Au quotidien

billet du moeurs

(cherchez pas pour le titre, j’aurais pu écrire « râle bol » ou une c*nnerie du style)

Petit lecteur, ceci est un billet coup de gueule. Non je ne me sens pas artiste dans l’âme (de ces Francis Lalanne et autres Nikos Aliagas), non, je me dis juste que pour une fois mon blog va me servir à passer mes nerfs et mes pensées sur autre chose que le Garçon, parfois dépassé par les évènements. En plus, ça l’inquiète, mes envies subites de Kirschkuchen und Kaffee (oui j’ai des envies de Kirschkuchen, ET ALORS ?), il me demande si je suis pas enceinte.

Non je ne suis pas enceinte.

Quoique ça expliquerait la montée hormonale qui pourrait expliquer mon état du moment.

CQFD

Parce que là tu vois, petit lecteur (tant pis si tu es grand, c’est comme ça), depuis ce matin (9h45 in the open space) je suis complètement improductive. Pas d’explication, non, c’est comme ça. Sauf que j’ai pleeeiiinn  de trucs à faire à MonJob. Des trucs chiants, qui prennent bien du temps. Et au lieu d’être efficace, je glandouille, Twitter par ci, blog par là (et oui MonJob est sur les blogs mais quand même), mail par ci, musique par là. thé par ci, pipi par là. Alors ça avance, mais doouuuuuccement. Pas trop vite le matin, hin. Surtout.

Ca, ça m’énerve, de pas être productive. D’observer ma liste des « To Do » du jour qui ne raccourcit pas. Ca m’énerve.

(Message à MonBoss, si tu me lis: je suis pas comme ça tous les jours,  hin, rassure toi)

Et puis il fait froid, et j’ai toujours pas mes gants (qui sont restés en hibernation chez mes parents). Et pas moyen de mettre la main les fesses sur un Velib correct le matin. Et Internet rame à mort. Et. Et. Et.

Et j’ai faim, mais pas du tout d’inspiration pour ce qui va remplir mon ventre. Je continue donc à manger des Mandises achetés chez Shopi, et beaucoup moins bon que ceux de MacDo. Les vrais, quoi. Et de boire du thé.

Et j’ai des envies de Kirschkuchen und Kaffee am Alex, in Dortmund. Parce que c’est le meilleur Kirschkuchen du monde.

C’est tout.

Au quotidien · Voyages

un jour j’irai à New York avec toi

Il y a des voyages qu’on rêve de faire. Un jour. Des endroits qu’on rêve de visiter, malgré la sensation qu’il n’y a rien à découvrir, parce que tout est déjà vu, revu, dans les films et les séries, dans les photos de vacances des copains, des parents, dans les milliers d’images d’Epinal diffusées dans le monde entier. Et pourtant. Cette curiosité qui nous ronge, de voir, par ses propres yeux, de ressentir l’immensité des choses…

Je m’étais dit, parmi les endroits où je rêve d’aller, il y a New York. New York parce que c’est une ville, et que j’aime les villes. J’aime cette immensité, cette foule, ce brouhaha constant. J’aime les villes car on s’y sent plus seul que n’importe où ailleurs, et pourtant, on peut ne jamais se retrouver face à soi même, car il ya toujours quelque chose à faire, quelque chose sur lequel porter son attention. Les villes ne dorment jamais. Les villes sont fatigantes, et énergisantes à la fois. Les villes sont des millions de personnes, des kilomètres de réseaux routiers, lignes de métro, téléphones, ondes, voix, travailleurs invisibles qui se croisent incessamment.

Après Marseille, Paris, Londres, Rome, Berlin, Barcelone, Las Vegas, Los Angeles, il restait encore Montréal, St Petersbourg, San Francisco, Rio de Janeiro, Shanghai, Tokyo et tant d’autres…

Et New York, peut être le symbole absolu de ce qu’une mégalopole peut être dans nos années 2000, excroissance exacerbée de la ville, mini pays, ville monde. New York, qui semble être tellement immense, tellement plus folle que notre petit Paris, tellement… Tout le monde dit que c’est encore plus grand qu’on ne l’imagine. Et pour avoir été dans l’Ouest américain (Arizona, Nevada, Californie), je peux y croire.

Et je veux le voir.

