Au quotidien

jf ch. cusin. bg contre h. repass.

Soir de semaine, je rentre de MonJob. Arrivée dans mon 15m², il est l’heure de manger (oui il parait que ça se fait, de manger le soir), et là, c’est le drame, la question existentielle quotidienne (ou du moins occasionnelle): que manger ?

Resituons l’action. Je ne rentre plus très souvent manger chez moi. Un coup c’est un verre avec des coupains, un coup un resto avec d’autres, un ciné, du shopping, une soirée. Et tout ça sans préavis, sans agenda. Je limite donc les courses à des denrées non périssables, et le strict minimum vital du petit dej (pain de mie, beurre, confiture). Sauf que voilà, un frigo vide avec au choix des pâtes, des oeufs et du fromage, ça inspire moyen pour trouver quoi manger. Surtout que les beaux jours revenant, il fait bof de manger des pâtes et du riz tous les soirs.

Mes repas du soir se terminent donc invariablement par un assortiment radis/tartine de fromage/yaourt, ou pâtes/oeufs brouillés/parmesan/compote.

Voilà donc mon dilemme. D’un côté, cette absence de vrais repas qui me permet d’économiser sur mon budget bouffe, (mais je compense en restos…) et  de suivre un « régime » (car il est bien connu que manger light le soir, c’est mieux). De l’autre, un monorégime pas dissocié, des trucs périmés dans mon frigo (je viens de manger un yaourt du 28 mai, si je ne blogue plus dans les jours à venir ne vous étonnez pas, c’est que la salmonelle aura eu raison de moi), et une flemme aigue de cuisiner.

Il FAUT faire quelque chose.

J’ai donc réfléchi à une solution.

Premier constat: j’ai la flemme de cuisiner parce que je mange toute seule. Il me faut donc quelqu’un avec qui manger.

Deuxième constat: je n’ai pas l’inspiration/la motivation pour cuisiner. Il me faut donc quelqu’un qui cuisine à ma place.

Résumé: je dois trouver un(e) cuisinièr(e) qui me tienne compagnie.

Problème: il faut monnayer ce genre de « service », et je suis une stagiaire fauchée.Je dois donc trouver une monnaie d’échange de service à service.

Analyse: qu’est ce que je sais faire qui puisse être échangé contre de la cuisine et de la compagnie ?

(je vous vois déjà venir avec vos idées tordues… mais non)

Première idée: des trucs de filles, ménage, repassage, vaisselle.

Sauf que ménage berk, et vaisselle, ça abîme ma manucure. Reste donc le repassage (si ma mère lisait mon blog… ). Sauf que les autres filles savent faire ce genre de choses.

Solution finale: JF (moi) cherche cuisinier (pour la cuisine) BoGoss (pour la compagnie) contre heures de repassage (c’est bien connu que les certains mecs ne savent pas repasser)

CQFD

Au quotidien

disco queen & baby doll

C’est l’histoire de deux copines qui sont invitées à l’anniversaire de la coloc de Ma Copine Stagiaire. Le thème: D. Oui, D, comme Delphine (qui fête son anniversaire), D comme Dandy, Déesses, Domino, Dorian, Daltonien, Deux mille douze, Dexter, ou encore Desperados.

De notre côté, ma coupine (qui est une Coupine de Prépa, du à notre rencontre durant ces longues et difficiles années de classe prépa, mais qu’on appellera Steph’, car c’est son prénom) et moi même étions sans inspiration pour ce fameux dress code. Heureusement, une après midi shopping nous a permis de trouver quelques « accessoires » pour se trouver une tenue en D.

Nous nous retrouvâmes donc à prendre le métro ligne 2, direction Belleville, « déguisées » en Doll et Disco Bitch Queen. Bien évidemment, lorsque vous portez une robe à sequins brillants bleue EDF, des leggings résille et 10 cm de talons, on vous regarde bizarrement. Mais bon, heureusement un groupe qui fêtait un anniversaire avait décidé de chanter et danser dans notre wagon, attirant l’attention ailleurs que sur nos mon accoutrements (presque) ridicules.

