Montréal, Québec

les cadeaux

PIECEPIECE

Une fois n’est pas coutume, je vais sortir de mes posts autocentrés pour aborder un sujet un peu plus grand public. Tsé, ce moment où les Fêtes arrivent, t’as payé ton billet d’avion 1500$ au minimum, et tu vas t’entasser à P.E Trudeau (père) avec des centaines de compatriotes pour rentrer manger du (vrai) foie gras avec ta famille. Voilà.

Qui dit Noël et Fêtes, dit cadeau, et outre le prix exorbitant d’un aller-retour transatlantique (ne remercions pas le taux de change dégueulasse CAD/Euros) (quoiqu’on sera contents d’encaisser les chèques au retour), il y a la sempiternelle question : on rapporte quoi ? Tanné des cannes de sirop d’érable (et ses multiples variations) qu’on laissera pourrir sur une étagère, le Sortilège c’est un peu lourd, et le cidre de glace hors de prix, il reste quoi, si on veut pas dépasser les 23kg et le mini budget ?

Je vous propose une petite sélection d’idées cadeaux « made in Québec » qui auront un peu plus d’allure que le sirop de poteau, et qui ne ruinera pas le coût de votre séjour au bercail. On peut aussi mettre tout ça dans un colis…

1 – Des savons

Tout le monde se lave. Oui même ta Matante. Et ton beau-frère. Des savons faits main, y en a des tonnes, mais j’ai un petit faible pour ceux de Pièce-Pièce, parce que : l’emballage est fancé, les parfums sont originaux (et ça pue pas le hippie patchoulisé) (d’ailleurs ya pas de trucs bizarres genre des morceaux de branches dedans, ça ressemble à des savons bien basiques), ils sont tous doux pour la peau, et pour les hipsters du dimanche, c’est fabriqué avec des produits vegan, bios, et sans huile de palme (yolo).

Pièce-Pièce sera présent au Marché des Deux-Mains dans Rosemont-Petite Patrie ce week-end (28 et 29 nov), et vend aussi via sa page Facebook (outre les savons elles font des jolis aimants à frigo, et des tasses personnalisées – photo en haut)

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2 – Des livres

Il existe au Québec plein d’auteurs talentueux (et complètement fuckés), notamment en BD. J’aime particulièrement les auteurs publiés aux éditions Pow Pow, pour les citer Zviane (ma chouchou, aux histoires très poétiques), Samuel Cantin (humour décapant mais complètement WTF – voir image ci-dessous), ou Pierre Bouchard. L’avantage de la BD, on comprend plus facilement nos expressions locales.

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3 – Des DVDs

À l’heure du tout numérique je trouve cute et un peu vintage d’offrir un DVD. Le problème c’est surtout le zonage – qui n’a plus vraiment lieu d’être en 2015 MAIS BON, ceci dit je crois qu’on peut lire n’importe quel DVD sur un ordi ou une console (vous me direz). Sinon, il reste l’option Amazon qui vend certaines productions québécoises en version dézonée.

Donc. Parmi mes coups de coeur made in Québec dont je suis persuadée que l’humour et la décadence (?) traverseront les frontières, il y a le fameux film Starbuck (déjà sorti au cinéma en France et réadapté avec José Garcia), et des séries comme Les Beaux Malaises (de et avec Martin Matte, pas trop d’accent et un humour rès cynique, donc facilement compréhensible pour les Français), Série Noire (ma série chouchou du moment), la websérie Fiston de Jonathan Roberge (pas sûre que ça existe en DVD), ou encore plus classique – série policière assez sombre – 19-2 (il faut les sous-titres pour sûr là).

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4 – Du thé

Et pas n’importe lequel. J’ai beau ADORER les thés Mariages Frères ou Damann, je me laisse toujours avoir par la puissance marketing de David’s Tea (je suis faible). Il faut avouer qu’ils sont très bons pour te donner envie d’acheter environ la moitié de la boutique. Pour les Fêtes, outre leurs thés, ils ont toujours des tas de goodies, jolies tasses, coffrets, bougies et autres joyeusetés parfaites à mettre sous le sapin.

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5 – Des vêtements

On a beau manquer tristement de variété dans l’offre fashion à Montréal, il y a plein de magasins qui n’existent pas en France, comme Aritzia (dont Coline a parlé récemment), ou des marques de créateurs vraiment hot comme Betina Lou, Eve Gravel ou Sokoloff Lingerie (ça prend un budget un peu plus confortable). On trouve pas mal de choix de créateurs Québécois dans des boutiques comme Unicorn, Belle et Rebelle ou Onze. Pour les gars, pensez à Frank&Oak, qui vend en e-commerce dans toute l’Amérique du Nord et qui a aussi un atelier dans le Mile-End.

