Syndromes

la fille heureuse en amour

Il y a des gens qui, vus de l’extérieur, ont l’air d’être faits pour être en couple. Ne souriez pas, ce post ne transpire pas pas la fille frustrée (merci de vous inquiéter pour moi, ma vie va plutôt bien côté frustration), je suis sûre que vous voyez de quoi je parle. Je précise.

Les gens faits pour être en couple, ce genre de gens qui s’embrassent baveusement juste à côté de vous dans le métro et ne se lâchent jamais la main. Ce genre qui s‘appellent des heures au téléphone et s’envoient 100 textos/jour. Ce genre de personnes qui sont ensemble depuis une éternité (ou au moins depuis le collège/lycée/prépa/fac rayez la mention inutile). Ce genre de fille/mec qui ne parle que de son mec, et Mamour  ceci, et Mamour cela, et vous savez pas ce que Mamour m’a offert hier soir ? Ce genre de couple qui tient, coûte que coûte ,même à distance, même en baisodrome école de commerce ou à 10 000 km l’un de l’autre.

Oué, ce genre de couple débecte. Et pourtant, il faut le dire, on est tous (au fond) un peu jaloux. Car quiconque ayant connu un minimum de relation sait à quel point c’est difficile de trouver cette entente cordiale et (semble-t-il) parfaite. Mais bien souvent, derrière cet amas de guimauve et bisounours, si on gratte un peu, on se rend bien vite compte que tout n’est pas rose.

Je crois surtout qu’il y a deux catégories de gens. Ceux qui sont faits pour être en couple, et ceux qui ne le sont pas. Je m’explique.

Il y a des gens qui, dès leur naissance, semblent avoir été conçus pour procréer. Pour procréer il faut être deux. Et pour élever la progéniture aussi. Ces gens là sont de la catégorie 1: les gens faits pour être en couple. Pour ces gens là, pas de doute à avoir: quand on sort avec quelqu’un, l’objectif ultime, c’est mariage et enfants. On ne couche pas le premier soir (of course) et la fidélité est de mise (of course aussi !). Généralement le couple est une évidence. Dès les premiers jours, tenage de main dans la rue et présentation aux parents sont de rigueur. Un exemple de ce type ? Norbert et Guyslaine. Mais oui, de l’Amour est dans le Pré (et si vous connaissez pas, tant pis !).

Pour cette catégorie, tout semble facile. Rien ne vient remettre en cause les valeurs fondamentales qui régissent et structurent le couple: construire quelque chose ensemble. Economiser. Se marier. Acheter. Procréer. Fidélité.

Et il y a la deuxième catégorie, constituée des « autres », ceux pour qui le célibat n’est pas vécu comme une immense recherche de l’homme/la femme de sa vie, mais comme un terrain de jeu. Ceux pour qui le célibat ne rime pas avec abstinence (loin de là !). Ceux qui sont toujours étonnés de rester plus de trois mois avec quelqu’un. Pour ces gens là, le couple est une notion étrange. Etre deux se résume bien souvent au s*xe, et à un tas de positions. On peut évidemment partager cinés, restos, voyages, et d’autres, mais prendre un appart ensemble ? Tu es fou ? Continuer une relation à distance ? Pas question !

Pourtant, parfois, le clan des Célibataires passe du côté obscur. Car les Célibataires ne sont pas des coeurs de pierre, loin de là, s’ils ont acquis ce mode de vie c’est par conscience de leur incapacité (souvent) à construire, et par rejet de l’immobilité. Mais bien tapis au fond de ces Don Juan, se cache une envie non assumée de famille, enfants, break et labrador. Lorsqu’un Célibataire tombe amoureux, c’est presque la fin du monde. Ou une telle évidence que ça en devient flippant. Car pour un Célibataire, comment gérer ça ?

Il faut apprendre à être fidèle. A faire des plans sur l’avenir. A penser à deux. Et ça n’est pas forcément évident. C’est là qu’on se dit qu’en fait, c’est galère, le couple. Mais on s’accroche quand même, parce que l’envie bien cachée de pour une fois savoir où on va et surtout avec qui remonte de plus en plus. Que c’est chouette d’avoir quelqu’un sur qui compter, surtout quand les amis commencent à ne plus sortir (parce qu’eux aussi sont en couple! c’est une épidémie !). C’est là qu’on discute avec les couples « parfaits », et qu’on se rend compte qu’en fait non, rien n’est parfait (sauf peut être Norbert et Guyslaine, mais c’est une autre histoire).

