Culture

Zones Humides, un bouquin scato ?

Ce matin, je baille comme une décharnée (oui cette expression n’a aucun sens mais tant pis, je viens de l’inventer) devant mon ordi. Tout ça parce que je me suis (encore) couchée tard. Car j’ai (enfin) terminé ce bouquin, j’ai nommé Zones Humides, de Charlotte Roche.

Et oui, j’ai moizossi cédé au buzz général et à la curiosité de lire ce « roman » (je mets des guillemets parce que bon… vous comprendrez pourquoi après). En fait, la vraie vérité c’est que j’en ai d’abord entendu parler avant tout le buzz, c’était dans DS, et ça disait quelque chose comme « Charlotte Roche, 30 ans, aborde dans Zones Humides sa féminité de façon différente« . Oué, différente. C’est le cas de le dire. Ca disait pas (ce que j’ai lu plus tard) « a un rapport étrange à ses sécrétions intimes« . Etrange. Euh oué. En effet. En fait, les critiques dans les magazines ne disaient rien de la réalité du truc. Car, comment dire pour faire simple, Zones Humides est un livre scatophile.

Pour celles et ceux (je suis polie je fais passer les filles en premier) qui n’ont pas entendu parler du phénomène, petit récapitulatif. Zones Humides est le premier roman de Charlotte Roche. Charlotte Roche est allemande (ok ça sonne pas DU TOUT Deutsch son nom mais bref on commentera pas), elle a 30 ans, est présentatrice télé et a interdit à ses parents et sa fille de six ans de lire son livre (ah oué ? c’est bizarre). D’après elle, cette histoire serait à 70% autobiographique. Ca, c’est posé. La suite, c’est que cette fameuse Charlotte Roche a vendu Zones Humides (ou en VO  Feuchgebiete) a plus d’un million d’exemplaires en Germanie. Et a signé pour traduire le truc en 25 langues. Phénomène, donc, pour un premier roman, et on se demande bien de quoi qu’il s’agit pour vendre 1 million d’exemplaires. Elle est plus que riche, en gros.

Ces derniers temps, la Charlotte Roche a fait la promo de Zones Humides un peu partout. Télé, magazines, lectures publiques, Internet. Oué, même Internet. Même qu’ils ont testé un nouveau support de comm’ pour de la littérature, avec un blog : www.zones-humides.fr, supposé représenter l’atmosphère du bouquin. Fin bref, fini les considérations marketing, hop, je passe à ma « critique »…

L’histoire, donc, c’est Hélène Memel. Hélène a dix-huit ans, et se retrouve à l’hôpital pour une fissure anale, parce qu’Hélène a des hémorroïdes et s’est coupé en se rasant le cul. Manque de pot, ça s’est infecté. Parce que, comment dire, Hélène a une approche très… particulière de l’hygiène, et pas seulement intime. Hélène donc, clouée sur son lit d’hôpital, nous raconte son rapport à ses sécrétions (je vous fais pas un dessin, mais ça va de ses histoires de pipi-caca à des détails sur ses règles et son « smegma« ), ses histoires de cul (sodomie et visite aux putes incluses), son élevage de noyaux d’avocat, et autres anecdotes aussi joyeuses que l’échange de tampon (usagé) avec sa copine Irène/Sirène et le grignotage de ses croûtes et crottes de nez. L’histoire se termine sur un passage assez écoeurant sur sa tentative (réussie) de réouvrir ses sutures en s’enfoncant une pédale de pied de lit d’hôpital dans le cul. Oui oui. Détails à la clé (toujours !). Et un genre de tentative de happy end (fallait bien en finir).

Alors bon. Que dire. Marion y a vu un côté émouvant. Ah. Oui bon, ok , la miss a un traumatisme d’enfance (ah bon ?? pas possible !! vive Freud !!). Je respecte l’avis d’autres, hin, mais que dire… Rien je crois. J’ai lu, je peux en parler, mais je vais revendre aussi sec le truc sur Amazon. Et c’est tout l’effet que ça m’a fait.11729058

