du boulot/des amis/de soi. C’est encore plus chouette quand on peut partager un tas de trucs, des passions, des voyages, du shopping, et surtout, quand le chéri fait la meilleure compote du monde.

(oui le Garçon est parfait mais j’insisterai pas, pas moyen qu’on essaye de me le piquer !)

Mais voilà, avec toute la bonne volonté du monde, on se rend vite compte qu’être deux, c’est vraiment galère. Je ne ferai pas la liste compète de toutes les choses qui merdent, ou peuvent potentiellement être cause de dérapage si on prend pas sur soi. Suffit d’avoir vécu un peu ce genre de truc pour comprendre.

Je disais l’autre jour, grande gueule, à mes collègues que « vivre à deux, c’est comme la coloc, sauf qu’on couche ensemble« 

Ou presque.

Parce que la coloc, ça va je gère, mais la vie à deux dans un 30m², c’est une autre histoire. Pinaise. Surtout quand les deux ont accumulé des manies de célibataires. Surtout quand les deux ont un caractère de merde et un taux de mauvaise foi largement au dessus de la moyenne française.

Et malheureusement pour chacun d’entre nous, l’amour ne solutionne pas tout.

Gra.

On peut alors se pencher sur tous ces dossiers sexo-relationno-psyco-socio copulatoires, avec des vraies infos-intox et des fausses-réponses à tout. Tu sais, ceux dans GlamourElleCosmoBibaMag, qui disent (après le dossier « comment rencontrer l’amour » et le dossier « comment le garder« ) comment gérer sa vie de couple. Apprendre à faire des concessions. Pimenter sa vie sexuelle. Parler bien avec sa belle maman, et faire copine pas trop envahissante avec ses potes. Et je n’aborde pas les petits guides psyco-sexo de librairie. Gérer sa vie à deux. Comprendre l’autre. La cuisine en couple. Apprenez la pipe romantique. Comment partager son lit avec des pieds froids et vernis. Et autres Mars et Vénus.

Le truc que quand tu le lis, tu te dis « ah mais oué, trop facile !« . Sauf que quand tu es y es, face à la belle maman/ses potes/un mail de son ex/ta baisse de libido non partagée, c’est un peu le drame. C’est à dire que BibaCosmoTruc, ça explique pas comment gérer le mec en face qui est pas du tout d’accord avec tes assertions pseudo psy sur son rapport fusionnel avec son père et son amour invétéré du foot. Quant à « portez des sous vêtements affriolants pour exciter son appétit sexuel« , c’est toi que ça gave, d’enfiler des couches de dentelle quand t’as juste envie de dormir.

Alors, c’est ou, les vraies réponses ? Comment on apprend à communiquer ? A se supporter chaque jour ? A entretenir la flamme ? Comment ils font, les gens (mes parents) mariés depuis 25 ans, pour pas s’être jeté des assiettes à la figure à force de pas réussir à faire adopter à l’autre son point de vue ?

Je reste pleine d’interrogations. J’imagine qu’on va me répondre, l’amour et la vie à deux c’est un long apprentissage. Oué. Mais s’il existe le Petit Manuel de Comment Gérer les Conflits et Tensions Inutiles du Couple, je prends. Pas le truc élimé qui te dit « attends et plus tard ça ira mieux« , nan, les statistiques prouvent qu’on peut divorcer après de longues années à se supporter. Plutôt le guide de Comment ne pas transformer des petites choses supportables aujourd’hui en trucs insupportables demain.

Ce post est dédicacé
–  à La Peste, qui ne donne pas de réponses aux questions qu’on se pose et trashe la presse féminine,
– à mes parents pour s’aimer encore après 25 ans de mariage,
– aux couples qui se disputent, pour nous rappeler que c’est normal,
– au Garçon, parce qu’il essaye de communiquer avec moi, de me comprendre, et de me supporter. Et que c’est pas évident.
PS: Si vous vous sentez l’âme d’un John Gray, merci de ne pas vous lancer dans une diatribe sur « l’homme et la femme ne se comprendront jamais », et de vous souvenir que les couples homos aussi galèrent.

Note: certains faits de ce posts sont des exemples « inventés », le sujet étant général sur « le couple » et pas « mon couple » (même si, évidemment, je m’inspire largement de mon expérience ;))

Dessins : Emilie Stora, qui a un blog chouette (et qui est en couple, aussi)

Chroniques

sapins killer

(ou comment tu vas découvrir que je suis trop une écolo cachée en dedans de moi même)

Je vais pousser un coup de gueule aujourd’hui. Un vrai. Un truc qui me tient fort à coeur. Un truc en rapport total avec la période : Noël.