Me sentir minuscule entre ces grattes ciels. Observer la mer, au pied de cette immensité de verre, de pierre, et de métal. Me laisser embarquer parmi la foule de Time Square. Me perdre dans les magasins de Broadway. Je veux traverser la tête en l’air ces rues parallèles, jusqu’à en avoir le vertige. Et monter si haut, dans ces tours immenses, moi qui suis pourtant claustrophobe et n’aime pas vraiment les ascenceurs. Je veux comprendre comment un pays a pu être complètement dévasté par la destruction de deux tours, et comment ce trou au milieu de Manhattan a pu provoquer deux guerres. Goûter aux « vrais » hamburgers. Emporter un café. Courir dans Central Park. Travers le Brooklyn  Bridge à pieds. Visiter Ellis Island, pour ressentir cet espoir qui a arraché des millions d’immigrants à leur terre d’dorigine, pour construire ce foutu rêve américain.

Je veux…

Il y a un peu plus d’une semaine, il y a quelqu’un qui m’a dit « On part à New York ? », et sur un coup de tête, j’ai dit oui. Dans un peu plus d’un mois, le 13 Novembre exactement, nous serons dans un vol Paris – New York.

I’ve never though it could be so easy…

*

Maintenant la partie plus terre à terre. Voilà pourquoi j’arrête le shopping. J’ai un billet à payer. Et surtout un toit à trouver. Alors je fais appel à vous, mes lecteurs chéris. Pour tous les conseils et bons plans d’ordre général (choses à visiter, meilleurs hamburgers du monde, cupcakes à croquer), n’hésitez pas à m’écrire ou laisser un commentaire. Mais SURTOUT, je cherche un endroit où loger, pour 10 jours, 9 nuits. Petit budget, mais voyage à deux. Alors bof pour le Couchsurfing et les auberges de jeunesse, mais oui pour (sous) louer un appart, une chambre, un hôtel mignon et cheap, qu’importe.

Merci d’avance… 🙂

Au quotidien · Syndromes

le syndrome du côté obscur

J’ai hésité longuement avant de trouver le titre de ce post. Entre « Au secours je suis en couple« , ou encore « Il y a un mec dans mon lit« , sauf que la réalité est pire, car plus que dans mon lit, il y a un mec dans ma vie.

Oui, c’est affreux de le dire, et c’est pourquoi je titre « le syndrome du côté obscur« . Vous savez, le côté obscur, c’est ce moment où vous basculez de la vie de célibataire en Interim (mais célibataire un jour, célibataire toujours) à la vie de couple. Le passage en couple, c’est quelque chose qu’on pourrait comparer à un changement d’état. Oui, changement d’état au sens chimique du terme, de solide à liquide, de liquide à gazeux, ou même (et la comparaison serait alors bien plus proche de la réalité) la sublimation (ou le passage de l’état solide à gazeux).

Et Sublimation, c’est le mot juste. Car que dire du passage de l’état de célibataire à en couple sinon qu’il est équivalent à une grosse claque dans ta face et un changement plus ou moins progressif de point de vue sur à peu près tout ce qui était du domaine des relations ?

Il est en effet un jour où vous, célibataire endurcie de relations Interimaires et autres CDD (BCBG et Sextoy nous voilà !), rencontrez Le Garçon. Alors généralement, on ne le voit pas venir. Mais vraiment pas. La relation à ses débuts peut se cacher derrière un semblant de plan cul amélioré, un bon pote potentiellement intéressé par vos fesses, ou encore un gentil garçon qui tombe à pic au moment où vous aviez besoin de tendresse. Dans tous les cas, à nos âges avancés où l’illusion de la jeunesse et de l’amour au premier regard n’est plus, on ne s’imagine à aucun moment que Le Garçon fraichement rencontré va prendre une telle place dans sa vie.

Mais petit à petit tout dérape. Et vous aurez beau vous cachez derrière le principe de précaution (qui dit que tant que lui n’a pas fait son coming out tout peut s’arrêter du jour au lendemain), la vérité est là, et vous vous retrouvez un soir toute tremblante à prendre soudain conscience que merde, ce garçon là, vous êtes en train de vous y attacher.

Et merde. C’était pas du tout prévu ça, dans vos plans de liberté de jeune diplômée, ou presque, et de vie de débauche parisienne.

