Au quotidien

je suis corpo, et alors ?

Aller, hop hop hop, un post à polémique ! (ou pas)

Je vous parle rarement de MonJob sur ce blog. Il y a une raison à ça: je suis ici de façon ‘anonyme’ (même si je ne cache pas mon visage ou que je raconte ma « vraie » vie romancée), et surtout je ne tiens pas à tout mélanger. Comme je travaille d’autant plus dans le joli milieu des blogs et de la comm,  et si certains d’entre vous connaissent ma véritable identité professionnelle, je préfère que chaque chose reste à sa place. Ce blog est mon blog à moi, perso, et mes blablatages n’engagent donc que moi.

Pourtant aujourd’hui je voudrais vous parler de quelque chose qui concerne de très près MonJob. Car oui, ceux qui me connaissent un peu pourront le confirmer, je suis corporate. J’ai envie de dire « heureusement », car vu que mon boulot et ma vie privée se télescopent souvent (j’ai des amis bloggeurs et je parle de blogs et de stratégies de comm’ en soirées), autant aimer ce que je fais !

Mais voilà, au delà de l’amour que je porte à MonJob (disons que j’aime le domaine dans lequel je bosse), j’ai une foi indéfectible en ce que je fais et dans les messages et valeurs de mon entreprise. Alors bien sûr je reste réaliste et consciente que tout n’est évidemment pas rose, et il y a (comme partout) des pros et cons au business model que nous proposons (qui est loin d’être universel), mais ce n’est pas pour autant que je vais cracher dans la soupe. Je le dis haut et fort: oui, je suis fière de faire partie de cette boite. Oui, ça me fait mal au coeur (et ça me touche « personnellement ») quand des gens critiquent (souvent de façon injustifiée) notre travail et façon de faire. Oui, je suis très attachée à ma boite et si je venais à la quitter pour une raison X ou Y, je crois que je garderai toujours une mentalité et une forme d’appartenance à « MonJob », car c’est là que j’ai été formée et que j’ai découvert ma « vocation » pour ce job.

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Chroniques

do you remember ?

Je ne sais pas ce qu’il en est pour toi, petit lecteur, mais pour ma part j’ai eu la « chance » d’avoir Internet très tôt chez moi. Mode retour en arrière, on, c’était la fin des années 90, début 2000, et mon père avait pris un forfait. AOL, à l’époque c’était du 56k, et on se connectait avec un bruit de fax abimée.

Je sais que tu te souviens, ce tiiiii tidudidudi dou. Répétitif.

A l’époque, Internet utilisait la ligne téléphonique, alors lorsqu’on était connectés personne ne pouvait nous joindre. Pas de portable, bien sûr, et surtout ce truc extrêmement stressant du parent qui décroche et te coupe ta connexion. En plein téléchargement sur Napster.

Oui, Napster, ce truc dont on parle dans The Social Network (tu vois, Justin en version moche…). A l’époque, on ne pouvait pas suspendre un téléchargement – sauf avoir quelques logiciels adaptés. Récupérer un morceau prenait une nuit entière, parfois plus. C’étaient les débuts du MP3. Mon premier téléchargement illégal, c’était BasketCase, de Greenday, sur les conseils d’un copain qui avait vécu aux States. Là bas ils avaient déjà l’Internet illimité, mais en France on se contentait de forfaits à 10 ou 20 heures de connexion par mois.

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