Au quotidien

frange

OK ce titre ressemble tellement à celui qu’une bloggeuse mode pourrait mettre sur un tel post. Je suis désolée, je vais aller me faire lapider sept fois avec des bagues animaux H&M et réciter deux avé Lanvin pour la peine. Bon. Ca y est c’est fini on passe à autre chose ?

Parce qu’aujourd’hui on va parler de ma tête, donc, ou plutôt MES CHEVEUX.

(oui c’est un post égocentré, pardon) (et puis tu vas lire jusqu’au bout car il y a une surprise si t’es sage)

(bon)

Comment te dire de manière simple que je fais partie de ces filles qui ont une histoire capillaire… compliqué. Fille et petite fille de coiffeuse (oui les mêmes qui un petit côté maniaque de la propreté), il y a une certaine ascendance du cheveu qui pèse sur moi. Et donc pour simplifier les choses, disons que depuis mes 14 ans j’ai connu à peu près toutes les longueurs et toutes les couleurs de cheveux qu’on puisse imaginer sur une tête comme la mienne, avec plus ou moins de réussite.

A la base, je suis née blonde. Oué oué. J’ai eu les cheveux longs (très longs) pendant des années, jusqu’à ce printemps de collège où j’ai décidé de… tout couper. Court.

Bon, ont suivi de longues années d’adolescence où mes cheveux ont connu des colorations, du violine au blond méché rose, en passant par le roux/orange (coloration violine en cours de disparition), du long devant court dans la nuque, carré court, carré plongeant, franche asymétrique, pas frange, pour revenir (enfin) à mon blond originel accentué (je te passe les heures de balayage – merci maman), et une tête à peu près portable (la faute aux entretiens d’écoles de commerce).

ceci est un chien fou

Et puis un Noël sur un coup de tête (c’est le cas de le dire) je suis rentré chez mon coiffeur préféré et j’ai demandé à devenir brune, avec une frange.

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Au quotidien · Chroniques

l’enfer de l’open space

Il y a un an, si on m’avait demandé ce que je pensais des open space, je t’aurais dit que je trouvais ça fun. Ambiance décontractée, fous rires entre collègues et communication d’équipe. Au top.

Ca, c’était avant que MaBoite ne devienne une Grosse Boite (enfin grosse, je me comprends). La faute à la croissance du bizness, à l’augmentation des effectifs, à la réorganisation de la boite, on a fini par déménager. Alors c’est cool, de déménager, quand tu passes d’un bureau qui ressemble à une boutique où tout le monde entre en croyant que tu es un cyber café (nan nan, juste un start up. c’pour ça qu’on a des ordis) à des super locaux modernes, lumineux et colorés avec PS3 et BabyFoot, c’est une sacrée évolution. Surtout du côté des chiottes (si tu vois ce que je veux dire).

Mais voilà, après quelques semaines, la joie de parcourir des kilomètres pour aller se chercher un café ou fumer une clope et l’engouement pour FIFA 2011 retombe un peu. Tu réalises qu’en fait, un open space, plus c’est grand, moins c’est cool. Parce qu’avant, quand tu trouvais un site à la con avec des photos de bloggeuse mode moche, tu envoyais un petit mail à ta voisine de droite pour lui filer le lien, et vous rigoliez comme deux débiles en vous moquant allègrement. Avant, quand tu voulais pousser un peu le son sur « La Bamba Triste » en chantant, ça n’embêtait que quelques personnes, qui mettaient leur casque le temps de la chanson. Avant, quand tu allais aux toilettes, tu partageais cet évènement.

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Au quotidien

je suis corpo, et alors ?

Aller, hop hop hop, un post à polémique ! (ou pas)

Je vous parle rarement de MonJob sur ce blog. Il y a une raison à ça: je suis ici de façon ‘anonyme’ (même si je ne cache pas mon visage ou que je raconte ma « vraie » vie romancée), et surtout je ne tiens pas à tout mélanger. Comme je travaille d’autant plus dans le joli milieu des blogs et de la comm,  et si certains d’entre vous connaissent ma véritable identité professionnelle, je préfère que chaque chose reste à sa place. Ce blog est mon blog à moi, perso, et mes blablatages n’engagent donc que moi.

Pourtant aujourd’hui je voudrais vous parler de quelque chose qui concerne de très près MonJob. Car oui, ceux qui me connaissent un peu pourront le confirmer, je suis corporate. J’ai envie de dire « heureusement », car vu que mon boulot et ma vie privée se télescopent souvent (j’ai des amis bloggeurs et je parle de blogs et de stratégies de comm’ en soirées), autant aimer ce que je fais !