Mais c’est trop tard. Et ça n’est pas terminé. Car à ce moment de prise de conscience soudaine, et en moins de temps qu’il ne faut pour ses prendre la tête, vous vous rendez compte que ça y est, vous êtes passé du Côté Obscur.

Et les trucs qui vous agaçaient profondément chez les autres, vous les faites.

Et les soirées en amoureux qui passent avant les amis, c’est votre tour.

Et les bisous en public et câlins au cinéma, vous êtes en plein dedans.

Et la brosse à dents à côté de son lavabo.

Et les messages sur répondeur laissés par les copains parce que vous étiez occupés.

Et parler de lui sans arrêt (comme si tout le monde autour voyait de qui vous parlez)

Et les projets d’avenir.

Et les week ends en tête à tête.

Et les mails Bisounours

Et

Et

Et

Et le matin de la 33e nuit d’affilée que vous passez ensemble, vous vous dites « et merde. c’est trop tard, je suis dedans jusqu’au cou« .

Mais tant pis.

Parce que passer du Côté Obscur, ça peut arriver à tout le monde. En vérité, c’est même pas si horrible.

(ce post est dédicacé à tous ceux qui supportent mon nouvel état depuis quelques mois: merci pour votre patience)
Au quotidien

raconte-moi ma vie

Un jour,sur ce blog, je raconterai peut être ma vraie vie. Avec des vrais gens, et pas des faux bloggeurs avec qui je traine (parfois) (parce qu’à Paris j’ai pas de vrais amis). Un jour, peut être, je vous parlerai du vrai moi. De la fille qui se cache derrière ce blog. Parce qu’après tout, mon blog s’appelle The Stage Door, et derrière un pseudonyme tout est une histoire de personnage.

Peut être donc, qu’en fait je suis une hippie bobo dreadeuse qui vote Besancenot, qui s’investit dans des missions humanitaires et qui écoute Massilia Sound System en économisant l’eau des chiottes et le papier toilette. Peut être aussi, que je suis une fille de bonne famille à l’éducation catholique qui se sent tellement à l’étroit dans sa vie qu’elle s’invente une existence de fille débridée sur le Net (de mon vrai prénom Marie-Constance). Ou encore un mec (qui sait) (oui je pourrais bien être un mec !).

En vrai, dans ma vie, il se passe d’autres choses que ce qui est écrit sur ce blog (aussi). Mais comme toute bloggeuse Cheap à gros égo qui se respecte, et j’ai beau afficher ma tête en 4 par 3 parce que je me kiffe trop, je tiens à une certaine intimité. Oué, pardon et désolés pour les curieux, je ne crois pas que ce sera aujourd’hui que je vous raconterai mes orientations politiques et ma vie sexuelle avec mes sextoys. C’est pas un canapé de psy par ici (nanméoh).

Quoique bon, parfois, quand on me choppe entre deux batailles avec la faune qui peuple mon appartement (ie il y a quelques jours j’ai éradiqué une blatte à coup de Javel et je l’ai noyée dans mon évier), on peut recueillir des infos confidentielles. Oué.

Même que c’est par ici :

LaNe est sous la couette de Muze

(aimez moi.  fort. et très intensément. j’accepte chèques, cartes de crédit, mais pas l’Amex)

Au quotidien

des jours où

Il y a des jours où tu sais pas pourquoi, tu te réveilles de mauvaise humeur. Ca s’appelle de mauvais poil, du pied gauche, ou autre, qu’importe. Ces jours là, il suffit du moindre truc pour que t’aies envie de mordre tout ce qui passe.

Dans ces cas là, pas 50 solutions: but premier du matin, trouver quelqu’un/quelque chose sur qui passer ses nerfs, et éviter de s’en prendre à n’importe qui qui n’y est pour rien (ie celui qui se réveille à vos côtés, les stagiaires qui posent des questions, la mère qui appelle pour un truc dont on n’a pas envie d’entendre parler, le client qui vous relance pour la 19e fois pour le même problème toujours pas résolu…). Oui, c’est dur parfois de se retenir d’envoyer bouler le/la pauvre innocent(e) qui adressera la parole en premier pour une question débile.

