Voyages

septime, le goût

Septime, contrairement à ce que laisse entendre ce nom un peu… étrange… (inspiré d’un film de Louis de Funès) est un restaurant qui a ouvert il y a un peu plus de 6 mois rue de Charonne, dans le 11e. Je ne sais plus comment j’en ai entendu parler, peut être via un des quelques blogs cuisine que je lis, mais j’avais été piquée par la curiosité: un restaurant qui propose une cuisine moderne, dans un cadre sympathique, avec un côté très accessible et « comme à la maison ». Encensé par les critiques, c’était l’été dernier ‘the place to eat‘ d’après les palais de la blogo culinaire.

Bon bon bon. Quelques mois plus tard, j’ai enfin sauté le pas et emmené le Garçon découvrir ce lieu. Il y a d’abord eu quelques difficultés pour réserver une table, à croire que le sort s’acharnait sur moi, je n’arrivais pas à joindre quelqu’un, et lorsque le resto me rappelait, c’était à mon tour de ne pas être disponible. Mais on y est arrivés, avec au passage un contact charmant avec la personne que j’ai enfin fini par avoir.

Le soir S, nous arrivons rue de Charonne. Evidemment j’ai oublié de noter le numéro, nous cherchons donc un peu à tâtons… et c’est là que nous tombons sur Septime. Pas de nom, mais une grande fenêtre qui donne sur la salle du restaurant. Je reconnais les quelques photos vues sur les différents articles: du bois, de l’acier, une déco relativement sobre et en même temps très originale, dans un esprit un peu atelier.

photo Figaro

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Voyages

expériences Alsaciennes

Comme je le disais dans mon post d’hier, je reviens tout juste de quelques jours en Alsace, terre natale du Garçon (et terres d’une partie de mes ancêtres… non je ne suis pas une « vraie » Sudiste…). Nous avons donc commencé nos vacances par quelques jours dans le Sundgau (à prononcer Tsoungao – facile), la zone des Trois Frontières à l’extrême Sud de l’Alsace. Là  bas, pas de réseau (Bouygues croit qu’on est déjà en Suisse…) mais comment dire… on s’en fout ? C’est ce qui s’appelle la campagne, la vraie: loin de toute ville (ou presque), on entend que les oiseaux (et les coqs, et la cloche de l’église du village, et les tracteurs, et les tondeuses des voisins), et lorsqu’on sort se promener on croise vaches, chevaux, champs de maïs, pommiers et moissonneuses batteuses. Dans les champs, 10 sauterelles qui sautent à chaque pas, des tas de bêtes à pattes, et des hirondelles sur les fils électriques.

Je vais pas faire ma fille des villes, mais c’est vrai que ça fait du bien.

Bon je vais pas vous mentir: on n’a pas passé 4 jours à regarder voler les mouches et pousser les tomates. L’Alsace est une très jolie région, où on aime bien boire, bien manger (d’où la recrudescence de restaurants étoilés – je vous assure c’est dingue il y en a limite dans chaque village), et faire la fête, mais où on trouve aussi de très jolis coins, des fôrêts, des champs, des vignobles, et des châteaux (bien insister sur le A et le O – voilà, chââtôôs, c’est bien, on va y arriver, à la fin de ce post vous serez bilingues franco-alsacien, promis).

Nous sommes donc allés visiter le château du Haut Koenigsbourg (là c’est facile à prononcer: O Keunisbour), un château médiéval reconstruit au début du XXe siècle par Guillaume II (empereur de Prusse, comme quoi les Allemands n’ont pas complètement loupé leur occupation). Un très beau château, avec plein de pièces, de cheminées, de murs très hauts et des meurtrières, et surtout avec une très belle vue sur la vallée du Rhin.

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