Le temps passe, on s’observe et soudain on se rend compte que la fille heureuse en amour, c’est nous.

N.d.l’A.: Non ce post je justifie pas les déclarations dégoulinantes et autres sucres d’orges à l’anis et petits noms ridicules. Non je ne ferai pas ici l’apologie de ces horreurs de gif animés plein de coeurs qu’on trouve sur Google image en tapant « heureuse en amour ». Je vais faire une overdose là. Au secours !!!

Edit: ce post est à prendre au second degré, hin, voir les coms à ce propos, mais je ne catégorise pas non plus à ce point et TOUS les couples ne sont pas bisounours (ouf !!) d’ailleurs il y a des célibataires bisounours. Aussi. 🙂

Syndromes

le syndrome du sextoy

J’ai eu envie d’écrire ce post suite à un article sur le blog Ra7or, que je vous laisse tout simplement découvrir par vous même comme des grands (clique ici avec un doigt, ou deux, ou trois, ou ta main, c’est selon). Car en effet, si beaucoup de choses ont été dites dans ce post, ce n’est que la vision mâle de la chose. Du point de vue d’une fille, il y a aussi quelques règles à respecter, et quelques points à vérifier pour une optimisation totale de la relation.

D’abord, posons la définition. Qu’est ce qu’un Plan Cul (PC)? Pour certain(e)s, le PC, ou PCR pour les réguliers, c’est quelqu’un avec qui on ne sort pas, mais avec qui on partage quelques autres bons moments (sexe, drogue et rock’n’roll, mais pas seulement). Les raisons qui poussent en général les deux parties à se fréquenter de la sorte sont diverses, et viennent bien souvent de l’initiative du mâle de ne pas vouloir s’engager et d’éviter tous sentiments mielleux et inutiles pour arriver à ses fins (les sentiments et l’officialisation amenant à une relation d’exclusivité, de jalousie, et d’obligations, chose que le mec qui ne cherche que du sexe refuse).

A ce niveau, j’aimerai mettre les choses au clair: mesdemoiselles, ce genre de situation n’est pas un PC. R ou pas R, un PC doit rester un PC. Et comme il est si bien souligné dans l’article de Ra7or, toute dérive de la ligne directrice pousse inévitablement (ou presque) à un attachement d’une des parties (et bien trop souvent le côté femelle, cause que nous autres avons du mal à séparer sexe et psyco – donc sentiments). Un vrai PC doit se contenter de C. Sinon, on est borderline, et même si les choses sont claires, on s’expose à de terribles poursuites (voire même à des douleurs difficiles à surmonter lorsque l’affaire s’arrête).

Il y a donc quelques règles à respecter, pour que la relation de PC(R) se passe bien. Car le PC doit, sur tous les plans, être comparable à un Sextoy. Efficace, discret, là quand on en a besoin. Et c’est tout ce qu’on lui demande.

D’abord, la première fois. Il n’est pas question qu’un futur Sextoy vous fasse la cour. Non, allons en à l’essentiel. Deux personnes majeures et consentantes ont une envie commune: dites le ! Et qu’on évite de faire semblant, pas besoin de long discours pour savoir si le feeling passe. Une nuit suffit (voire moins que ça !).

A ce stade, il est essentiel que le Sextoy remplisse sa fonction première: vous satisfaire. Si le Sextoy n’est pas efficace dès la première nuit (ou jour, c’est vous qui voyez), pas besoin  d’insister (aller, soyons gentille, s’il est super top canon, et qu’il était bourré ce soir là, on lui laisse le bénéfice du doute et on s’en fait une deuxième, au moins pour être sûre). De votre côté, évitez de laisser s’épancher votre besoin de tendresse. Le Sextoy n’est pas là pour ça. Si vous voulez du C, assumez. Si c’est pour combler autre chose, changez de cible !

On en vient donc à LA règle. Pas de câlins. « Les câlins, ça fait s’attacher » disait un Sextoy. Et il avait raison. Attention, pas de câlins, ça ne veut pas dire que le Sextoy doit être une brute sauvage ! Non, un mélange de fermeté et de respect suffit.

