Voyages

New York

Je pourrais vous raconter New York comme un guide touristique – mais j’ai pas envie, cette fois, de raconter par le menu tout ce que j’ai fait avec les « bonnes adresses » et les trucs à voir, et puis d’autres s’en chargent tellement mieux que moi. Ce week end était une parenthèse – une de plus parmi ces dernières semaines, après Toronto et le Parc de la Mauricie, sur lesquels je reviendrais aussi -, un coup de tête, une décision prise à quelques jours d’un départ anticipé, comme un au revoir.

New York depuis Montréal, c’est 8 à 9 heures de bus – seulement 600 km, mais tellement mal desservi autrement qu’on se retrouve à passer la frontière américaine à bord d’un Greyhound, lors d’un voyage un peu trop long. Dans les Greyhound, il y a des prises, et le WiFi qui marche un peu quand il veut. A la frontière, on doit sortir, montrer patte blanche, payer 6$ pour pouvoir poser le pied sur le sol américain. Après Plattsburg, il y a Albany, ville perdue au milieu de cet état qui s’appelle New York, gare routière fantôme à minuit et demi. Et puis au bout, après ces heures interminables, après avoir vu le soleil se coucher derrière les forêts, il y a la ville.

 
 

J’avais oublié comme New York est immense. Oublié cette densité, ces immeubles infinis qui font se pencher en arrière jusqu’à perdre l’équilibre si on veut voir le bout, les lumières de Time Square qui ne s’éteignent jamais. La pauvreté aussi, les errants qui puent dans la gare routière, les édentés qui font la manche, un morceau de carton accroché autour du coup pour réclamer un geste du coeur. J’avais oublié l’odeur si caractéristique du béton, les fumées sous les plaques d’égout, le métro incompréhensible, les briques rouges de Brooklyn.

La ville qui ne dort jamais. Continue reading « New York »

Voyages

NYC #3 For Your Eyes, ou le marathon Sephora

(attention: post de fille !!)

Une de mes missions durant mon voyage à New York était de faire du shopping. Comme je l’ai déjà dit précédemment, j’ai visité un tas d’Apple Stores, ainsi que le Uniqlo de SoHo. En terme de shopping, j’avais en réalité deux buts, et autant vous dire qu’aucun n’a été atteint.

Notre guide spirituel du voyage fût le Routard. J’y reviendrai, mais dans le Routard, il était écrit « les produits de beauté sont moins chers à NY« , information qui ne tomba pas dans l’oreille d’une sourde dans l’oeil d’une aveugle ! En effet, j’arrivais à la fin de mon tube MAC de base de fard à paupières

(oui, en fille qui se respecte, j’use et abuse de trucs et astuces de fille pour le make up. et un truc découvert et usité depuis de longues et nombreuses années est de poser une base pour éviter que le fard plisse/coule/autre. CQFD)

et avais décidé de changer de produit. Pour la petite info, le tube MAC en question est un fard qui ne plisse pas, présenté dans un mini tube de peinture, et que j’utilisais dans une teinte neutre comme base. Problème: vers la fin du tube, le produit sèche et perd un peu de sa qualité de base.

J’avais arrêté mon choix sur la base F.Y. Eyes, de Benefit, base décrétée révolutionnaire et de très bonne qualité par nombre de bloggeuses beauté (oui ce sont parfois des références – dans leur domaine). Souci: le truc coûte 26€ chez Sephora. Je décidais donc de trouver ledit produit miracle à NY…

Là bas, le pot F.Y. Eyes est vendu 22$. Ce qui fait, avec le taux de change (env. 1$60 pour 1€ > 30% de réduction !) vraiment pas cher !!

Je me mis donc en quête du précieux produit.

Sauf qu’évidemment, au premier Sephora rencontré, ils n’en avaient pas.

Ni au deuxième.

Ni au troisième.

Ni chez Macy’s, le grand magasin de 100 000m².

Ni au quatrième Sephora.

J’ai craqué. Comme de par hasard, le F.Y.Eyes Benefit était en rupture de stock partout. Juste quand j’étais là bas. Juste quand mon tube MAC menaçait de cracher son dernier mL de beige pâle.

En résumé de l’aventure, j’ai trainé le Garçon (patient) dans tous les Sephoras de la ville. Lui, en gentil copain, questionnait les vendeuses (je l’ai dit, le Garçon est idéal) (non je le prête pas). Malgré de fausses joies (on sera livrés jeudi, ou samedi…), le F.Y.Eyes n’est pas apparu.