Zones Humides. Ou plutôt Feuchtgebiete (se prononce à peu près foychtgueubitte, sexy isn’t it ?) qui sonne encore mieux. On y passe de l’écoeurement à la fascination, du voyeurisme au malaise. Du niveau two girls one cup à mon goût, buzz compris. Et j’ai beau avoir les idées larges et le coeur bien accroché, je ne vois aucun intérêt -même pas littéraire- d’écrire ce genre de trucs. Ce livre devrait figurer au rayon « scatophilie » d’un sexshop, entre l’avalage de vomi et l’auto-mutilation (oui ça fait aussi partie du truc). Et surtout, on devrait y mettre un gros post it « -18 » sur la couverture. Despentes est bien loin derrière, malgré le paralèlle féministe qu’on fait entre ces deux auteures; et les scènes de viol et de torture d’Ellis dans Glamorama sont presque softs à côté des descriptions qui n’épargnent rien de cette chère Hélène.

J’ajouterais qu’on est avec Zones Humides à la limite du surréalisme, une exagération constante, un mythe anti hygiéniste propangandiste. C’est un bouquin qui ne réveille que nos (bas) instincts voyeuristes déplacés, de ceux qui poussent les gens à s’arrêter pour regarder les débris d’un accident de la route et à regarder des films comme Saw. Alors oui, ça fait polémique, et ça fait vendre. Mais franchement, quand je lis que Zones Humides est une ode au nouveau féminisme et une « réussite littéraire de la rentrée 2009« , j’ai du mal à y croire. La seule prouesse que je rendrais à l’auteure, c’est d’avoir réussi à parler de pipi-caca sur plus de 200 pages (et c’est plus long en VO). Et de faire un compte rendu quasi exhaustif de tout ce que le scatophile averti appréciera.

Je terminerais juste avec une petite remarque. Ayant lu en partie ce bouquin dans le métro/RER parisien, c’est très drôle de voir les réactions des gens qui reconnaissent le truc et qui te regardent ensuite bizarrement. C’est un peu comme si tu te promenais avec un magazine porno à la main. Et puis surtout, Zones Humides est un excellent coupe faim et réducteur de libido. Avis aux célibataires à kilos superflus…

Culture

chien pouilleux millionaire

(oui c’est comme ça qu’ils ont traduit le titre chez nos amis Québécois)

Au cas où vous ne le sauriez pas encore, je n’avais pas vu Slumdog Millionaire. Je n’avais, car c’est fait (ça y eeessstttt !!). OUF! Je pourrais ENFIN parler DU carton Oscarisé plébiscité aux millions d’entrées de ce début 2009… Et au final, je me demande si c’est une bonne idée que je puisse en parler. Car (et désolée pour les fans) mon avis sur ce film est mitigé.

Non pas que ce soit un mauvais film, hin, non, du tout. Esthétique, belle musique, couleurs, cadrage, réalisation. Good. Mais tout ce tapage ? Oscar du meilleur film ? Là non je comprends pas trop…

D’abord, le réalisateur a adapté un roman. De trait de génie, il n’y a donc pas. Ensuite, j’ai trouvé l’histoire baclée, et un peu trop irréaliste à mon goût.

(oui, super facile, dans une ville de 20 millions d’habitants de retrouver comme par hasard la fille de ses rêves qu’on aime d’amour depuis sa petite enface)

(et oui, baclée, ya des passages où j’étais un peu dépassée par les évènements, euh, atta c’est qui le frère là ? et pourquoi d’un coup ya des fous qui viennent foutre le feu au bidonville ? et euh pourquoi ils doivent chanter ? c’est qui Maman ? mais pourquoooaaaa ils ont tous la même tête ???!!!)

Ok, je suis débile à mort (ex-blonde n’oubliez pas), n’empêche, je me suis pas fait chier pendant les 2h30 de Benjamin Button. J’ai compris l’histoire, le pourquoi du comment. Les tenants et les aboutissants. Etc etc. C’est dommage (je trouve) de n’avoir pas plus approfondi l’environnement de ce pauvre (ou lucky) Jamal. On passe trop rapidement sur sa vie dans le bidonville, les quelques rares images de l’Inde vue du train, et puis le pourquoi du comment il a aterri dans cette boite de (pub?) call center. Ok, on est dans un truc qui ‘apparente à un conte, mais faut savoir, soit on nage dans le réalisme et on joue à fond la carte de « l’Inde ya la pauvreté, des traffics d’enfants, des gansters, ça se développe c’est cool, etc etc » et on parle de tout ça à travers le regard de ce gosse, soit on la joue vraiment jolie histoire et on se passe des passages qui veulent montrer que la vie, c’est dur.

