Intime & Réflexions

boys like us

Il y a des jours où j’aimerais vous parler d’autres choses, ici. De ces jours trop longs, du temps qui avance trop – ou pas assez vite, du mois qui vient de s’écouler, des projets futurs. Vous raconter comment certains matins la fatigue – ou peut être est ce l’ennui – me cloue au lit, et les pensées qui tournent et m’empêchent de dormir certains soirs. Que c’est dur de grandir – pourtant c’est toujours ce que j’ai voulu, prendre mon envol, me lancer toute seule comme une grande dans la vie. C’est pas facile d’être grande, même avec des talons aiguilles.

Il y a des jours où j’aimerais que les choses soient plus faciles, comme poser un pied après l’autre, naturellement, et arrêter d’avancer à moitié dans le vide, en équilibre constant, sans savoir où on sera dans 6 mois.  Ne plus voir que les évidences, l’avenir comme une suite logique, comme une continuité du passé, et cesser les coups de freins, les coups de flip, les coups de sang. Avoir les envies des filles de mon âge, des trucs à base de robe blanche et de trucs roses et braillants, et arrêter d’accumuler les paires de chaussures que je ne porterais qu’une fois pour me consacrer à des choses plus importantes. Faire comme ces gens qui savent, ou ceux qui font très bien semblant – moi je les envie, les gens pour qui tout semble simple, et ceux qui trouvent des solutions.

Acheter un billet d’avion, partir, pour mieux revenir. Pour partir à nouveau.

Mais c’est pas très rigolo tout ça, et ça ferait tâche sur ce blog rose. Alors j’écris ailleurs – Moleskine marketing, de temps en temps, et puis je vous raconte mes voyages, mes escarpins, mes trucs futiles.

Parce qu’aujourd’hui il fait bleu sur Paris.

(désolée y avait pas de clip)

Morceau issu de la BO des Infidèles – pour le reste: Les Infidèles – BO