Au quotidien

twenty three years (and nine months) ago

Il y a vingt trois ans, et quelque chose comme neuf mois (oui, neuf mois tout pile, je suis née pile le jour prévu – c’te classe), se passait un évènement dont je ne parlerai pas par pudeur pour mes chers parents. Le 17 juillet 1986, donc, naissait une chose un peu gluante et visqueuse, avec des yeux et des bras, que leurs parents prénommèrent d’un prénom bien trop porté aujourd’hui.

87, 88, là y a un deuxième truc visqueux et gluant qui s’installe à côté, et vient brailler dans les oreilles de sa soeur. Plus tard, il continuera avec la batterie, puis des platines de DJ. Oui, le Frère est bruyant. Mais bon.

89, 90, tiens maternelle, dans une pure banlieue Aixoise. 91, 92, 93, 94, 95, Mitterrand est mort, la mère pleure devant la télé, 96, dix ans, hop hop, ça lit Roald Dahl et la bibliothèque verte, 97 Diana est morte, jamais entendu parler d’elle avant, 98, les Bleus sont champions du monde !! maquillage et fête de rigueur en camp scout au pied de la montagne de Lure, 99 premier baiser avec appareil dentaire et pop corn de cinéma, tempête de neige dans le Sud de la France, mais 2000 pas de bug au programme. Les Bleus sont champions d’Europe. Petite larme un soir d’été sur un canapé bleu. 2001, adolescence et cheveux coupés. Courts. Très courts. Le 11 septembre, les Twins Towers s’effondrent, et la petite fille rentre au lycée…

2002. Chirac est réelu au second tour devant Le Pen, manifs dans les rues, séchage de cours, nage dans la fontaine de la Rotonde. Irreversible au cinéma, cartes lycéens falsifiées car pas encore 16 ans. 16 ans. Amoureuse, première fois, et le reste. 2003, 2004, c’est le Bac pour atterrir en prépa, la guerre en Irak continue et Bush est réélu président. A Barcelone, une rencontre. Le 26 décembre, tsunami. 2005 Katrina et les attentas londoniens, un regard vide devant un écran de télévision à Malte. L’été sera long. Berlin, et un appartement.

2006. Création du Monténégro. Nothing to declare but…

2007, Sarkozy président, des débats, une coupe du monde de rugby vécue sur le Vieux Port. 2008 dans un grand appartement, Dortmund, 2009, welcome in Paris, twenty three…

Il est 2h15, le 17 juillet… Happy Birthday to me.

Au quotidien

au nom de tous les miens

Lundi 13 juillet, pont forcé pour la plupart des Parisiens. Dommage, personne pour voir le (fabuleux) défilé du 14 juillet sur les Champs Elysées. Pendant que tout ce joli monde est parti passer le week end dans des contrées plus acceuillantes (comme le Sud de la France, par exemple…), Paris est déserté. Les rues sont vides, et en ce lundi de RTT, même Twitter ne piaille plus comme d’habitude.

Il existe cependant une tranche de la population des travailleurs qui ne bénéficie pas de ce régime au ralenti. Je ne parlerai pas des postiers, médecins d’hôpitaux, boutiques et autres restaurants ouverts comme à leur habitude, non, je pense aux gens qui sont comme moi, et d’autres esseulés, qui nous sommes levés ce lundi matin pour aller poser nos fesses devant notre ordinateur. Un  jour comme un autre. Et pourtant, nous ne sommes pas de ces professions utiles au bien fondé public (on a pourtant assez fustigé le service public, mais là, ils bossent !! j’ai croisé un postier dans la rue ce matin !). Non, notre condition est encore différente.

Nous sommes stagiaires. De ceux qui n’ont pas osé demander un jour de RTT pour partir en Espagne, de ceux qui ont été appelés à leur devoir pour faire acte de présence, répondre aux (rares) mails, terminer les reco clients de dernière minute, répondre aux (encore plus rares) coups de fils. Nous sommes aussi cette masse de (rares) salariés présents car leur stagiaire (pistonnée) est en week end. Ou parce que l’entreprise a décidé de faire une mise à jour du système en ce (long) week end et qu’on bosse au service informatique. Nous sommes ces héros du lundi de 14 juillet, du vendredi de Pentecôte, d’autres jours inter Noël à venir.