De même, je suis pour que le Sextoy dorme dans votre lit. Tant qu’il s’en va au petit matin, et qu’il ne prend pas trop de place (ne ronfle pas, ne laisse pas de poils…), c’est quand même plus agréable de s’endormir à côté de l’objet de votre plaisir après l’amour. De même, le Sextoy idéal ne s’endort pas juste après le C. En bon gentleman (et en plus de vous faire jouir), il tiendra éveillé jusqu’à votre endormissement, prêt éventuellement à discuter un peu de tout et de rien. Surtout de rien: le Sextoy n’est pas votre psy, et inversement. Contentez vous de conversations du type potins (idéal si vous avez du monde en commun) et partage d’expériences persos passées.

Pas de câlins, donc. Et pas de sorties, pas de resto, pas d’effusions de sentiments en public, non, lorsque vous croiserez le Sextoy dans les couloirs de votre école/fac/entreprise/rue/soirée bloggeur/autre (rayez la mention inutile), vous lui tapez gentillement la bise. Aucun besoin de cacher que vous vous connaissez: ce serait stupide, puisque tout le monde – ou presque – vous a vu vous pourlécher la bouille à la dernière soirée, ou discuter à côté de la machine à café du 3e. Toute négation d’une relation quelconque serait donc un aveu transcendant de l’existence d’un quelque chose de louche entre vos deux êtres. Le Sextoy s’assume, donc. Et selon le milieu, il est même de bon ton que d’annoncer (plus ou moins) la couleur. C’est assez louche si vous vous tapez la bise comme deux potes la journée, et qu’une fois en soirée (alcoolisée) on vous retrouve sa main sur vos fesses, et on vous voit repartir bras dessus bras dessous.

Le Sextoy doit bien évidemment aussi vous assumer. Un mec qui vous cache, c’est louche. Alors ok, on ne crie pas sous les toits que oui effectivement ce mec est une bombe au lit (même s’il ne paye pas de mine comme ça, pas envie de partager) et que c’est la rumba dans votre chambre un soir sur deux (jamais tous les soirs !!), mais bon, il ne faut pas avoir honte. Cherchez à comprendre le pourquoi il refuse de le dire: copine officielle ? il vous trouve trop moche pour lui ? ses potes vous trouvent conne ? Virez le ! Il ne vous respecte pas. Si c’est une question de milieu et de ragotages, ça se comprend déjà mieux: autant éviter de passer pour une trainée qui s’envoie en l’air juste pour le plaisir.

Le Sextoy doit être disponible. Pas à chaque fois que vous lui envoyez un SMS, non, mais au moins quelques soirs par semaine, ou du moins suffisemment pour contenter votre (et sa) libido et entretenir une certaine hygiène de vie. S’il vous oppose plusieurs refus, inquiétez vous. A l’inverse, vous devez vous aussi pouvoir répondre à ses demandes. Apprenez à reconnaitre le fameux signe du texto « kess’tuf ? » ou en français -presque- correct: « tu fais quoi ce soir ?« , qui annonce l’envie du Sextoy de finir sa soirée (vers 23 heures minuit)  dans votre lit.

Dernier point: le Sextoy a une durée de vie limitée. Il y a un jour, en effet, où l’intérêt s’étiole. Baser une relation juste sur du C, c’est assez difficile. On finit par se lasser, même si le Sextoy, à force de nuits passées, est devenu un bon copain, on reste limité. Il est donc temps, à un moment où à un autre, d’arrêter. L’impulsion peut venir du Sextoy, qui décide qu’il a envie d’un truc « sérieux », ou de vous, qui rencontrez quelqu’un d’intéressant.

Quelque soit la raison, il ne faut pas pleurer. Le Sextoy est là, on se recroise, on se dit bonjour ça va, et il reste le souvenir de bons moments partagés. Si le Sextoy a bien rempli son rôle, il nous aura aidé à traverser une période de vide, à passer à autre chose après une relation, voire à découvrir des nouveaux aspects de votre sexualité. Il devrait aussi conserver le respect qu’il a eu pour vous jusque là (càd ne pas aller vous trasher et répandre vos désirs sexuels les plus intimes parmi votre entourage commun – ou non).