chiottes

On se serait donc passé de cette scène débile où comme de par hasard l’autre pouffe a oublié son tel dans la voiture (merde y a des embouteillages), et elle court, oué, et le téléphone sonne dans le vide (mais putain à Qui veut gagner des millions Indien on vérifie pas avant ? Je sais pas en France quand Jean Pierre Foucault appelle ya toujours quelqu’un au bout du fil), et elle court toujours (trop de suspeeense) et toi devant ton écran t’as juste envie de lui dire « mais pauvre conne, ok t’es uneducated mais quand même, c’était écrit dans le scénar que l’autre allait appeller, sinon l’autre suicidaire, il t’aurait pas laissé son cell phone ! ».

cours

Pour terminer sur ma critique de Slumdog, d’abord, c’est bien joli les contes de fées d’amour vrai true love, mais franchement Dev Patel est moche (pire que dans Skins, c’est pour dire), et on m’enlèvera pas de la tête que les filles trop belles comme Latifa peuvent décemment pas rouler des pelles à un pauvre type perché comme Jamal. Ah puis cette scène affreuse, à la fin, quai de gare, lumière qui brille, mots trop kitsch, KLISCHEEEEE (auf Deutsch) je crie au cliché. On se croyait dans un chouette film loin de Bollywood, et soudain PAF retour à la réalité, bah oué chers cinéspectateurs, on vous a menti, en fait c’est un vrai film d’amour avec le soleil qui vient pile entre leurs deux bouches follement amoureuses depuis forever.

true-love

Allez, pour mes amis qui ont aimé le film, je vais quand même modérer mes propos, en mettant de côté les incohérences totales du scénario et les raccourcis qui gâchent un peu le film, on passe un bon moment. Comme je disais, jolie musique, jolis plans, jolies couleurs, joli pays. Et bravo, faut le faire pour réussir à pondre une histoire en partant d’un jeu télé.

Alors moi je dis, à quand un Slumdog Gagnant de Secret Story ?

*

TEASING : Demain, je vais voir un super film que personne connait mais qui a l’air chouette quand même et que c’est pas moi qui ait eu l’idée d’y aller mais comme je suis curieuse j’y vais quand même… Une Nuit à New York ! Yeahhh… Décrit par la personne qui m’a convaincu d’aller le voir avec lui, comme (je cite) « Une nuit à NY c’est paaas un teen movie ! C’est un film un peu pop« . Va pour le pseudo teen movie, de toute façon c’est le Printemps du ciné, donc à 3€50 la place…

Culture

tout en mangeant un sandwich thon-crudités

(vraiment, je ne tiens pas à faire de traffic avec mes titres à la con)

Aujourd’hui c’est vendredi, et comme je suis en week end à partir de 15h30, et qu’après quelques (courtes) heures de TGV je vais retrouver chaleur et soleil méridional, je suis de bonne humeur. Et j’ai envie de vous parler musique. Histoire de calmer les gens énervés par mon post pseudo féministe.

(et aussi parce que j’ai pas l’inspiration et le temps pour raconter un truc plus chouette)

Musique, donc, avec Foals, un groupe de rock britannique énervé et décalé, comme on aime bien, que vous avez peut être pu écouter dans ma playlist. Je suis pas biographe (comme vous avez pu le lire pour Mon Frère), donc pour la bio on va faire appel à notre ami Wikipedia, par ici. Leur album, Antidotes, est sorti en 2008, et est disponible sur ITunes (et peut être ailleurs) (vous avez vu hein je conseille le téléchargement LEGAL) (bon). Dommage, Deezer l’a mis en écoute restreinte… 🙁

On me fait la remarque que ça ressemble étrangement à Bloc Party, moué bof, peut être sur certains morceaux, mais écoutez (et regardez, leurs clips sont justes aussi fous que leur musique)



Pour la suite, leur MySpace : www.myspace.com/foals
*
Et puis une histoire trouvée sur ackorea. Bien évidemment c’est tourné de manière assez morale, genre « réflévhissez », mais je trouve l’expérience intéressante. Lisez plutôt…
Le musicien de rue était debout dans l’entrée de la station « Enfant Plaza » du métro de Washington DC. Il a commencé à jouer du violon. C’était un matin froid, en janvier dernier.
Il a joué durant quarante-cinq minutes. Pour commencer, la chaconne de la 2ème partita de Bach, puis l’Ave Maria de Schubert, du Manuel Ponce, du Massenet et à nouveau, du Bach.