Arrivées à Belleville, mis à part quelques « oh les filles vous êtes charmantes » lancés de loin, à contre jour et de trois quart dos (ah oué, c’est fou, les racailles ont une excellente vue lorsqu’il s’agit de filles en jupes/robes,/talons ou comment on devient top canon même à 100 mètres du moment où on dévoile ses jambes), le trajet se passa sans encombres. C’était parti pour une soirée de fowwwlie, dans un appart avec vue sur la Tour Eiffel (et oué, ma Copine Stagiaire et ses colocs sont super Hype).

Et puis vient une heure du matin que je ne saurai citer ici, même si elle n’est pas indécente, où nous nous décidâmes pour rentrer. Nous sortîmes dans la niut parisienne avec un objectif: trouver un taxi. Ce qui a l’air facile, en soi, surtout quand (comme moi) on habite juste à côté d’une borne de taxis. Sauf qu’à Belleville, un samedi soir, à trois heures et quelques du matin, tous les taxis sont pleins. Et que deux filles en robes/talons/make up qui se croient dans Sex and the City et font des signes aux taxis (pleins) pour les arrêter, ça arrête tout sauf des taxis.

(D’ailleurs, question qui aurait pu nous sauver la vie, ils sont de quelle couleur les taxis libres à Paris ?)

Voilà donc la Disco Pute (oui il faut décidément que j’assume ma tenue) et la Doll en train de faire les cent pas, et tenter d’éviter les voitures de kékés en chaleur (mais ça dort pas un kéké à cette heure ci ??). Parmi les diverses phrases entendues, et pas toujours dans cet ordre, hey les filles on vous emmène quelque part ? (4 kéjés dans une C2), je vous dépose ? (un vieux gras dans une vieille voiture moche), on bais* ? vous voulez pas bais** ? (un clodo de passage), hey salo**e !, ta mère c’est une p***e (nan mais d’où tu connais ma mère ? on touche pas à ma mère !), oh les filles vous ressemblez vraiment à des p***es (c’est récurrent chez eux ?), et enfin, le festival vient d’un gars à pieds, à moitié bourré, avec un faux air d’Orelsan, qui a commencé à nous parler, puis resté sans réponse, à commencer à nous « insulter ». Je cite: hey les filles vous êtes trop moches, et puis trop mal habillées, franchement, toi tes jambes elles sont trop moches, et toi ton vernis il est mal fait, il est moche ton vernis, et tes pieds ils sont trop moches, t’as trop d’orteils, t’as trop de doigts…

(no comment, mais j’aimerai remercier le sosie d’Orelsan pour cette liturgie de la mocheté)

Enfin, après avoir tourné dans une direction, puis dans l’autre, un taxi (libre) s’arrêta enfin. Et c’est en montant, après quelques rues, que Steph se tourna vers moi et me dit « tu vas blogguer tout ça, hin, dis moi » avec un regard suppliant. En effet, le chauffeur de taxi était tout tranquillement en train de fumer un pet.

Fin de soirée, back home, vivantes…

Ouf.

Et en bonus, ma (cheap) tenue… (CQFD)

DiscoQueen

Au quotidien

cheap top model

Samedi après midi, après avoir fait un minimum de ménage dans ma pièce mon 15m², je suis partie toute gaillarde à une rencontre photographique. Rencontre photographique, mais kessecé ? En résumé, c’est tout un tas de gens avec des gros appareils photos qui se retrouvent dans un studio pour le lancement d’un concours photo la FNAC.