Alors aujourd’hui, dans ce calme apparent de la blogo/twittosphère, et au nom de tous ceux qui, comme moi et mes collègues stagiaires, sommes présents et debouts depuis ce matin, faire passer un geste de solidarité.Je voudrai tendre la main à tous ceux qui se sentent abandonnés dans leurs open spaces vides. A tous ceux qui attendent 18 heures pour partir la tête haute…

Non nous ne sommes pas seuls !

(cet article est dédicacé @h2_barbie, @extase, @titlap, @EmilieBrunette, @claraba, à Géraldine et Nicolas, et à tous ceux qui s’y reconnaitront !)

Au quotidien

decathlon BBA univers montagne bonjour…

Il fut un temps, je n’étais pas stagiaire. Encore étudiante, et dotée de charmantes vacances d’été de quatre mois, ainsi que de semaines assez light niveau cours, j’avais largement le temps d’occuper mes week ends et longues journées d’été en tentant d’arrondir mes fins de mois et d’éponger l’alcool les fringues les dépenses occasionnelles hors budget. Tout avait commencé par ce qui s’appelle un « job d’été ». Pour certains c’est vendeur de chouchous sur la plage, pour d’autres animateurs de braillards colonies de vacances ou de scouts. Pour ma part, j’avais postulé par vraiment par hasard  (oui car mon amoureux de l’époque y travaillait) dans un magasin à côté de chez moi. Grâce à l’appellation de ma prépa (commerce), et à je ne sais quelle intervention divine capacité soudainement déployée à vendre mes qualités de sportive accomplie, j’ai été prise.

J’ai donc intégré MonJob de l’époque, un magasin bien connu à l’enseigne bleue et blanche, temple du sport accessible à tous, pays des petits prix qualité où les noms de MDD sont rois et ou les vendeurs portent… un gilet bleu (so sexy).

(tadam)

Mon poste ? Vendeuse sportive Univers Montagne. Oui, Univers. Et oui, Montagne. Alors pour les gens qui n’ont jamais vraiment fait attention à tout ce joli linéaire coloré mis en place dans cette fameuse enseigne, « Univers », c’est comme un rayon, mais en plus grand, où on vend tout un tas de trucs autour d’un même domaine sportif. Donc en l’occurrence, la Montagne ça regroupe(ait) le camping, la randonnée, l’escalade, l’alpinisme et les sports d’hiver.

(et oué, j’ai vendu/plié/déplié/jeté/replié 18 fois par jour cette fabuleuse innovation qu’est la tente 2Sec)

Enfin, ce post n’a pas pour but de faire l’apologie du magasin de sport (même si c’est mieux que GoSport, bouhh), mais pour revenir sur cette fabuleuse expérience de vie qu’est le job de vendeuse.

Vendeuse Univers Montagne, d’abord, ça porte un chouette gilet bleu et gris (en fait supposé blanc, mais avec le temps, ça s’estompe). Et puis comme on bosse dans un magasin de 6000 8000m² sur des journées de 8 heures, mieux vaut être en baskets. Et jean. Et après quelques mois à avoir mal aux pieds avec les ballerines/baskets fashion, on achète les chaussures rando-raid Quechua. Vous pouvez donc imaginer, c’est so sexy.

Vendeuse Univers Montagne, ensuite, c’est des mecs qui arrivent et face à ta frimousse de gamine de 16 ans (en jean et baskets ça arrangeait rien), te font « Bonjour, je cherche UN VENDEUR pour me renseigner« . A ce moment, une seule réponse possible pour éviter de leur envoyer ton téléphone dans la tête (oui on avait des genre de téléphone talkie pour répondre aux demandes urgentes, genre aller chercher les retours cabines, ou le prix de la paire de chaussettes Quechua Diosaz 10 Jr) : « Oui, vous cherchez quoi ? » En étalant un grand sourire niais (en plus, à l’époque, j’étais blonde, c’est pour dire l’absence de crédibilité). Ne bossant pas au rayon Cycle ou Plongée, bien connus des machos de première, mes clients, après les avoir noyés pendant dix minutes de termes techniques finissaient par me dire « Vous vous y connaissez bien en fait ! » (et toc dans les dents).