A cette heure de pointe, vers 8h du matin, quelque mille personnes ont traversé ce couloir, pour la plupart en route vers leur travail.

Après trois minutes, un homme d’âge mûr a remarqué qu’un musicien jouait. Il a ralenti son pas, s’est arrêté quelques secondes puis a démarré en accélérant.

Une minute plus tard, le violoniste a reçu son premier dollar : en continuant droit devant, une femme lui a jeté l’argent dans son petit pot.

Peu après, un quidam s’est appuyé sur le mur d’en face pour l’écouter mais il a regardé sa montre et a recommencé à marcher. Il était clairement en retard.

Celui qui a marqué le plus d’attention fut un petit garçon qui devait avoir trois ans. Sa mère l’a tiré, pressé mais l’enfant s’est arrêté pour regarder le violoniste. Finalement sa mère l’a secoué et agrippé brutalement afin que l’enfant reprenne le pas. Toutefois, en marchant, il a gardé sa tête tournée vers le musicien.

Cette scène s’est répétée plusieurs fois avec d’autres enfants. Et les parents, sans exception, les ont forcés à bouger.

Durant les trois quarts d’heure de jeu du musicien, seules sept personnes se sont vraiment arrêtées pour l’écouter un temps. Une vingtaine environ lui a donné de l’argent tout en en continuant leur marche. Il a récolté 32 dollars.

Personne ne l’a remarqué quand il a eu fini de jouer. Personne n’a applaudi.

Sur plus de mille passants, seule une personne l’a reconnu.

Ce violoniste était Joshua Bell, actuellement un des meilleurs musiciens de la planète. Il a joué dans ce hall les partitions les plus difficiles jamais écrites, avec un Stradivarius valant 3,5 millions de dollars.

Deux jours avant de jouer dans le métro, sa prestation future au théâtre de Boston était « sold out » avec des prix avoisinant les 100 dollars la place.

C’est une histoire vraie. L’expérience a été organisée par le « Washington Post » dans le cadre d’une enquête sur la perception, les goûts et les priorités d’action des gens.

Les questions étaient : dans un environnement commun, à une heure inappropriée, pouvons-nous percevoir la beauté ? Nous arrêtons-nous pour l’apprécier ? Reconnaissons-nous le talent dans un contexte inattendu ?

Une des possibles conclusions de cette expérience pourrait être : si nous n’avons pas le temps pour nous arrêter et écouter un des meilleurs musiciens au monde, jouant pour nous gratuitement quelques-unes des plus belles partitions jamais composées, avec un violon Stradivarius valant 3,5 millions de dollars, à côté de combien d’autres choses passons-nous ?

A méditer …

Et la vidéo, c’est simplement superbe

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MonFrère, ce MrFluo

Comme d’hab j’ai trente idées d’articles en route et très peu qui aboutissent. Il faut dire que j’ai une existence complètement busy en ce moment, et peu d’inspiration pour écrire des trucs pas trop stupides et un tant soit peu intéressants (et drôles par la même occasion mais alors là je vous laisse seuls juges !). A ma liste d’articles sur le Salon de l’Agriculture, mon observation sociologique du genre masculin sur adopteunmec et mes aventures manucureuses à Séphora (où je suis d’ailleurs retournée ce dimanche, unique sortie de la journée) (oui j’ai fait ma loque, mais voir le cul des vaches ça fatigue !), s’ajoute une ébauche d’un truc sur la Nouvelle Star et Confessions Intimes. Comme j’ai une flemme pas possible (et pas le temps) d’écrire toutes ces choses, je vous propose de voter pour le (les)article(s) que vous avez envie de lire.

Donc.

1) Le Salon de l’Agriculture
2) Mes aventures sur adopte
3) Séphora, ou comment poser son vernis sans en foutre partout
4) Nouvelle Star vs Confessions Intimes : le clash 2009

Voilà, je vous laisse me convaincre de perdre du temps sur un de ces passionnants sujets, car aujourd’hui (là et maintenant) j’ai envie de vous parler musique. Electro, même. Bon, ok, si vraiment ça vous emmerde les boum boum je vous rassure, je suis pas non plus très au fait de la différence entre minimale, progressive, et autres termes barbares qui classent les styles d’électro. Mais il y a quelqu’un qui pourrait vous en dire un peu plus, c’est MonFrère.