Alors evidemment, il y a parfois quelques écarts à ces bons fondements. Oui, le Sextoy peut venir seulement dormir chez vous. Oui, un soir où, complètement bourré, il vous appelle pour vous demander asile (chez lui c’est à l’autre bout de la ville, et non il n’est pas en état), vous pouvez l’héberger, même si il n’y a plus rien de sexuel entre vous depuis un mois, et qu’il décide soudainement d’aller vomir en reveillant toute la coloc (à ce point vous le laissez se démerder, hin, on offre déjà le lit, faut pas pousser non plus). Vous pourrez, au réveil, lui rappeler pourquoi il s’est reveillé dans votre lit, et que non, il ne s’est rien passé à part son tapage nocturne. Vous avez au passage un petit rappel de sa tête du réveil, et un tas de raisons de ne plus le trouver sexy du tout.

Voilà. Je termine ici ce post, en rappelant à toutes les demoiselles qui me liront les mots clés d’un bon Sextoy: efficacité, discrétion, disponibilité, respect. Tant que vous modérez vos ardeurs sentimentales, vous éviterez toutes prises de tête inutiles et pourrez continuer à profiter de ses compétences.

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le syndrome de la salle de bains

OU: pourquoi les filles préfèrent dormir chez elles plutôt que chez les garçons.

(NDLR: Afin de garder un ton adapté au lectorat parfois jeune de mon blog, et de ne pas plonger dans la vulgarité de mots qui veulent dire … ce qu’ils veulent dire… j’utiliserai dans ce post le mot « dormir » pour désigner toute activité à deux se pratiquant dans un lit. Dont « dormir »)

Il parait que… les filles préfèrent dormir dans leur lit que dans le lit de leur copain (d’un an ou d’un soir, qu’importe). Légende urbaine, mythe, les raisons peuvent être diverses et variées, à commencer par la première (on m’accusera encore de misandrie, non, c’est juste une idée « comme ça »): la propreté. Je ne m’étendrai pas sur des histoires de poils et de changements de draps, et au delà du simple lit, l’appartement tout entier d’un garçon est mine de raisons pour la fille de préférer son lit/son appartement à celui dudit garçon. Mais reprenons du début…

Il arrive donc un jour à toute fille d’un âge dépassant la puberté et à la vie sociale à peu près normale de quitter sa douce chambre pour aller dormir chez un garçon. Alors parfois c’est prévu, et on part gaillarde avec le sac/trousse de toilette/string/make up, et parfois non. Jusque là, on était jeune, et on voyagait léger. Mais passé un certain âge, nous autres demoiselles un tant soit peu apprétées, avons besoin de quelques accessoires subtils mais nécessaires à notre bien être et à la révélation de notre beauté intérieure.

C’est donc avec difficulté qu’une fille se retrouve à dormir « par hasard » chez un garçon. Elle s’attend déjà à ne rien trouver pour se démaquiller (cotons ? lotions démaquillante ? ), et s’apprête à dormir avec une couche plus ou moins épaisse de fond de teint/mascara sur le visage – cette situation est amplifiée lors d’une rencontre en soirée, où il est bien connu qu’on se maquille plus. A quoi s’ajoute l’absence de vêtements confortables pour dormir. Alors bon, c’est assez simple, vous me direz, un t-shirt et on n’en parle plus. Oui mais voilà, là où ces messieurs s’épanouissent dans leurs boxers en coton, nous subissons le string, ficelle inconfortable qui s’incruste dans la peau dès qu’on tente une position allongée/foetus (debout/assise c’est confortable cela va de soi).

A cela s’ajoute la température. Oui, les filles sont frileuses et les garçons des warriors de l’âge de glace (nooonnn c’est pas DU TOUT cliché !). Alors quand en plus de nous présenter une fine couette d’été (si ce ne sont pas des draps) le garçon crie au scandale dès qu’on ose approcher nos pieds froid – Ahhhhh mais t’as les pieds gelés ! – ou qu’on ose une tentative de se coller à lui – Pousse toi j’ai chaud ! -, la nuit s’annonce longue (et voilà comment on se retrouve à faire autre chose que dormir pour tenter de se réchauffer).

Enfin, il est tard, le matelas est à peu près confortable, on finit tout de même par s’endormir. Au réveil, le garçon est devenu un peu plus poilu, un peu plus piquant, et tente désespérément de se rapprocher (ah non, nous c’était hier soir qu’on avait froid !). Le moment du lever arrive, et il est temps d’affronter LA pièce ultime, dernier refuge du garçon dans ses retranchements: la salle de bains.