Toi aussi, petit lecteur, si tu respectes la tradition cet hiver, tu achèteras ton sapin. Tu l’orneras de boules et autres guirlandes dorées (ou argentées) (ou autre). Tu poseras à ses pieds un sac à sapin, pour recueillir ses épines. Noël arrivera, tu mettras le Petit Jésus dans la crèche, sous le museau humide du boeuf et les sabots vernis de l’âne. Les cadeaux seront déposés au pied de ton sapin. Et puis Noël sera passé. Vers le 4, 5 janvier, tu commenceras à te dire qu’il faut défaire ce sapin, qu’il perd quand même vachement d’épines, et qu’il commence à ne plus ressembler à rien. Tu ôteras donc dudit sapin tes boules et guirlandes brillantes, et enfermera ton sapin épilé dans son sac à sapin. Le sapin ira terminer lamentablement sa vie sur ton trottoir, en compagnie d’autres sapins crevés, dont certains n’auront même pas eu la chance d’avoir un linceuil digne de ce nom.

Voilà. Cette histoire, ça me fait mal au coeur. Le sapin que tout le monde achète, et que tout le monde abandonnera entre deux poubelles une fois Noël passé. Le sapin qui perdra au fil des jours ses épines, le réduisant à un squelette de branches.

Franchement, les gens, vous ne pouvez pas acheter un sapin artificiel ? Si vous vivez dans un 16m² (comme moi), autant acheter un mini sapin ? Il y en a de très jolis…

Je sais que les sapins sont élevés exprès pour ça. Pour terminer recouverts de trucs brillants, et finir à crever sur un bout de trottoir. J’y peux rien, ça me fait mal au coeur. Un arbre ça reste un arbre, et Noêl ou pas, un arbre mort c’est un arbre mort. Et vas y que je t’achète ta conscience en vendant des sacs à sapins dont 1€ sera reversé au profit d’une asso caritative.

Noël, c’est pas synonyme de renaissance ? De fête ? De vie ?

Alors expliquez moi, pourquoi est ce qu’on s’obstine à associer ça avec un génocide annuel de sapins ?

Pour info, je n’ai jamais eu de sapin mort. Chez moi, on a un sapin en pot, qu’on rentre  et qu’on décore pour Noël. Et puis à un moment on les plante. Il y en a d’ailleurs un de 4 mètres de haut dans mon jardin. Il date de mon premier Noël. Et avec mes Cacahuètes, on avait acheté un sapin articifiel. Qu’on a laissé jusqu’en Août, mais bon. Ca occupait l’espace entre les deux fenêtres.

Voilà petit lecteur, j’ai poussé mon coup de gueule. C’est pas parce que les bêtes à poil sont déjà mortes qu’on cautionne l’achat d’un manteau de fourrure. Je sais que ma cause est perdue et qu’on va me prendre pour une Brigitte Bardot des sapins, mais tanpis. Moquez vous, j’assume.

sapin1 sapin artificiel en juillet (à droite: Fée Lait floue)
sapin2 sapins heureux dans leur environnement naturel

(sinon, comme alternative, il y a ça http://www.boursereflex.com/actu/2009/12/04/Louez_votre_sapin_de_noel_pour_100_dollars )

Edit: je ne balance pas, mais le Garçon n’est pas si parfait que ça. la preuve, il participe activement à l’assassinat des sapins. J’ai honte. Et dire qu’en plus, il veut m’obliger à décorer son cadavre. Pffff…

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le syndrome de Barbie & Ken

Introduction et présentation de ce post. Car cher petit (ou grand) lecteur, ceci est ma confession. Je vais ici avouer ma double personnalité. Car oui, cher lecteur, je suis BLONDE inside of me. Je dirai même plus, je suis blonde inside my ADN. C’est pourquoi revêtir l’habit de Barbie pour participer au concours DoTheBarbie avec le Garçon ne m’a pas fait peur. J’ai juste un peu galéré pour enfiler la perruque. Mais bon.
Pour les crédits, se reporter à la fin de l’article.

Ceci est l’histoire de Barbie LaNe. Un soir d’automne, elle décida sur un coup de tête de nettoyer à fond toute sa cuisine. Seule avec ses gants Mappa, Barbie LaNe s’ennuyait un peu. Elle s’enfila donc une bouteille de vin (rouge, Barbie préfère le rouge) (en fait, Barbie LaNe est un peu alcoolique, et un peu Desperate Housewives aussi par moment), puis elle continua son ménage. C’est alors que la bouteille, par un malencontreux geste de Barbie LaNe, tomba dans l’évier et se cassa en mille morceaux !