Et d’ailleurs c’est de lui que je vais parler (non ceci n’est pas un article sponsorisé). Car MonFrère, en plus d’être étudiant en éco, a une seconde vie pas secrète sous le nom de MrFluo. Aller, pour le plaisir, une petite bio bymyself

Né en l’an de grâce (mais moins grâcieux que 1986 quand même) 1988, MonFrère a grandi dans un village du Sud de la France. Très vite attiré par les boums boums, il tente de se mettre à la batterie, et casse les oreilles de SaSister de l’autre côté du mur où elle tente de glander faire ses devoirs. En je sais plus quelle année 2000 et quelques (je suis nulle comme biographe je sais), MonFrère se prend d’intérêt pour la musique électronique, s’achète des platines et commence à mixer. Sous les pseudos de Dj Lyl, FluoBoy, et aujourd’hui MrFluo, il crée son style et commence à mixer dans les clubs de la région…

…pour finir cette année vainqueur du CrashTest DJ du Studio 88, yeahh !!

J’arrêterai là pour le mode « critique musicale ». Je suis pas une pro en electro. Mais à ce qu’on dit, il est bon MonFrère. Enfin, s’il a gagné c’est bien pour quelque chose. Le mieux c’est d’aller voir son Myspace et d’écouter. Pour les filles vous pouvez aussi y aller, parce que MonFrère est BoGoss. Même que c’est pas moi qui le dit, mais tous les gens (mecs…) à qui je fais passer le lien (pub). Doit y avoir un truc, quand même. Pour qu’on me le sorte à chaque fois « il est BoGoss TonFrère ». Genre. Bon.

En résumé : MonFrère, aka MrFluo, un DJ en devenir, un BoGoss. Et en plus il est gentil et tout mais là je ferai pas trop de pub sinon ChérieDeMonFrère va m’en vouloir (oui il est maqué ! vous croyez quand même pas qu’un Frère commene ça ça se prête en plus) (non mais oh) (je ne faisais que de la pub pour ses talents) (mais avouez quand même qu’un DJ qui a la classe ça pète plus qu’un Tequila Tex ou un Joachim Garraud (qui fait quand même des bons trucs mais bon … sa tête.…). Donc si tu es un producteur super connu ou un organisateur de soirées hypes, call me (oui je fais agent artistique aussi).

Ok, j’avoue j’ai pas fait cet article juste pour faire la pub de MonFrère aka MrFluo. Enfin si mais au passage vu qu’on a les mêmes gènes vous pouvez imaginer comme je suis TopCanon aussi. Et comme j’suis une fille qui a du goût parce que la super montre Paul Frank rouge, c’est mon cadeau. Hihi 🙂

Sur ce j’ai envie d’aller faire pompélop sur une piste de danse moi tiens…

Archives · Culture

mes excuses publiques aux lecteurs(trices), à Wax Tailor et aux amoureux de la vraie musique

Voilà, je fais ici toutes mes plus plates excuses. En effet, une lectrice avisée m’a informée aujourd’hui de la confusion des genres entre Wax Tailor (dans ma nouvelle playlist de la mort qui tue) et les Pussycat Dolls de mon article qui leur est consacré.

Je prends donc subitement conscience que merde, ces pétasses de Pussycat Dolls se sont mise en lecture automatique sans mon consentement, et que remerde je vous ai fait subir cette musique commerciale et pleine de seins refaits et de fond de teint pendant tout ce temps.Pendant que mon cher blog omettait évidemment de jouer cette fabuleuse musique quand j’y allais pour vérifier le bon fonctionnement de tout ça.

Je vous présente donc mes excuses, à vous lecteurs à l’oreille sensible, et à Wax Tailor, pour avoir mixé sa vraie musique avec du pseudo R’n’B siliconé.

J’espère que vous ne m’en tiendrez pas rigueur (surtout Wax) et que vous continuerez à venir… Promis je le refais plus !!