Mais voilà, au delà de l’amour que je porte à MonJob (disons que j’aime le domaine dans lequel je bosse), j’ai une foi indéfectible en ce que je fais et dans les messages et valeurs de mon entreprise. Alors bien sûr je reste réaliste et consciente que tout n’est évidemment pas rose, et il y a (comme partout) des pros et cons au business model que nous proposons (qui est loin d’être universel), mais ce n’est pas pour autant que je vais cracher dans la soupe. Je le dis haut et fort: oui, je suis fière de faire partie de cette boite. Oui, ça me fait mal au coeur (et ça me touche « personnellement ») quand des gens critiquent (souvent de façon injustifiée) notre travail et façon de faire. Oui, je suis très attachée à ma boite et si je venais à la quitter pour une raison X ou Y, je crois que je garderai toujours une mentalité et une forme d’appartenance à « MonJob », car c’est là que j’ai été formée et que j’ai découvert ma « vocation » pour ce job.

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Au quotidien · Chroniques

gastro™

Cette année, j’ai testé pour vous, en totale non exclusivité, un super régime digne des plus grands. Découvrez grâce à The Stage Door comment perdre les kilos superflus accumulés pendant les fêtes, grâce à une méthode vieille comme l’humain ! Une solution rapide et efficace, agissant en 24 à 48 heures, pour dire enfin ‘STOP’ aux excès des fêtes de Noël*

*Valable dans la limite des personnes contaminées autour de vous, et pour tout type de période un peu chargée gastriquement

Mode et voie d’ administration:

La GASTRO™ est très simple d’utilisation. Tout d’abord, invitez une amie venant de loin (de Tours par exemple), qui aurait fréquenté de près un bébé (son neveu, par exemple), qui aurait été lui même sous l’emprise de la GASTRO™. Veillez à ce qu’elle soit en bonne santé, et qu’elle participe autant que tous les invités à la fête (il ne s’agit pas de lui gâcher son Réveillon non plus !). Lorsque la crise survient (chez elle), ne restez pas loin. Occupez vous d’elle, du seau, des toilettes, tenez lui les cheveux, si ça va trop mal, appelez quand même le médecin (SOS médecin un 1er janvier c’est sympa). Soyez à ses petits soins, c’est votre amie, et en plus, elle vous permettra d’attraper la GASTRO™ (qui n’est pas en vente libre).

Le contact avec un enfant en bas âge lui même contaminé peut accélérer le processus (la GASTRO™ présente chez les plus jeunes semble être plus efficace que celle chez les adultes, contre laquelle vous risquez d’être immunisé).

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Au quotidien

deux mille dix

C’est vachement court, écrit comme ça. J’aurais pu faire un genre de MMX latin, ou l’écrire en allemand (zwei tausend und zehn). 2010 a été une année plein de choses, des bonnes, des mauvaises, mais surtout des bonnes. Alors je dirai que ça a commencé en 2009, ou même avant… mais bref.

L’an dernier, 2009 se clôturait sur un post sur les macarons, et un post sur… les bas auto fixants. Oué oué. En parlant de bas auto fixants, c’était un stagiaire qui avait sorti une énormité sur le sujet. Ce stagiaire est parti, d’autres sont venus, certains sont partis, d’autres sont restés. Certains sont devenus des amis. D’autres sont arrivés, et c’est aujourd’hui leur dernier jour, et je pleure toutes les larmes de mon corps, parce que bosser 6 mois avec des gens géniaux, surtout quand tu es supposée être leur ‘boss’ et que tu te marres avec eux, c’est un truc qui a de la valeur.

On en arrive là. A l’orée de 2011, une soirée 80’s pour passer le pont, une demi journée de travail. Lorsque je me retourne pour faire un bilan de cette année, je reste un peu dans le flou. Dur de décider du bon, du mal, je déteste les points obligatoires et les pit stops décidés. Il y a pourtant une liste, les choses qui ont marqué cette année, les choses vécues, les rencontres, les coups de coeur, les évènements qui marquent.

Des voyages… Rome, Londres, Stockholm, Copenhague, Berlin. New York en Novembre 2009. La Gwada en Mars 2011.Des week ends entre Aix et le Sundgau, Deauville, la Savoie, le Gers , Lyon.

Des rencontres… et des amitiés qui naissent. Je pourrais citer des prénoms au lieu des blogs (pour changer), Léa, Mylène, Nico, Anne Laure, Benj’, Joseph. Ceux qui sont toujours là, aussi. Ceux qui reviennent de loin, ceux qui s’installent à Paris. Ceux dont qui font leur coming out. Ceux qui sont loin et qu’on ne voit plus assez.

Un déménagement/emménagement. Un super appart. La vie à deux.