Premier pas: la douche. Là où dans une salle de bains de fille trônent six gels douche, deux shampoings, deux après shampoing/masque/démêlant/coiffants/lissant, un truc visage, un savon pour les pieds, un gommage, deux rasoirs + mousse à raser, quatre fleurs de douche, et j’en passe, chez le garçon on trouve…  LE mono gel douche/shampoing/gel de rasage/qui rend beau/qui sent l’homme Axe. Chez d’autres, un savon de Marseille. Entre sentir l’homme Axe et avoir la peau qui tire… Et c’est pareil pour le déo ! Super de sentir le Mennen, le Axe ou le Plzyboy toute la journée…

Avec un peu de chance, la fille a prévu quelques affaires et… tente de se maquiller devant le miroir. Je dis bien tente, car chez les garçons, il y a toujours un ENORME lavabo devant le miroir, aucune lumière correcte autour du miroir, quand ledit miroir n’est pas perché à 6 mètres au dessus de la taille (normale pour une fille) de la fille. Et je n’amène même pas la question du miroir en pied: il n’y en a pas. La fille a donc juste intérêt à avoir assorti sa tenue au préalable. Et à gérer le mascara « de loin ».

Dernière étape: le petit déjeuner. Evidemment, le garçon n’a pas de thé. Ni beurre/confiture, ou nutella, et on doit se contenter d’un bol de céréales douteuses (Spécial K chez certains, cherchez l’erreur) noyées dans du lait périmé (certains garçons semblent faire leurs courses encore moins souvent que moi, c’est dire !). Le drame.

Voilà, messieurs, pourquoi les filles préfèrent dormir avec vous dans leur lit.

La parade ? Mettez-vous en coloc avec une fille 🙂

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le syndrome du meilleur ami

Non je ne vous parlerai pas ici de cette comédie romantique avec cette fabuleuse Julia Roberts à grande bouche. ni d’histoires de dérapages amicaux. Ce post ne sera pas non plus (pour une fois) empreint de misandrie (si vous savez pas ce que c’est, bah tant pis pour vous) gratuite et méchante. Car vous pouvez tout à fait inverser les sexes des personnages en jeu, même si, à quelques détails près, un mec réagirait différemment face à cette situation.

Le Syndrome du Meilleur Ami est une chose qui est sûrement arrivée à tout le monde. Dans un sens où dans l’autre.  Et c’est encore plus flagrant quand, comme moi, vous trainez sur des sites comme adopteunmec (et oui ça faisait longtemps que j’en avais pas parlé !) et que vous rencontrez des gens inconnus via leurs blogs (ou tout autre moyen de croiser des gens) (et non je ne suis pas un ovni) (juste un peu geek). Enfin, je ne vais pas aller dans des extrêmes, car après tout j’ai appris grâce à l’enquête du Nouvel Obs de cette semaine que je fais partie des 3% des femmes qui assument aller sur des sites de rencontre (enfin la question en entier ajoutait: pour rencontrer des partenaires sexuels, je sais pas si je prends ça en compte finalement…).

Je m’égare. Nous ne sommes pas ici pour parler de la drague via son blog, ou des techniques de sélection de prétendants sur adopte. J’y reviendrai. Revenons en aux faits.

Certains diront que l’amitié fille-mec n’existe pas. Qu’il y a toujours une « tension » qui fait que l’un, ou l’autre, (ou les deux) est enclin à rechercher à séduire (et chopper) l’autre. C’est bien souvent dans ce genre de position que se révèle le Syndrome du Meilleur Ami.

Le Meilleur Ami, c’est ce mec qui vous a proposé d’aller boire un verre/manger. Vous vous retrouvez donc en tête à tête, animée à l’origine de sentiments et d’attentes un peu floues (surtout s’il s’agit d’une première rencontre), vous commencez la conversation tant bien que mal et là, c’est le drame. L’entente est parfaite. Le garçon est sympa, intéressant, cultivé, il a de la répartie et est capable de débattre avec vous sur tel film, tel livre, de soutenir vos arguments et d’en apporter d’autres. Le temps passe. Vous accrochez à mort. La conversation passe de tout à rien, comme si vous étiez de vieux amis et…

… c’est là le souci. Car vous avez oublié toute tentative de séduction, toute idée de choppe, ou si elle vous a effleuré l’esprit, c’était très furtivement, en remettant une mèche nochalemment derrière l’oreille, ou en décidant de vous rattacher les cheveux (qui tombaient dans l’assiette) alors que les cheveux détachés vous rendent dix fois plus sexy.