Malheur !

Barbie LaNe appela donc son plombier pour réparer la tuyauterie. Lorsque la sonnette sonna, Barbie LaNe était au fond du gouffre.

mais que vais je faire‘ se disait-elle, ‘tout ce bon vin perdu au fond des tuyaux !

C’est alors que Ken-Tz arriva, avec son débouche chi*ttes et une grosse clé.

Bonjour‘, dit Ken-Tz ‘je viens réparer votre plomberie

Et en deux temps trois mouvements, Ken-Tz avait débouché le tuyau bouché.

Barbie LaNe était aux anges !

Oh My Ken !‘ dit elle, ‘You’re my God !‘ (NDLA: on reparlera de God demain, si j’ai le temps)

Et puis ‘oups ! j’ai complètement oublié que je devais aussi sortir les poubelles!

Alors Ken-Tz, qui était aussi éboueur, l’aida à sortir les poubelles.

Tout ceci aurait pu ressembler au début d’une belle histoire d’amour. Dans un moment de grâce et de sensualité, ils sortirent ensemble (les poubelles), baignés d’odeurs odorantes. Ils vivaient là un instant de communion avec eux même. Ils se sentaient libres, et sereins, et avaient oublié la raison du pourquoi de la venue de Ken-Tz.

Mais c’était sans compter que la dure réalité du monde réel les rattrapait à toute vitesse. Car au moment de clore cette douce idylle naissante, il fallut payer. Ken-Tz n’est pas un plombier polonais (Alsacien en fait), il vit dans un vrai appartement, seul, et s’il n’a pas 12 enfants à nourrir, il a des besoins tout aussi vitaux (tels que payer un billet d’avion pour NY). Lorsqu’il annonça le prix de sa prestation à Barbie LaNe, celle ci eut soudain une terrible remontée d’alcool (n’oubliez pas, au début de l’histoire, Barbie LaNe s’était enfilé une bouteille de rouge) et fût prise d’un accès de colère

WHATT ??!!! You’re talking to me ?? Tu veux me priver de deux mois de shopping avec ton tarif exorbitant ! But you’re dreaming !!

Elle lui arracha la clé des mains, et tenta d’agresser Ken-Tz, qui en lâcha son débouche chi*ottes de surprise

Ken-Tz sourit en toute situation. Même lorsque Barbie LaNe tente de lui arracher une dent

Cette histoire aurait pû se terminer dans un bain de sang. Imaginez, Ken-Tz gisant au sol, et Barbie LaNe emmenée par les flics pour agression sur Plombier Sans Défense… Un drame, je vous dis.

Heureusement tout ceci n’est que pur fiction, et toute ressemblance avec des personnages ayant réellement existé serait fortuite. Barbie LaNe coule des jours heureux en toute liberté, et Ken-Tz a encore toutes ses dents.

A suivre, une histoire de Barbie Sal*pe, ou comment Barbie & Ken se sont mis à faire de la politique (oui, le Garçon a parfois des absences, et publie des posts bizarres. mais bon)

– Crédits & Remerciements

aucun garçon n’a été maltraité durant la réalisation de cette série de photos. enfin, sauf si on considère le gel et la base lissante Sephora comme une maltraitance sur les garçons
nous tenons à remercier Titlap pour son Canon et Lightroom, Fanny pour l’organisation de ce fabuleux concours, et sa non moins fabuleuse réactivité à nos mails tard le soir, les chocolats Ritter Sports qui nous on permis de tenir jusqu’à une heure tardive, la compote, nos propriétaires respectifs pour le seau et le débouche chi*ttes, et surtout (surtout) Danette, pour cette merveilleuse salopette bleue
Barbie & Ken sont habillés par Insight, Danette, Paris Mode rue de Rome (Marseille), Converses, Dim, Etam, Zara, H&M, Mappa. Le seau est de marque Carrefour. Le débouche chi*ttes est de marque indéterminée. Maquillage Sephora, Dior, MAC, L’Oréal. Pins old school du lycée. Gel Vivelle Dop.

Malgré le nombre de marques citées dans cet article, ceci n’est pas un post sponsorisé.

Mais sinon vous pouvez votez pour nous sur le site Do The Barbie (pour gagner un 2e voyage à NY) (ou pas).