Des spectacles, concerts, sorties, soirées, découvertes, cinéma. Merci UGC Illimité. Merci les invits de blogs. Merci le Garçon pour les (bonnes) idées.

Une (double) fusion, des nouveaux locaux, des nouveaux collègues, des rencontres (encore), beaucoup de boulot. Six mois de fous avec une équipe qui mènera en Décembre à…

Une promotion. Deux ans à MonJob, où le hasard m’avait menée, un boulot qui me passionne (tout le monde n’a pas la chance de savoir pourquoi il se lève chaque matin, je mesure la mienne), la confiance de MesBoss.

Un nouveau sport, Paul me tue chaque semaine, et ça m’avait manqué.

Des kilos de fringues, un carrot pant, des compensées, des paires de talons, escarpins, sandales, bottes, baskets, jean, pull, cachemire, laine, couleur, noir et blanc.

Du superficiel, du profond aussi, une vie dont je n’aurais même pas imaginé qu’elle serait mienne un jour. Pour 2011 ? Je reprendrais la même. En mieux.

Bonnes Fêtes à toi Petit Lecteur, Petite Lectrice. Merci d’avoir été là, plus ou moins fidèle, cette année !

(voilà je vous laisse avec le gif animé le plus kitsch/lol cat que j’ai pu trouver)
Au quotidien

noëlstalgie

Noël, c’est passé trop vite. Entre deux TGV, quatre jours de RTT, un peu de neige et beaucoup (trop) de Mistral. En arrivant à Aix TGV, toujours ce parfum de Provence qui remplit les poumons. Ca ‘sent’ quelque chose, l’air chargé d’odeurs autre que la pisse et la pollution. Quinze degrés vite remplacés par un vent comme on en a que chez nous, un soleil étrange au réveil le matin.

Entre un bon bouquin, mon chat (qui m’a rapporté des « cadeaux », souris et oiseau déposés à mes pieds, espèce de monstre griffu), un feu de cheminée. Les ruelles d’Aix pas si pleines en cette veille de Noël.  Les amis qu’on revoit. Les cadeaux de dernière minute. Le sapin à faire, la crèche à compléter. Les derniers cadeaux arrivent à l’heure dite, merci la Poste (oui, il faut le dire). Patates de Quéménès au long voyage, Archiduchesses colorées. Faute de bananier on se tournera vers une orchidée.

Des jeux de logique, escape room et Machinarium. Des lectures, L’Origine de la Violence, Fabrice Humbert. Des heures de train, bordel à Lyon, grand ciel bleu. En Savoie la neige est fraîche, et la croûte au fromage ne suffit pas à me réchauffer. Trop de nuages, l’appel de la sieste se fait sentir.

Dans le train du retour, six jours sont passés. Trop vite, pourtant. Noël ne dure qu’une seconde, à l’échelle des mois qui passent si vite. Dans mon sac se baladent un tas de cadeaux, bouquins, chocolats, théière, verres à champagne, appareil photo. Déjà 2011 dans quelques jours, j’écoute en boucle la BO de ces dernières semaines, je compte les capitales de l’année qui vient de s’écouler, et en planifiant mes voyages des prochains week ends, je rêve d’une île à la végétation luxuriante et aux plages de sable fin.

Ce n’est pas si loin. Dans une demie année, j’aurais 25 ans.

Blues post Noël quand tu nous tiens. Reviens l’été, reviens…

Au quotidien · Voyages

treize desserts

Petit lecteur, petite lectrice et autres santons de la crèche,  ceci est un message pour vous dire que dans une heure, je serai dans un TGV, direction mon Sud natal.

Là bas, la tradition voudrait qu’on mange 13 Desserts pour Noël, et que dans la crèche, il y ait des moutons et un berger. Là bas, j’ai Internet mais il y a de fortes chances que je ne sois que peu connectée, la faute au champagne, aux dernières courses de Noël, aux copains qu’on a pas vu depuis un an, la faute à la famille, à la mer et au ciel bleu, aux odeurs de la garrigue, la faute à la vraie vie.

Après chez moi je remonte dans un TGV pour rejoindre la neige, la vraie, celle qui reste blanche des jours entiers, celle qu’on mange quand on tombe tête la première. Quelques jours en montagne, prendre l’air… respirer avant de retrouver Paris.

Petit lecteur, petite lectrice, et autres Rois Mages, ce petit post pour te dire que je risque de ne pas être très présente par ici, mais que je te souhaite un très joyeux Noël/Annoucka/tout ce que tu veux. Evite la crise de foie et supporte bien les grands parents/gamins qui chouinent partout.

Je te dis à la semaine prochaine…

si tout va bien, dans quelques jours, i might be there