Je suis rentrée, la mort dans l’âme, en France, en m’étant vengée sur un crayon à sourcils, un savon liquide #1 de chez Clinique (15$ la bouteille !! so cheaap !!), un produit brillance pour les cheveux et une énorme bouteille de gel bouche/bain moussant senteur Daiquiri Melon.

(je déconseille la senteur Crême Brulée)

Hier, j’allais au  Sephora de Saint Lazare pour compenser ma perte.

Le F.Y.Eyes y est aussi en rupture de stock.

Je vais poser une bombe chez Benefit.

A moins que ce ne soit un signe… ?

… et là, sur le site même de Benefit, le F.Y.Eyes n’y est plus.

C’est fini…

Sinon, m’autre truc que je devais trouver, c’est des Nike Blazer Mid W. Genre celle ci, mais en propres/neuves. Et pas à 120€ (prix vendu en France).

(à droite, les adidas du Garçon. le Garçon est très Adidas)

Mais ça n’existe pas.

Evidemment.

A part deux modèles (moches) trouvés chez Foot Locker Women Lady Foot Locker (dit le Garçon) (sisi ça existe !).

Voilà comment je n’ai rempli aucun de mes buts shopping.

Donc.

Si vous connaissez un équivalent du F.Y.Eyes de Benefit, je suis toute ouie oeil.

Pour les Blazer Mid, j’abandonne mes recherches.

Et tant pis.


Voyages

NYC #2 – la vérité sur les « grand opening », ou le marathon des Apple Store

(oui ce titre est long. je vous m*rde. j’aime mon titre à la c*n)

Il y a quelques temps (genre exactement environ trois semaines à peu près), ouvrait à Paris le Apple Store. Je dis LE, parce que bon, vu le battage médiatique autour, c’est pas n’importe quel store.

Il y a quelques temps (genre exactement environ un mois à peu près), ouvrait à Paris le flagship store Uniqlo. Je dis LE, car là encore, on se serait cru à l’avant première de Star Wars, ou encore la sortie du dernier Harry Potter, voire la venue de Robert Pattinson à Paris.

Dans les deux cas, même scénario: une horde de fans inassouvis de la découverte du fabuleux Store, faisant la queue pendant des heures pour rentrer dans LE store, qu’il pleuve ou qu’il vente, et ce pendant une durée (raisonnable, isn’it), d’une semaine (voire plus pour l’Uniqlo).

Je pense juste « les gens sont fous ». Que ce soir pour un magasin de fringues Japonaises cheap (Uniqlo), un truc de high tech blanc (Apple Store) ou un mec moche (Robert Pattinson), ça me dépasse complètement qu’on puisse se geler les c*illes dans le froid, déguisés en je ne sais quel magicien Jedi, tout ça pour voir le truc avant tout le monde.

Genre.

Parce que t’imagines que Robert va tomber amoureux de toi au premier regard ? Qu’Uniqlo n’a que 200 jeans slim verts en stock pour l’année 2009, et que si t’es premier tu seras le seul à porter leur t-shirt chauffant moche au ski ? Que les vendeurs de l’Apple Store vont t’apprendre à faire Pomme C plus vite que la lumière et sur-optimiser la vitesse de chargement de ton Safari ? Nan, sérieux…

Bref, toujours curieuse de comprendre ce qui meut les foules et populaces, lorsque nous (le Garçon et moi même) passâmes devant le Apple Store de Broadway (& West 67th Street), nous n’avons pas un nistant hésité et avons pénétré dans le temple Pour info, la surface de vente est de 13 000m², et c’est le 4e Apple Store ouvert à NY. Petits joueurs, donc, à Paris, avec leur unique Apple Store. Nous y étions le 14 novembre, c’est à dire deux jours après son ouverture officielle. Et point de queue à l’horizon.

A la suite de cet Apple Store, nous en avons visité deux autres, sur 5th Avenue (au Corner Sud Est de Central Park), et à SoHo (Prince St). Histoire de voir, hin, d’être bien sûrs de comprendre.

Petits lecteurs, je lève donc ici le voile sur ce mystère mystérieux qui agita les geeks parisiens et d’ailleurs (certains sont mêmes montés exprès pour l’occasion, mobilisant leurs lecteurs pour payer le billet). Les Apple Store, mis à part une architecture assez superbe (bloc de verre et d’acier, deux niveaux, escalier de verre) et un nombre de vendeurs/conseillers impressionnant, bah… rien d’extraordinaire.