Vendeuse Univers Montagne, c’est des moments de solitude, quand tu tombes sur le club de kékés qui ont décidé de partir faire du camping et de t’acheter la fabuleuse Tente 2 Secondes, ainsi que d’autres accessoires tels que des matelas et des duvets. Une fois sur deux, les kékés finissent par te tutoyer (normal, mais mon gars on a beau avoir le même âge on n’a pas gardé les cochons ensemble) et te faire des allusions vaseuses comme quoi tu pourrais venir les aider à monter la tente (avec clin d’oeil et gloussements associés). Il y a aussi le père de famille dépassé, et ses gamins qui ont décidé de reconvertir le Showroom en terrain de jeu, qui ne dit rien, et tu te sens obligé de reprendre les trucs braillards et excités à sa place, avec le risque de te prendre un regard de travers.

Enfin, de l’action, des rencontres, de la passion (du sport, bien évidemment). A tel point que quelques années plus tard, même je ne « pisse plus bleu » (corporate joke inside), je continue à soutenir et vendre Quechua et l’enseigne bleu et blanche. La preuve, ce midi je vais jouer la conseillère pour un ami.

Vendeuse Univers Montagne un jour, presque pour toujours…

Au quotidien

j’aurai mieux fait d’acheter sur fnac.com

Mickael Jackson est mort. Jeudi soir, sortie de soirée, on apprend ça. Sur les Champs Elysées, les gens pleurent. Je pleure. Mon coeur pleure. Et… quoi ? Vous êtes DEJA au courant ? Noooonnn !!

Non mais… vous croyiez SERIEUSEMENT que j’allais vous parler de (feu) Mickael Jackson ? Ok, cool, c’était le roi de la pop, mais… franchement il y a des choses bieeeennn plus importantes. Comme la mort de (feu) Sarah Phocett. La Gaypride cet après midi. Solidays. Le soleil sur Paris. La fin du bac. Etc.

Ou encore: les vendeurs de la FNAC.Et c’est de CE sujet très intéressant dont j’aimerai parler aujourd’hui. Car les vendeurs de la FNAC…

Mais resituons l’action. Comme je vous l’ai annoncé avec douleur il y a quelques semaines mois, mon ordi chéri est décédé. Du moins, sa carte son. Qui a cessé de fonctionner totalement depuis deux mois. Feu ma carte son. Et puis il avait aussi des petits soucis de chaleur, de respiration intense, de bugs d’Itunes (non je n’écoutais pas de musique sur mon ordi chéri, mais oui je mettais ladite musique sur mon Ipod pour pouvoir survivre), d’impossibilité d’aller sur Twitter ou autres sites, et surtout (mais c’était d’origine), mon ordi chéri souffrait d’une incompatibilité totale entre la carte graphique et DirectX (aka le truc qui fait qu’on peut faire tourner des jeux en 3D et autres).

Deux mois, donc, sans son, sans séries, sans musique, sans Itunes, sans YouTube, etc etc. C’est là que cette semaine est arrivée une (bonne) nouvelle, et soudain, ce besoin d’achat compulsif est apparu en moi: il me faut un nouvel ordi. Ou (autre excuse plus honorable): le début de la rédaction de mon mémoire arrive, et si j’investissais dans du matériel adéquat pour entreprendre ce travail de longue haleine ? (ça c’est l’excuse que je sortirai à mes premiers sponsors: les parents).

Me voilà donc en route après une après midi intense en occupations (L’Amour est dans le Pré et consorts) vers la FNAC Saint Lazare. Et là, c’est le drame. C’est que, je sais pas, mais une bonne partie des vendeurs (mâles, donc) de la FNAC Saint Lazare ont dû être recrutés sur physique. Classe mannequin bonjour, barbes de trois jours, piercing et t-shirt graphiques, help me, je me meure, ne me souriez paaaassss…

Erk.