Voilà. Le charme est rompu. Vous avez devant vous l’homme idéal -mentalement parlant-, mais rien ne se passe. Aucun courant électrique ne se glisse, aucune étincelle, vos yeux ne fixent pas sa bouche dans l’obsession d’un potentiel baiser –arrête de parler embrasse moi-, non, vous buvez ses paroles, mais si stimulation il y a, elle n’est que neuronale, éventuellement quelques spasmes de rire -le garçon peut être très drôle-, mais décidamment le fluide ne passe pas. Le moment arrive où vous vous dites que vous allez vous revoir, il y a encore plein de sujets de discussion, plein de films à voir, de photos à faire, d’expos à visiter, de soirées Nouvelle Star, et vous en mourrez d’envie -c’était tellement agréable cette soirée. Seul hic, si vous n’aviez pas d’attentes particulière et que vous êtes heureuse de vous être trouvé un nouvel ami, la question se pose en suspens: et lui ?

Idéalement, le garçon aura lui aussi apprécié énormément votre compagnie, mais aura compris que non, ya pas moyen de moyenner. Après quelques tentatives en mode « je déconneuuhh » auquelles vous aurez tenté de répondre de manière polie et dans le même ton « je sais que tu rigoleeuuuhh » (même si vous savez bien que si vous lui dites « on baise ? » tentez de l’embrasser tendrement, il dira oui), vous espérez que la relation d’amitié est assez claire des deux côtés et que le garçon -bien sous tous rapports- saura retenir ses ardeurs. Vous pourrez ainsi prétendre à quelques moments de tendresse (en mode massage, câlins et bisous bourrés), et lui raconter gaiement votre vie sexuelle… comme à une vraie copine un vrai pote.

Il y a heureusement aussi des amis avec qui il est évident que cela est et sera de l’amitié.  Vous ne vous êtes jamais posée la question d’une éventuelle attirance, vous dormez ensemble, parlez de cul et vous promenez en string sous son nez. Vous découvrez d’ailleurs avec surprise au bout de plusieurs mois de « relation » amicale que le mec en question est un serial-choppeur, en mode je séduis tout ce qui est pas trop moche et je me tape des filles canons, et vous avez beau regarder sous toutes les coutures, non il est loin  d’être moche mais son charme ne vous saute pas aux yeux, et surtout il n’a jamais essayé de vous chopper. Limite vexant, mais c’est l’ami idéal pour chopper en soirée. Il finira par sortir d’amour avec votre copine, ou continuera sa vie de débauche.

Une seule question subsiste à cette situation. Entre le BCBG et le Meilleur Ami, n’y a t il pas moyen de fusionner pour obtenir l’Homme Idéal ?

*

Non je ne dédicacerai pas ce post. Les appréciateurs de pieds, copine du serial choppeur et autres collègues de restaurant se reconnaitront.

Au quotidien · Syndromes

le retour du BCBG

Vendredi, je vous racontais mon expérience avec un BCBG. J’ai d’ailleurs trouvé sur KelKon.org un article concernant le Beau, qui je trouve se rapproche beaucoup de mon syndrome du BCBG (à lire aussi sur Kelkon.org, le Puceau, qui ressemble à mon PresquePuceau). Trop de coincidences, isn’t it ? Surtout que la vraie raison du pourquoi j’ai parlé du BCBG n’est pas innocente…

Mais reprenons là où je m’étais arrêtée. A suivre, donc…

Le week-end dernier (pas celui là où on a changé d’heure, d’ailleurs ça m’a traumatisée cette histoire, à tel point que j’ai passé mon dimanche quasi entier sous ma couette, pour être finalement sortie -de force !- de la douce chaleur de mes draps par Fée Lait et Tiblond, qui sont arrivés accompagnés d’un aspirateur, d’un combiné four micro-onde et de deux autres copains, et oui je SAIS que vous êtes tous extrêment heureux d’apprendre que j’ai mangé un Chicken Mythic à 23h45 très exactement, et que je vais désormais pouvoir aspirer les cheveux sur mon tapis, wouhou, merci Tiblond et Fée Lait et les deux copains)

Le week-end dernier, donc, je suis allée au ciné voir ce film très chouette, mais pas que. En effet, à la fin de cette petite soirée ciné, en pleine discutation sur le sens de la vie avec un bloggeur pas vraiment hype mais quand même, mon portable sonne. C’est mon BCBG… Je décroche.