(aller, hop, les trolls faites votre boulot, trollez moi bouuuuu je me fais inviter à un truc commercial bouuuu saymal)
Photo Benjamin H2

J’avoue être arrivée là,  avec mon Canon G9 (un compact expert, pour ceux qui voient pas trop ce que c’est, cliquez sur le mot), me suis sentie toute petite. Parce que bon, les gens invités, c’est plus ambiance « c’est moi qui ai le plus gros » (objectif, pourquoi, vous avez pensé à quoi.. ?). Mais en fait, il y avait là un photographe qui s’appelle Thomas Lélu et qui fait des trucs que j’aime beaucoup. Thomas Lélu fait des photos foules, des photos pas cadrées, des photos qui n’ont rien de « photographique », du moins dans les règles que l’on connait. Et Thomas Lélu est jury d’un concours organisé par la FNAC sur le thème « Récréations photographiques »: il s’agit de prendre des photos « drôles, amusantes, hors contexte, décalées…« . Et on a même le droit de faire des photos floues !! (j’en connais un à qui ça va plaire)

Nous étions donc tous et toutes là, et il fallait que des gens posent, et il se trouve que (c’est bien connu) les photographes détestent passer devant l’objectif. Le choix a vite été fait. Nous nous sommes retrouvées, Anne Laure, Leslie et moi, modèles d’un jour… Et si d’autres aussi ont posé, c’est vrai que, comme diraient certains, il y a beaucoup de bleu.

Voilà donc comment je me suis retrouvée sur les Flickr de tout le monde (ou presque, hein, c’est comme toujours « tout le monde » ça fait beaucoup), avec ma combi short EDF et mes escarpins cheap à 10€. Oui, encore une fois j’assume ma cheap attitude, je donne le prix de mes chaussures. Pour l’adresse, c’est n’importe quel magasin cheap Rue de Rome à Marseille, ou si vous êtes parisien, chez n’importe quel chinois.

Sur ce, ayant tout un tas d’autres trucs à faire, voici les liens des oeuvres des photographes. Merci à eux pour les fous rires et ces photos très drôles 🙂

Viinz

Franck Lassagne

H2 (Benjamin)

Shamir

Titlap

Pour plus d’infos sur le concours (jusqu’au 21 juillet) : www.concours-photo-fnac.com

Au quotidien

camelia-jordana sors de ce corps !

Il y a des choses qui deviennent à la mode, et on se dit « jamais je ne porterai ça« . Parce que quand c’est le début de la mode, on trouve ça ridicule, question d’habitude (enfin surtout quand on vit en province et qu’on est au courant des tendances 116 ans plus tard). Et puis qu’après, tout le monde le porte, et c’est tout aussi ridicule.

Par exemple, il y a un truc que je me suis jurée ne jamais acheter/porter : les Converses. Oué, ok, j’ai jamais vu une mode se répandre aussi rapidement, toucher autant de monde (filles, mecs, roots, fashion, jeunes, vieux…), et durer aussi longtemps. Je me souviens encore, cette étudiante américaine dans ma classe en Première, avec ses Converses roses, que tout le monde trouvaient ridicules. Et six mois plus tard, 98% de la population de mon lycée avait des Converses aux pieds (oui j’exagère, je suis née dans le Sud, on a oublié ?). Six ans plus tard, je n’ai jamais acheté de Converses, en ai porté une fois « pour essayer » dans un magasin (à Berlin, histoire que personne ne soit témoin). Je tiens. J’en suis fière. J’ai acheté des sneakers Nike Blazer WNS Mid à la place. Je les ai défoncées (dans la boue) en week end d’inté. Et puis c’est devenu à la mode aussi, mais je les aime d’amour, alors je les porte. Quand même.

(ça c’est un peu mes baskets avant. maintenant elles sont toutes déchirées, grisâtres, et j’ai honte de les montrer ici. un jour, peut être…)

Enfin.

Il y a une tendance qui m’a fait juste halluciner quand elle a commencé. Le revival eighties, avec accessoires adaptés. Parmi ces accessoires, il y a les Wayfarer. Vous savez, ces lunettes à monture noire bien large, le truc hyper parisien en terrasse, en mode lunettes de soleil, mèche et clope au bec. Ou encore la version lycéenne, grosse frange, t shirt loose/chemise, bottes et sac informe. Camélia Jordana quoi.