C’était sans compter la surprise. Au détour d’une allée, en pleine discussion avec le vendeur Acer (qui a tenté de me vendre un Macbook, je balance pas j’informe), j’aperçois une casquette New Era. Certains, connaissant un peu mes goûts, sauront qu’une casquette New Era me fait toujours tilter. Sous cette casquette, un jean sympa, Veja aux pieds et sac Dakine… Hum… Soudain, j’ai un flash. Ce mec, je le connais ! C’est le BCBG !!

Somebody save me. Je plonge totalement dans la discussion avec le vendeur, discussion (palpitante) d’au moins 10 minutes sur les différentes options de garantie, file vers l’espace client -carte FNAC, paiement 10 fois avec frais- et… Ouf le BCBG passe et ne me voit pas.

Voilà comment je me suis retrouvée à acheter mon nouvel ordi chéri avec extension de garantie etc.

A cause des (beaux) vendeurs FNAC. Et du BCBG (qu’il fallait éviter).

– je me décharge de toute responsabilité –

Au quotidien

philo 2004

Jeudi 18 juin 2009, c’est le premier jour du Bac. Ca y est, tout le monde en parle, les petits vont devenir grands, entrer dans la « vraie » vie, wouhou…

Tandis que les sujets de ce cru 2009 sont officiellement dévoilés, et que la génération Z (cette fois ci c’est la bonne) (poua, imaginez, les bacheliers 2009 sont nés en… 91 ? presque l’âge de mon chien…) se penche sur ses copies, je me sens soudain replonger à une vitesse phénoménale jusqu’à cette année 2004, année de mon bac et de mes 18 ans.

– Oui, je suis une jeunette, cuvée 1986. D’ailleurs je fête mes 23 ans dans un peu moins d’un mois, et c’est très bizarre, mais j’en reparlerai… –

Le language trahit-il la pensée ? (L) Que gagne-t-on à échanger ? (ES, Hadopi inside) Et enfin Est-il absurde de désirer l’impossible ? (S). Souvenirs souvenirs, je me sens vieille tout à coup quand surgit dans mon esprit embrumé (normal, c’est le matin) le sujet de mon Bac, en ce mois de Juin 2004… « Faut-il chercher à tout démontrer ? » Waaa, finalement (tous) mes neurones n’ont pas décédés, je me souviens !

Il y a cinq ans, donc, j’étais encore une jeune lycéenne en fin de course, prête (ou pas) à plonger dans le grand bain de… la prépa. Le truc qu’on te dit pas, c’est qu’en fait le Bac c’est une grosse blague, que la prépa c’est un prolongement du lycée où t’es obligé de travailler et d’écouter en cours, et que les concours, c’est là le vrai stress qui conditionne ta vie d’après (dixit la bonne élève qui a quand même stressé le jour des résultats du Bac, mais bon).

Il y a cinq ans, j’avais les cheveux courts, j’étais blonde avec des mèches roses, je portais des Doc Martens et des jupes écossaises. Il y a cinq ans, je rêvais de monter à Paris, pour découvrir cette « ville de perdition ». Il y a cinq ans, j’avais plus ou moins planté une série S (t’as le niveau !! et 5 au Bac en Maths j’ai le niveau ?) et voulais faire Science Po. Il y a cinq ans et quelques jours, je finissais la dernière épreuve et prenais un TGV pour fêter la fin du Bac, direction Paris, la Gay Pride, et beaucoup de vodka-Fanta lemon.

On a tous nos souvenirs d’enfant ou d’ado, de ce qu’on rêvait de faire, ce qu’on croyait qu’on allait devenir. Pour moi ça ne fait « que » cinq ans, et pourtant, tellement de choses ont pris un chemin différent. Des petits hasards et détails qui, d’après un effet papillon, nous font atterrir où on est aujourd’hui. J’ai parfois l’impression que depuis cette année mes 18 ans, j’ai passé cinq ans d’études en pilote automatique, à naviguer dans un brouillard flou concernant mon avenir proche ou lointain. Aujourd’hui encore, je termine mon école, mon stage, et ne suis pas plus avancée sur mon possible et proche avenir. Voilà comment, faute de notes suffisantes au Bac français et d’une glandinite aigue je n’ai pas fait Sciences Po mais suis rentrée en prépa HEC, comment j’ai atterri tout aussi par hasard à Marseille, puis Dortmund, et enfin dans le Web, la communication, bien loin peut être de mes rêves de gamine (qui ont supposé pendant un bout de temps de -très- longues études, pour devenir vétérinaire).