Mais revenons en là où tout a commencé. Ou plutôt, à cette fameuse tirade de ses quatre vérités après laquelle le BCBG a décidé de ne plus me parler (ce qui est tout à fait logique du point de vue de l’égo blessé du BCBG). Après ça, donc, s’est passé un long moment de presque plusieurs mois durant lesquels le BCBG est resté silencieux, si ce n’est les quelques nouvelles via FB et sa meilleure amie (car le BCBG a beau être con, il a des chouettes amis. ça n’empêche pas). Tout ça pour qu’un samedi soir dimanche matin (vers 3 heures pour être précise) le portable sonne. Numéro inconnu. Il est 3 heures du matin tout est normal je ne dors pas (mais je vous dirais pas ce que je faisais) et donc, je réponds. C’est qui ? C’est le BCBG. Ah. Ca va ? Oui. T’es sûr que c’est bien moi que tu voulais appeler ? Oui. Bon.

On arrive donc à ce samedi où le BCBG s’excuse pour son appel si tardif. Et à la fin de semaine où il propose carrément de passer une soirée ensemble. Waw.

Voilà donc comment je me suis retrouvée à revoir le BCBG lors d’une soirée tout de même sympathique (pas en tête à tête je précise). Que dire de ces « retrouvailles » ? Le BCBG est toujours BG, pas de doute. BC, bon, pas testé. Et toujours BCBG avec ses travers et ses inconvénients. Je ne sais pas si le BCBG fait une nouvelle tentative d’amicalité envers ma personne car je suis une fille super bien, ou s’il est juste en manque d’amis. Le BCBG a un iPhone et tente d’expliquer la vie. C’est drôle. Un moment. Pas trop. Saturation du BCBG atteinte à 3 heures du matin, on file.

Conclusion ? N’essayez pas de croire que le BCBG change. Le BCBG ne change pas. Cherchez vous juste un autre mec, moins BG peut être, tout aussi BC si possible, mais surtout, qui s’intéresse vraiment à vous et pas comme un miroir de mise en valeur de son égo. De toute façon, le BCBG a des pieds moches. On discute pas. On fuit. C’est tout.

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le syndrome du BCBG

(Avertissement: Comme pour le Presque Puceau, toute ressemblance avec des personnes ou des situations ayant réellement existé seraient fortuite)

BCBG pour Bon Chic Bon Genre ? Non, vous n’êtes pas dans une Chronique d’Anne-Gaëlle, et le BCBG dont j’aimerai vous parler n’a rien d’un « Bon Genre ». Je vous conseille d’ailleurs avant tout de FUIR si vous en rencontrez un. Sauf que… comme pour le Presque Puceau, le BCBG est un très bon dissimulateur. Mais avant toute chose, une petite présentation.

Le BCBG. Techniquement, c’est un peu le rêve de toute fille normalement constituée. Car BCBG c’est… Bon Coup BoGoss. Alors bien évidemment, en général, on le connait dans l’ordre chronologique, en BGBC (sauf si vous êtes dans un état d’alcoolémie très avancé), mais personnellement j’ai rencontré le BCBG dans cet ordre (oui, mon état d’alcoolémie était avancé). Enfin, le sujet n’est pas là (et je sens soudain venir les questions: balaaanceee !! Je raconte ce que je veux d’abord, c’est mon blog). Le  BCBG est donc tout ce qu’on peut idéalement attendre d’un mec avec qui on sort. BoGoss, histoire d’être fière de se promener à son bras, Bon Coup, ça ne regarde que nous mais qui s’en plaindrait ?

Dès les premiers jours, le BCBG apparait donc comme LE messie, celui qu’on n’attendait plus, qui plus est lorsqu’il décide de s’éprendre de notre personne, et qu’il finit par tomber amoureux. Le BCBG peut alors être l’homme (presque) parfait. Attentionné, tendre, beau (c’est sa caractéristique principale ne l’oublions pas), et remplissant pleinement nos attentes en matière de sexe. Sauf que… comme toutes les (trop) bonnes affaires, il y un truc. L’homme parfait n’existe pas, on le sait toutes (par contre la femme parfaite, si, c’est d’ailleurs ce que le BCBG se plait à nous répéter, qu’on est parfaite, ce qui devient limite agaçant à la longue). Et on aura eu beau tenter de nous prévenir « mais ce mec est un con ! » (une amie qui le connait depuis longtemps et qui vous veut du bien), cela ne fera que renforcer l’envie de le séduire. Un BG comme ça ? En plus il parait qu’il a une… ? Je laisse pas passer !