(Pour mes lecteurs étrangers et/ou sans télé: Camélia Jordana est une candidate de la Nouvelle Star 2009. Pour le reste, voir la photo)

Il parait que les Wayfarer c’est plus du tout in (forcément c’est sorti l’été dernier, quatre péquins les portaient, maintenant que tout le monde a adopté le truc, c’est pluis du tout hype). Et sur Camélia Jordana c’est hyper moche. Mais voilà,je devais refaire faire mes lunettes (travailler 10 heures/jour sur un ordi, ça agresse), et après avoir essayé un tas de paires sans grand coup de foudre, j’ai finalement craqué.

wayfarer

(ou comment perdre 5 ans grâce à une monture noire)

Voilà. J’assume mon côté cheap. Je porte des lunettes de lycéenne déjà dépassées.

Au quotidien · Intime & Réflexions

train à grande vitesse

Les TGV passent, rugissent sous la charpente de verre et d’acier de la gare. Avec ma mère, j’attends mon train. Pour rentrer. Ou partir. Je ne sais plus tellement. Que définir comme « chez moi » ? Mon 15m² à Paris ? Ma Provence natale ?

Wagon 7, ou plutôt voiture, c’est comme ça qu’on dit. Place 51. Dans le « bon » sens, de la marche. Dehors les dernières lueurs du soleil s’éteignent sous quelques nuages. Au revoir…

*

Quatre jours.

Mercredi soir. Gare de Lyon, mon sac, dernier appel du chef de gare. Sifflet. Voiture 7, place 41, dans le « mauvais » sens. Je regarde s’éloigner les lumières de Paris. Je regarde les champs défiler. Je rentre chez moi. Trois heures quinze de TGV comme une coupure, l’ouverture d’une parenthèse, d’une bulle. Un exil de quelques jours. Un répis. Je ne sais plus. La dernière fois -il y a deux mois- la coupure si nette avec les kilomètres. C’est moins évident cette fois. Je me débats avec des textos parisiens, je n’arrive pas à me laisser emporter par l’intrigue de Millénium, et des gamins qui hurlent derrière. Pourtant, je suis déjà chez moi. Les gens, ce côté Sud typique, l’accent, la famille aux gosses intenables, les lunettes de soleil Dolce&Gabanna.

Marseille. Ma ville. Fée Lait qui devait m’attendre n’est pas là. Plus de batterie sur mon portable. Je sors sur l’esplanade de la gare Saint Charles, il est 23h30, le ciel est couvert d’étoiles, la Bonne Mère éclairée. Il souffle un vent tiède chargé d’iode. Je respire. Je suis chez moi.

st-charles

Quelques pas en descendant les escaliers de Saint Charles, Boulevard d’Athènes, quelques bars ouverts, des kékés me proposent de m’aider à porter mon sac, m’appellent Princesse car je ne réponds rien. Canebière. Au tournant face au commissariat, rien n’a changé. Un fou grelotte en comptant je ne sais quoi sur un panneau, on voit les mâts sur le Vieux Port qui se balancent doucement pendant que la ville dort.

*

Il y a cette atmosphère particulière à Marseille. Cité populaire, cité fière, un port chargé d’histoire. Quand le lendemain je m’arrête rue de Rome dans un magasin avant de remonter chez mes parents, le vendeur me demande d’où j’arrive.

– Paris.
– C’est beau, Paris. C’est mieux qu’ici. Il y a plus de choses à faire.

Je ne réponds pas vraiment. Il y a à Marseille le temps de ne rien faire. L’envie de flâner. Il y a ce ciel immense dont j’avais oublié comme il pouvait être bleu. Il y a ces odeurs, ces gens, la mer. Il y a à Marseille une richesse rare et unique qu’il faut savoir apprivoiser.