Voilà aussi comment aujourd’hui, par un concours de circonstances qui nous a mené jusqu’ici, ce jeudi 18 juin 2009 où les bacheliers rendent leur première copie vers « la vie adulte », mes copains stagiaires et moi même avons réussi à coincer la clé de MonJob dans la serrure, et avons dû manger nos Wok sur le trottoir.

Depuis ça, on nous a sauvé.

Ouf.

(et j’ai mangé plein d’oignons -malgré moi- dans mon Wok)

Au quotidien

chronique d’un week end ordinaire

Vendredi, 21h10, je prenais le TGV pour mon Sud natal. Direction Aix en Provence TGV. Car oui, la fausse parisienne est Aixoise, née dans cette clinique de l’Etoile où tous les Aixois sont nés, élevée au Soleil et aux cigales, sous l’ombre de la Sainte Victoire et du Massif de l’Etoile.

-rhoo que de clichés-

On peut continuer comme ça, en arrivant à la gare TGV (verre et bois pour rappeler la Sainte Victoire et laisser glisser le Mistral), odeur de garrigue, pas encore de grillons. Je sais, Pagnol est mon ami, le quartier du Mistral mon hémicycle. Youhou. La réalité est un peu différente, Pagnol est mort depuis bien longtemps, et pour monter à Aubagne passer l’été, il n’y a que 10 minutes sur l’A50. Le quartier du Mistral, caché dans les studios de la Belle de Mai, est d’une propreté irréelle rapport à la réalité phocéenne.

Tanpis.

Mon autre cliché, mon manque absolu à Paris: le ciel. Hier il était bleu profond, immense et sans nuage. Voilà qu’il se voile aujourd’hui, gris sale, gris Paris. Et pourtant, il y a de l’air, et cet après midi le programme est sportif: kite, des ailes colorées qui se promènent sur l’eau. Juste la déception légère de ne pouvoir bronzer. On s’occupera autrement avec Stieg Larsson.

Mardi retour à la réalité. MonJob pour ces dernières semaines – mon stage est bientôt terminé. En attendant, quelques raisons qui me préoccupent, ici, les amies à voir, la mer à regarder, quelques personnes à serrer dans mes bras. Profiter, car le temps passe moins vite ici…

 

Au quotidien

la malédiction du téléphone

Tadaaaa !!

Non, ceci n’est pas le titre d’un film d’horreur à petit budget. Quoique. Ca pourrait l’être. Les réalisateurs sont très forts pour faire des films de m*rde avec des titres de m*rde. Pour preuve, cette merveille du kitsch effets spéciaux à deux balles et histoires invraisemblable foutage de gu*ule (ou pinaise je suis vulgaire ce matin !). J’ai nommé Giant Octopus vs Shark

(oui oui, ce truc existe, et ça peut même être une thèse pour expliquer la disparition de l’A330 AF447)

Tout ça pour dire, il y a des choses à MonJob (et au taf en général) qui rendent fous. Du genre, la machine à café (à MonJob c’est Nespresso, what else?) qui se retrouve en rade d’eau au milieu de ton café. Et là, c’est le drame, car il faut re-remplir la réserve, et réamorcer la pompe. Or, si on réamorce la pompe, on fait tomber la capsule. Et terminé le café !

Autre truc insupportable: le fil du téléphone. Oui, ce fil qui, doucement, discrètement, insidueusement, va se torsader et s’enrouler sr lui même, jusqu’à ne former plus qu’une pelote inexpugnable et rendre ainsi tout décrochage de téléphone impossible.

Oui, la vie est dure.

Et ce soir je prends le TGV pour mon ChezMoi natal 🙂 *

*(oui, cette phrase n’est là que pour embêter les parisiens qui vont encore se supporter un week end gris et pluvieux)