Passé quelques temps, le BCBG commence pourtant à révéler quelques bugs. Les premiers symptômes apparaissent plus particulièrement lorsqu’en présence de nos amis, il agit comme s’il était hyper intégré dans le groupe de potes, en s’imposant dans les discussions, se promène à poil dans l’appartement qu’on partage en coloc, et enfin, se permet d’inviter ses amis à nos soirées (sans prévenir). On essaye de lui expliquer que nos colocs ne sont pas juste des gens avec qui on vit, mais qu’il y a certaines règles de vie en communauté et de respect des autres. Et on pardonne, car dans l’intimité le BCBG est juste adorable, a tel point qu’il se repend de ses actions passées et montre une réelle volonté de changer de comportement.

Le temps passe, et malgré ses défauts récurrents, le BCBG continue à être l’homme presque parfait. Son côté BC s’améliore, et le BG suit (car qui me contredira, on trouve toujours du charme à celui qui nous fait plaisir). Vient le moment où, pour une raison X ou Y, on doit se séparer. Pas en terme de relation, non, le BCBG nous a assuré que ses sentiments tiendraient coûte que coûte et malgré la distance, et on y croit, car le BCBG peut être très persuasif. Et là, c’est le drame. Car en prenant un peu de large, on se rend compte que le BCBG a bien plus de vices de fabrication que prévu, et surtout, que les défauts révélés jusque là ne sont pas de simples anecdotes.

Car le principal défaut du BCBG, c’est d’avoir conscience de son état. Le BCBG s’aime. Le BCBG s’adore. Le BCBG se trouve parfait. Et le BCBG est en réalité le pire égocentrique qu’on ai pu rencontrer. Le monde tourne autour de lui. Il aime s’écouter parler et déteste avoir tort. Il voudrait tout savoir sur tout et déteste qu’on le mette en face de ses lacunes et défauts. Il pense que le physique et l’apparence font tout, et attend de sa copine qu’elle soit aussi parfaite que lui.

Lorsque soudain, on prend conscience de cette (dure) réalité, on refuse de l’admettre. Non, ce garçon si idéal, serait en fait un pervers caché ? Un monomaniaque incapable de prendre en considération ce que pensent et ressentent les autres ? On voudrait peut être arrêter là, malheureusement, le mal est fait. Le BCBG rend accro. BoGoss et Bon Coup, on ne trouve ça que rarement. On a beau essayer de chercher ailleurs, l’osmose n’est pas là. La perfection non plus. Le BCBG obsède par l’idéal qu’il a pu exhalter.

Il y a pourtant un jour où il faut partir.

bcbg

Heureusement, le BCBG a ses principes: quand une relation est finie, c’est fini. Et arrive le moment où, à force de ne plus coucher avec lui, on en oublie certains aspects, et on focalise sur les conneries qu’il peut sortir, son self estime exacerbé, la façon qu’il a de croire à tout ce qu’il dit, de penser que son point de vue est le seul valable, et surtout, d’être persuadé que lui et nous, on peut être amis.

Il est alors temps de faire ce qu’on aurait dû faire depuis bien longtemps: l’envoyer chier. Armée de toute notre rancoeur (contre nous même, avant tout, de s’être laissée berner), on lui envoie dans sa belle gueule tout ce qu’on pense de lui. Y compris l’aspect sexuel. Sachez que me BCBG n’aime pas qu’on le prenne pour un sextoy (le réduire à ça ?!!). Il nous en veut. Et fait ce qu’on n’arrivait pas à faire: couper les ponts.

Ouf. Vous voilà délivrée.

On peut donc résumer en trois points le BCBG: s’il n’est pas trop tard, fuyez; si c’est déjà trop tard, fuyez; et si c’est terminé, faites en sorte que ce soit lui qui vous fuie. Juste pour la jouissance de renvoyer à un mec ce que beaucoup nous font subir. Alors, ça fait quoi de n’être considéré que pour tes compétences au lit ?

(à suivre…)