PS : Pour info, il reste des musiques siliconées commerciales cachées dans ma playlist. J’assume totalement. Mais y a un petit bouton « suivant » exprès pour passer si ça écorche vos oreilles sensibles…

Archives · Culture

comment je me suis mise à écouter les Pussycat Dolls

Je suis irrécupérable. Trop de MCM, W9 et autres NRJ12. Pour preuve, j’ai même regardé plus de la moitié des NRJ Music Awards.

Et voilà. Je me suis mise à écouter les Pussycat Dolls.Parce que bon, elle est pas si pourrie -je trouve- cette chanson. Ca parle d’amour. Et de rupture. Et de couples qui vont mal. Et puis dans le clip elles sont sur une plage (waa) et elles prennent des poses, et même que pour une fois elles dansent pas !!

(non ne me jetez pas de pierres je ne renie pas mes origines de punkette ni mon éducation musicale hautement composée de trucs très pointus et très culturels isn’t it)

Et puis j’écoute aussi ça (ouf). Bon. Ca sauve, non ?

Chroniques · Culture

je lis GQ, et alors ?

Je lis GQ. Un magazine de mecs. Un truc loin d’être con, plein de belles images, de mode, de trucs intelligents, genre des interviews de politiques et d’intellectuels faits par Beigbeder, et de trucs de mecs bien sûr comme des filles à poil, des montres et des grosses voitures.  Mais c’est toujours joli. Et classe. Et même qu’ils mettent en couverture des bogoss (bon DiCaprio ce mois ci, on a fait mieux, le mois dernier c’était Brad & Georges)

et des filles que nous les filles on aime bien aussi.

Tout ça pour dire, c’est dommage de pas avoir un équivalent féminin.

Ce mois ci, dans GQ, il y a un article qui m’interpelle. Car ce mois ci, Maïa Mazaurette la rubriqueuse sexe (ça se dit rubriqueuse ?) parle de cette richesse cachée que nous hébergeons en France : les gros lourds qui te draguent dans la rue. Tu sais, madmoizelle madmoizelle t’es charmante et autre t’as pas un 06 ?

Vous me direz, quelle richesse peut on trouver derrière ces casquettes Lacoste de kékés racailleux ridicules. Et bien… c’est là le sujet de la chronique (c’est ça, chroniqueuse en fait pas rubriqueuse). Car Maïa habite à Berlin. Et qu’en Allemagne, comme dans beaucoup d’autres pays anglo saxons nordistes, les gros lourds kékés racailleux à casquette n’existent pas. Dans la rue, t’as beau être déguisée en pute, personne te regarde. En boite, tu peux rouler des pelles à ta copine en te déhanchant comme une pute danseuse de clip de Snoop Dogg, personne viendra te draguer ou te foutre une main au cul.

Me demandez pas d’où ça vient, j’en ai pas la moindre idée. Ces cons d’allemands m’ont déjà suffisemment déprimée comme ça, mes quelques mois dans le pays des saucisses et des bières ayant eu un effet plutôt négatif sur ma self estime.

Et c’est ainsi qu’on comprend (mieux) l’utilité psycho-sociale (sissi) des gros lourds. Et là je me permettrai de citer Maïa pour conclure ce post :

(…) Abandonnez une femelle parisienne pendant trois mois à Copenhague (ou à Berlin, j’y vis), et son narcissisme se tarira peu à peu. Le diagnostic est dramatique. Carence en compliments, puis aggravation : sentiments de ne plus exister, d’être transparente. On peut arriver à la dépression. Il convient alors de renvoyer la parisienne en France pour qu’elle retrouve sa bonne humeur à coups de quarante « hécharmante m’oiselle » quotidiens. Et bien sûr, au passage, elle ne manquera pas de pester contre le relou. Mais au fond d’elle, elle saura. Le relou lui est aussi nécessaire que l’oxygène, et un jour elle devra l’admettre. (…)

Remplacez parisienne par aixoise marseillaise (car oui les kékés relous ne sont pas l’apanage de la capitale, loin de là, cf le post épique de Grenouille à Marseille), rajoutez trois kilos de bières/abus de pâtes/BurgerKing, et vous comprendrez la douleur qu’a été mon exil germanique.

Edit : J’aime l’Allemagne quand même hin. Quand je dis ces gros cons d’allemands c’est pas méchant. Ich liebe Berlin !! Und deutschen Menschen sind sooo schön 🙂