En fait de l’intérieur, ça ressemble à ça

(wahou, tout plein de petits vendeurs en rouge)

Alors dans un Apple Store, qu’est ce qu’on peut faire ? Twitter, jouer à des jeux de gamins assis sur des grosses boules, aller sur FB, écouter de la musique, et euh… payer par CB, dans les rayons, grâce à un add-on sur un Iphone trimballé par les vendeurs (dit comme ça, on s’en fout, mais quand ça t’évite 2 heures de queue en caisse, ça fait plaisir).

Et c’est tout.

Côté Uniqlo, cher petite lectrice modasse (et petit lecteur aux goûts prononcés pour les slims colorés), et bien… des prix « normaux » (pull cachemire en entrée de magasin: 99$), des coupes classiques, des matériaux synthétiques et naturels, et de la couleur. Et pis c’est tout. Rien de fascinant pour l’habituée des H&M, Mango et autres Zara so cheap. Franchement, si ce n’est la déco, j’ai été limite blasée. Mais tous les magasins New Yorkais ont une déco qui déchire sa maman. Donc…

(je t’assure, c’est plus joli dehors que dedans, et personne fait la queue)

Je préciserai au passage qu’Uniqlo, à Paris, existait déjà aux Quatre Temps, l’immense centre commercial labyrinthe sous la Défense.

Que ce soit l’un ou l’autre, rien de palpitant, qui mérite la queue dans le froid violent de Paris. Je reste toujours aussi dépassée par la folie populaire de la queue pour ces trucs là. Et pourtant, la queue, je l’ai faite à NY (voir les restos et autres attractions).

CQFD

Au quotidien · Voyages

NYC #1 – street style

J’inaugure par ce post une nouvelle catégorie: Around the (small) World. Parce que oui, je voyage (parfois), et j’aime bien (parfois) raconter mes expérimentations expériences et découvertes de par ce joli monde… Voici donc aussi le premier billet sur NYC, New York de son nom commun (ça vous changera de Berlin, hm).

Petite histoire, d’abord…

Comme vous le savez peut être, j’habite Place de Clichy. Là où il y a des Chouchous, un Quick, un MacDo, un KFC, un Hippopotamus, un Bistrot Romain, deux brasseries qui servent des moules, et… un Starbucks. Jusqu’ici, le Starbucks, c’est un endroit chouettement confortable, où il fait bon se poser dans de gros fauteuils moelleux. A 6€ le café, clairement, autant profiter du WiFi gratuit, de la musique lounge et des fauteuils club…

Ca, c’était ma vision du Starbucks avant. C’est aussi la raison pour laquelle, depuis l’ouverture de ce Starbucks Place de Clichy, je n’y avais jamais mis les pieds (pourquoi payer 6€ pour un café que je peux faire chez moi, à 100m ?). Avant, car ce matin, j’ai fait un truc étrange…

Sur le chemin pour aller à MonJob, j’ai pris un Chocolat Viennois Signature © à emporter. Et un donuts. Oué, j’ai enfin trouvé une utilité au Starbucks. Tout ça à cause de NY. Car là bas, figurez vous que point de fauteuil club et de WiFi gratuit dans les starbucks. C’est à peine si on y trouve trois tables et deux chaises pour y percher un bout de fesse ! A NY, on emporte le café. Et on le boit, American Style, dans la rue, à son bureau, qu’importe.

Evidemment les parisiens, peu habitués, m’ont regardée bizarrement ce matin, avec mon Starbucks à la main. Ou peut être c’était mon chapeau. Bref.

Mais c’était chouette. Pendant les 15 minutes de mon trajet, I felt back to NY.

et non, le Starbucks, à NY, c’est pas du tout comme en France.

On a un tas de clichés, sur New York. Et c’est là l’étrangeté de cette ville. L’impression de la connaitre, mais pour autant, une fois sur place, un tas de petites « choses » donnent l’impression qu’en fait, tout est différent. Et c’est pas seulement « plus grand », etc. Non. D’ailleurs la majeure partie de Manhattan (et Brooklyn) sont constitués d’immeubles de quelques étages seulement (du style de How I Met Your Mother, avec des sous sols, et des fenêtres à guillotine).