*

Aix en Provence. J’ai laissé mon sac dans la maison de mon enfance, pris la navette de la RN8. Le chauffeur conduisait le bus scolaire quand j’allais au lycée. Je croise quelques visages familiers. A Aix, les platanes sur le Cours Mirabeau sont verts et les filles commencent à porter jupes et sandales. De nouveaux magasins ont ouvert, la Poste de la Rotonde a enfin fini d’être rénovée, mais au fond rien n’a changé. Les mêmes filles trop jeunes et trop maquillées. Les mêmes prix excessifs pour un cocktail à la BE. Les mêmes pavés pas droits pour aller jusqu’à chez MonFrère.

Un autre soir, j’irais au restaurant -un italien- et puis boire un verre à la Suite -le bar branché. Les gens sont jeunes. Les prix prétentieux. Les garçons sont des clones. Le rosé mauvais, et servi avec des glaçons. Il fait bon dehors, et je sais que lorsqu’on vit ici on adhère aux coutumes – se promener sur le Cours mirabeau le soir, payer trop cher un verre, attendre pour entrer au Mistral, où il faut payer 20€ en liquide pour de la mauvaise house et un plafond trop bas, mais où la moitié des clients sont des habitués qui tapent la bise au videur et ne payent pas l’entrée. Après quoi on ressort, puant la clope et la transpiration, pour rentrer en zig zag jusqu’à chez soi. La nuit est calme, les rues étroites, il y a encore du monde sur le Cours Mirabeau.

mars-06-024

*

Lorsque je rentre, après cette dernière journée passée entre les pins et les collines, presqu’au pied de la Sainte Victoire, il y a en moi quelque chose d’appaisé. Le TGV vient de Nice, je serais bientôt à Paris. J’ai attrapé des tâches de rousseurs et quelques couleurs, j’ai mal au ventre, un peu, d’avoir trop mangé, trop bu. Décrochage. J’ai traversé avant de partir le village où j’ai grandit – rien n’a changé, ou des détails, nouvelles maisons, façades rénovées, arbre coupé. Les souvenirs restent les mêmes.

Passé Valence, le TGV roule désormais dans l’obscurité. Je repense à une histoire de trente minutes gagnées sur ce trajet – est ce que la coupure aurait le temps de se faire ? Dans le train, les gens sont bronzés, mais c’est déjà Paris. Je referme la parenthèse…


Au quotidien

sushis time

Ce soir, j’ai mangé des sushis avec mon Troll du jour et UnBlog. Une histoire de Twitter et d’Hippopotamus, il ne manquait plus que Woumpah, mais il était déjà occupé ailleurs (je ne sais pas où, UnBlog ne nous a malheureusement rien dit).

Certains dirons sûrement que c’est bizarre, de manger avec le Troll qui m’a agressée si violemment il y quelques heures à peine, et UnBlog qui, il va sans dire, est aussi un con. Mais c’est peut être là toute la complexité de l’être humain (ou du moins de moi), tenter de comprendre certains mystères de la vie tels que « mais pourquoi Malau vient il me troller ? » ou encore « UnBlog est il vraiment ce qu’il reflète dans ses posts ?« .

Je vais tout d’abord faire une petite parenthèse à l’attention de mes lecteurs non geeks. Un Troll, c’est Malau, ou ce Fab’ passé sur mon post sur Victorinox il y a quelques temps. Le Troll est un emmerdeur, un empêcheur de tourner en rond, un fouteur de merde, un déclencheur de polémiques, un mec qui vient donner un coup de pied dans la fourmilière et aime à observer le résultat, envenimer les choses, asséner des vérités gratuites et relancer des vieux débats plus ou moins oubliés. Le Troll aime particulièrement les billets sponsos, car bien souvent le Troll, loin d’être étranger à ce monde, porte un regard acerbe sur ces pratiques, et là où d’autres observent et se taisent, il aime à s’exprimer, en n’ayant pas toujours toutes les cartes en main.