Heureusement dans la rue il y a des conn*rds mal garés (et hop un coup de sac dans la portière), des chiens qui trainent en laisse à 3m50 de leur maitre(sse) et qui empêchent de passer le trottoir (et un coup de pied dans le truc à poils), des vieilles qui avancent à 2km/heure (coup de coude pour passer), et toutes ces choses contre lesquelles on peut pester tranquillement.

Bref. On n’est que mercredi. Vivement vendredi soir. Et en attendant, j’ai juste envie d’être là…

(oui c’est ma piscine et ce sont mes pieds – au vernis écaillé – j’ai refait ma manucure entre temps – merci @Titlap pour la photo)

*zen*

Au quotidien · Culture

Coldplay Viva la Vida Tour – Live Parc des Princes

Voilà. C’est fait. Hier soir, j’étais quelque part par là.

coldplay1

Au milieu de milliers de personnes. Le son à fond dans les oreilles. Les yeux grands ouverts, à sauter sur place pour essayer de voir quelque chose derrière un géant.

Emerveillée…

Il n’y a pas grand chose à dire, en fait. Ce concert était un des meilleurs le meilleur concert que j’ai jamais fait. Non pas que je sois une grande adepte des concerts, mais bon. Coldplay, le dernier album était moyen bof (à mon goût). Le Parc des Princes ? Un Stade ?? Moué bof aussi. Pourtant, j’ai acheté ces places le premier jour de l’ouverture des réservations (comme une vraie fan). Je suis allée me perdre dans le 16e pour les récupérer. Et le jour même, de retour d’un week end… émotionnellement intense…, j’étais plutôt crevée.

Arrivée au Parc des Princes. Du monde partout dans la rue. La queue, fouille (light, la fouille), et entrée dans le stade. C’était ma deuxième fois (dans un stade, mon dépucelage n’ayant pas eu lieu au mythique Vélodrome mais à l’Olympia Stadium à Berlin). C’était immense. Première partie, Bat for Lashes, un groupe que j’ai découvert il y a peu et que j’apprécie. Contente donc. Puis vient un groupe plutôt nul (on apprendra à la fin que ça s’appelle Flaming Lips) qui tente de compenser sa nullité musicale par un envoi en masse de ballons et des slogans pacifiques. Dommage pour eux, la majorité du public a moins de 18 ans et ne comprend pas l’Américain.

21h20. Coldplay est supposé entrer en scène à 21heures. La foule s’impatiente. On organise quelques Olas dans le Stade, pas vraiment suivies. Fond sonore, U2, Snoop Dog, et enfin Le Beau Danube Bleu, de Strauss (sisi, la musique qu’on entend dans 2001 L’Odyssée de l’Espace). Il est 21h30. Et soudain la scène s’allume. Premières notes de guitare…

WoW.

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Au quotidien

in my place

Du mal à revenir sur terre ce matin. Je pourrais vous parler de la course au TGV jeudi soir, des parties de Shabada dans un wagon une voiture presque vide, de l’arrivée dans ma Provence natale. Je pourrais vous dire le Mistral du vendredi, la grasse matinée et le petit déjeuner au soleil. L’après midi à manger une glace sous les platanes du Cours Mirabeau. La soirée en pull parce que c’est Septembre et qu’il fait un peu froid. Le feu qui nous réchauffe. Les tonnes de ketchup et la moutarde à l’ancienne qu’on met sur les grillades. Le camembert qui pue, et le pain sec trempé dedans. Je pourrais vous dire les Calanques, qu’on n’a pas vues à cause du Mistral, les hectares gris qui ont brulé cet été, les ailes de kite au dessus de la mer émeraude sur les plages du Prado. Il y a aussi les kilomètres en bus, les fous rires à chanter, de toute façon on s’en fout le 21 on l’a pris tellement de fois à dire des conneries tout fort dedans, et les cagoles marseillaises qui « s’en battent les couilles hing, je reste là moi sinon je vois dégun, je veux voir la ganache des gens« . Il y aussi les soirées pizza-bière-foot-jeu du chapeau, des histoires de Macarena et de Choupinou, ou tu finis par te prendre sept claques sur le cul.  Et encore des petits dej au soleil.

Les parties de « volley » dans la piscine. Les concours d’apnée. Une session jacuzzi. Un TGV en première classe à 25€. Et ce genre de choses qui font qu’un lundi matin parisien vous donne simplement envie de repartir…

Juste un sourire pour ce soir, parce que j’y serai.