(genre comme ça – Upper West Side)

A New York, quand il pleut et qu’il bruine, qu’un fog lourd et pesant descend sur la ville (vous avez peur là, hin ?), c’est pas Batman qu’on croise, et encore moins des yellow cabs. Non, la ville est morte, vide, même Time Square est « calme » (sisi c’est possible).

(c’est la nuit, OK, mais quand même)

A New York, on peut  bien manger. Equilibré. Européen. Toussa. La découverte d’un market dans Upper West Side nous aura simplement fait halluciner par ses pyramides de fruits et légumes, et la variété des produits (même du fromage !). Je parlerai plus tard des restos où tu te pètes le ventre pour… pas cher.

A New York, on voit le ciel entre les Buildings. Même qu’il est bleu.

C’est tout pour aujourd’hui… je vous prépare un post spécial Shopping (ou la vérité sur la folie « Apple Store » et autres Uniqlo), les trucs Frenchys, les bons restos (testés et approuvés), et mes aventures avec Benefit (Sephora Powaaa).

To be continued…

Au quotidien · Voyages

laissez moi mon jetlag !

Ayé petit lecteur, je suis rentrée. New York, c’était… New York. Un tas de superlatifs, et dix jours complètement déconcertants. Atterrissage à 5am et quelques minutes un lundi matin, je nage encore en plein Manhattan je crois.

En fait j’ai presque envie de dire que le jetlag a un quelque chose de grisant. Une sensation de flou, à moitié shootée de fatigue, les yeux qui clignotent devant mon écran (parce que bon, les vacances c’est bien, le retour à Mon Job après une nuit dans l’avion et une heure de sommeil entre 7 et 8 heures ce matin, c’est mieux !).

Oui petit lecteur, je suis complètement à l’Ouest. Et c’est le cas de le dire. Si je me lâche un coup, tu me verras faire de (mauvais) jeux de mots, c’est grave. Il y a pourtant tellement  à dire sur New York – et le taux du Dollar -, mais je m’arrêterai là pour le moment. Je reviendrai plus tard avec des trucs insolites et des impressions pas encore égarées.

Le temps de redescendre, un peu.

Ou pas.

Au quotidien · Voyages

un jour j’irai à New York en pyjama… concours inside !!

Un jour j’irai à New York, je m’étais dit. Et comme je l’ai expliqué ici, et que j’ai un garçon formidable avec qui y aller, je pars. C’est même dans une semaine, jour pour jour. Vendredi 13, parce que c’est plus funny de prendre l’avion ce jour là, et que de toute manière on n’a pas gagné le vol inaugural de l’A380 ou un des divers concours pour partir là bas…

Il y a une chose chiante quand tu pars à New York, c’est que tout le monde aimerait que tu lui rapportes un truc. Un t-shirt, un mug, une mini statue de la Liberté, qu’importe, un truc. Comme les touristes qui viennent à Paris et qui achètent des Tours Eiffel aux Paki du Trocadéro, ou des cigales en céramique sur le marché d’Aix en Provence. Problème: quand tu pars 10 jours à New York en plein mois de Novembre, ta valise est déjà pleine. Remplie de pulls, écharpes, bonnets, gants, manteaux, bottes et chaussettes chaudes. Je peux donc pas rapporter quelque chose pour tout le monde…

C’est pourquoi je te propose, cher gentil lecteur, de gagner un cadeau back from NY. Un vrai truc bien New Yorkais, pas une mini Liberty Statue, ou un burger de chez Mac Do de Time Square. Non, un vrai truc qu’on trouve que là bas.

Alors je sais pas encore ce que je vais rapporter. Juste que ça sera pas très gros, et pas très lourd, pour le rapporter dans ma valise, et te l’envoyer par mon amie La Poste.

Mais voilà, tu peux gagner ça, aujourd’hui, sur ce blog (et pas ailleurs). C’est pour te remercier de me lire, petit lecteur. Et puis parce que je suis gentille (parfois). Et que j’ai du mal à choisir à qui parmi mes amis je vais rapporter un truc…

Donc.

Le principe.

Tu as jusqu’au vendredi 13 Novembre minuit (heure de NY, c’est à dire 6h du matin heure de Paris) pour m’envoyer… une photo de ton plus beau pyjama. Oui, ton pyjama. En pilou, dentelle, t-shirt offert à ta dernière opé bloggeur/ton WEI/autre, ou encore la robe de chambre de ta grand mère, les voies sont open !