Ma rencontre avec UnBlog avait déjà eu lieu il y a quelques semaines, et ne m’avait pas laissé sur un bon sentiment.  Pourtant, je ne suis pas rancunière, ou susceptible, et je suis très curieuse. C’est pourquoi j’ai ré-accepté cette proposition (un peu à l’arrache) de manger ensemble ce soir, et parce que c’était juste à côté (aussi) (et syrtout) (j’avais la flemme de cuisiner).

Que retirer de cette soirée… Je crois que ce resto de sushis est le lieu des  conversations. J’y vais manger parfois avec le BCBG, pour écouter ses monologues éclairés (qu’il croit). Ce soir encore, le pauvre chinois/japonais a subit nos discussions véhémentes.

Le Troll, t-shirt rebelle, s’avère un défenseur de la créativité et de l’innovation dans la publicité. Un puriste, un parallèle à faire avec Woumpah peut être (Gobelins oblige), ou d’autres anti publi rédactionnel qui se reconnaitront. Des idées que je rejoins, mais une certaine blase en moi qui se permet d’accepter. Quant à UnBlog, toujours force d’idées, extrême, radical, des discours pas inintéressants et des théories pas infondées, mais l’absence de démagogie dans la façon de dire qui rend chaque mot dérangeant.

De débats d’idées en échanges de points de vue, je ne sais pas vraiment si tout ceci a mené quelque part. Je soutiens toujours ma cause. Le Troll continuera de troller. UnBlog, malgré toute l’intelligence dont il est capable, restera un con, de part ses difficultés à communiquer, et ses idées toutes prêtes sur le monde et les gens (oui j’assume, je lui ai dit en face). Et il mange ses sushis avec les doigts, tandis que Malau mélange le wasabi à la sauce soja. Il n’empêche, ce fût agréable. Même si décidémment, la bière japonaise est dégueulasse.

Et, chers Troll et UnBlog, voilà, je ne fais pour une fois pas dans le conciliant.

Au quotidien

mon ordi chéri, c’est mieux que jésus

(profitez, l’athée que je suis ne remettra plus souvent une image de Jésus sur son blog)

Hier soir, j’ai réappris à écrire ressusciter. Rigolez, c’est comlpiqsué, comme mot. Avec des S et des SC et des C partout, que tu sais plus où les mettre. Et faut avouer, j’ai pas été une accro du catéchisme, suis tout juste baptisée, et c’est pas faute à mes cheffes scoutes d’avoir tenté l’évangélisation.

Quoique je vais peut être me mettre à croire. En une puissance supérieure. Peut être pas Dieu et le Pape (c’est bon, les Benoit j’ai déjà donné), mais au moins un truc qui plane dans l’air et qu’on n’explique pas.

Car mon ordi chéri est ressuscité.

Du moins, sa carte son.

Vers une heure très tardive, je me promenais de site en site, quand soudain, un bruit différent de la voix insupportable perturbée de Lady Gaga vient troubler ma quiétude. Mais qu’est ce ? Me dis je à moi même (bah oui, seule dans mon 15m², j’ai bien pensé parler à mon Nounours, mais non, et personne connecté sur MSN, même mes amis d’Outre Atlantique n’étaient point connectés). C’est là que je percute. Le son, étouffé par ma couette (orange IKEA), venait du tréfond de mon ordi chéri…

IL PARLE !! IL S’EXPRIME !! IL BRUITE !!

Je me suis empressée de Twitter cette nouvelle. Le coeur en joie, il est revenu ! Je n’ai donc pas à l’apporter en réparation. Ni à sortir 949€ pour un MacBook. Ni à laisser se battre comme des animaux les défenseurs d’Apple contre le Grand Méchant Microsoft (et par la même essayer de comprendre pourquoi et comment les arguments pour et contre sont nés).

Ceci était un post inutile. On est mardi, je suis fatiguée, j’étais au Queen voir Antoine Clamaran samedi soir (merci YouGether, et Viinz :)), et j’ai plus l’âge. Mais j’y reviendrai.

(j’espère aussi que vous avez apprécié ce post très… succin)