Donc vous me mailez ça à thestagedoor.blog (arobase) gmail (point) com, et je sélectionnerai mon pyjama préféré pour un cadeau venu de l’autre côté de l’Atlantique.

(c’est pas la classe ça franchement ?)

Et si le concours te plait pas, c’est pareil. Je décline toute responsabilité, j’avais pas d’inspiration. Donc pour toutes réclamations, s’adresser à Fée Lait.

Et toc.

A vos pyjamas ? Prêts ? Partez !!


Au quotidien · Voyages

un jour j’irai à New York avec toi

Il y a des voyages qu’on rêve de faire. Un jour. Des endroits qu’on rêve de visiter, malgré la sensation qu’il n’y a rien à découvrir, parce que tout est déjà vu, revu, dans les films et les séries, dans les photos de vacances des copains, des parents, dans les milliers d’images d’Epinal diffusées dans le monde entier. Et pourtant. Cette curiosité qui nous ronge, de voir, par ses propres yeux, de ressentir l’immensité des choses…

Je m’étais dit, parmi les endroits où je rêve d’aller, il y a New York. New York parce que c’est une ville, et que j’aime les villes. J’aime cette immensité, cette foule, ce brouhaha constant. J’aime les villes car on s’y sent plus seul que n’importe où ailleurs, et pourtant, on peut ne jamais se retrouver face à soi même, car il ya toujours quelque chose à faire, quelque chose sur lequel porter son attention. Les villes ne dorment jamais. Les villes sont fatigantes, et énergisantes à la fois. Les villes sont des millions de personnes, des kilomètres de réseaux routiers, lignes de métro, téléphones, ondes, voix, travailleurs invisibles qui se croisent incessamment.

Après Marseille, Paris, Londres, Rome, Berlin, Barcelone, Las Vegas, Los Angeles, il restait encore Montréal, St Petersbourg, San Francisco, Rio de Janeiro, Shanghai, Tokyo et tant d’autres…

Et New York, peut être le symbole absolu de ce qu’une mégalopole peut être dans nos années 2000, excroissance exacerbée de la ville, mini pays, ville monde. New York, qui semble être tellement immense, tellement plus folle que notre petit Paris, tellement… Tout le monde dit que c’est encore plus grand qu’on ne l’imagine. Et pour avoir été dans l’Ouest américain (Arizona, Nevada, Californie), je peux y croire.

Et je veux le voir.

Me sentir minuscule entre ces grattes ciels. Observer la mer, au pied de cette immensité de verre, de pierre, et de métal. Me laisser embarquer parmi la foule de Time Square. Me perdre dans les magasins de Broadway. Je veux traverser la tête en l’air ces rues parallèles, jusqu’à en avoir le vertige. Et monter si haut, dans ces tours immenses, moi qui suis pourtant claustrophobe et n’aime pas vraiment les ascenceurs. Je veux comprendre comment un pays a pu être complètement dévasté par la destruction de deux tours, et comment ce trou au milieu de Manhattan a pu provoquer deux guerres. Goûter aux « vrais » hamburgers. Emporter un café. Courir dans Central Park. Travers le Brooklyn  Bridge à pieds. Visiter Ellis Island, pour ressentir cet espoir qui a arraché des millions d’immigrants à leur terre d’dorigine, pour construire ce foutu rêve américain.

Je veux…

Il y a un peu plus d’une semaine, il y a quelqu’un qui m’a dit « On part à New York ? », et sur un coup de tête, j’ai dit oui. Dans un peu plus d’un mois, le 13 Novembre exactement, nous serons dans un vol Paris – New York.

I’ve never though it could be so easy…

*

Maintenant la partie plus terre à terre. Voilà pourquoi j’arrête le shopping. J’ai un billet à payer. Et surtout un toit à trouver. Alors je fais appel à vous, mes lecteurs chéris. Pour tous les conseils et bons plans d’ordre général (choses à visiter, meilleurs hamburgers du monde, cupcakes à croquer), n’hésitez pas à m’écrire ou laisser un commentaire. Mais SURTOUT, je cherche un endroit où loger, pour 10 jours, 9 nuits. Petit budget, mais voyage à deux. Alors bof pour le Couchsurfing et les auberges de jeunesse, mais oui pour (sous) louer un appart, une chambre, un hôtel mignon et cheap, qu’importe.

Merci d’avance… 🙂