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6 – Des bijoux

Des créateurs/trices de bijoux au Québec, il y en a des centaines. Mon coeur balance tellement les styles proposés sont variés. Parmi mes coups de coeur, Le Cubicule, Louve, l’Atelier Epure

7 – Des jolis mots

Mon ancienne coloc Camille a créé l’an dernier sa collection de posters et de jolies cartes aux typos originales, PaperMiint. C’est cute, c’est drôle, c’est poétique, bref c’est Camille. Ya des exemples d’ailleurs.

8 – Les marchés et boutiques de créateurs

Entre Novembre et Décembre il y a -environ-  200 marchés de créateurs à Montréal. Ok j’exagère un peu, mais ça vaut le coup d’aller y faire un tour car on y trouve des tonnes de trucs super jolis, bijoux, accessoires, déc, produits de beauté, bouffe, posters, objets plus ou moins utiles, trucs pour enfants, (etc), et surtout des millions d’idées cadeaux fabriqués au Québec.

Pour en citer quelques uns : le Marché des 2 mains (Petite-Patrie, 28 – 29 nov), Souk @ SAT (Quartier des Spectacles, 25 au 29 nov), Marché de Novembre (Petite-Patrie, 28 – 29 nov), Puces Pop (Mile-End, 11 au 13 dec), Marché de Noël des designers de la Grover (Ville-Marie, 10 au 12 dec).

Si vous avez (comme moi) zéro motivation pour vous noyer dans une foule, on peut aussi trouver des boutiques ouvertes à l’année comme l’Atelier du Coin de la Rue (métro Laurier).

J’espère que tout ça vous aura donné des idées plus originales à rapporter (ou envoyer) en France 🙂

Et si ce genre de billets vous plait, j’en ferai d’autres avec plaisir pour partager un peu plus de mes découvertes et mon quotidien Québécois et Montréalais :).

Intime & Réflexions

être loin.

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Alors qu’on se retrouve catapultés en plein hiver en 48 heures à base de neige et de ressenti -12°C, je réalise le temps qui passe, doucement, mais sûrement, et au delà du temps, la distance qui me sépare de « chez moi ». Chez moi. Cette expression prend un sens étrange lorsqu’on vit à 6000km de là où on est née, séparée d’un océan. Jusqu’ici, je crois que je n’avais pas complètement pris la mesure de ce qu’implique l’expatriation, mais ces derniers mois m’ont fait réaliser à quel point je suis loin. Pourtant, chez moi, c’est ici, et chaque jour plus que jamais.

Être loin, c’est une notion du temps toute particulière. J’ai parfois l’impression que si les jours s’écoulent pour moi ici, il n’en est rien là-bas, qu’on va se retrouver comme si on s’était quittés hier, que rien n’aura changé. Et puis on se retourne sur un souvenir et on réalise que ça fait six mois (déjà !) qu’on a pas vu sa famille, serré certaines personnes dans ses bras. Les gens continuent à vivre de l’autre côté de l’Atlantique, et ici le temps avance aussi. On s’appelle et cette histoire dont on a discuté hier est déjà enterrée, pour une autre, qui passera sûrement d’ici le prochain coup de fil. C’est étrange de regarder ces gens qu’on a présentés l’hiver dernier devenir amis, se fréquenter ; se dire qu’on aimerait aussi être là, partager ces soirées avec eux, voir leur relation évoluer indépendamment de nous. C’est aussi voir certaines personnes s’éloigner – ou peut être que c’est moi qui ai doucement pris mes distances. Un jour on se texte chaque semaine, et puis soudain, ça fait deux mois qu’on a pas vraiment parlé. Les départs et la distance brisent des amitiés, c’est un fait. Pourtant, il y a celles et ceux dont on s’est rapprochés, ceux qui sont venus voir, ceux qu’on aimerait voir venir s’installer ici, pour vrai.

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Être loin, c’est cette distance physique, aussi. Je rêve beaucoup de la France, en ce moment, je rêve que je rentre, que je vois certaines personnes, mes amis, ma famille, que j’emmène un barbu Québécois découvrir mon pays. Je rêve que j’ai pas le temps de voir tout le monde, que je dois sélectionner. Je me mets à devoir choisir ceux qui comptent vraiment, et il suffit de quelques doigts. Le réveil sonne, je suis toujours à Montréal et je n’ai pas encore de date pour mon prochain séjour. J’ai des envies qui fourmillent mais l’incertitude qui m’accompagne depuis des mois retient toute décision. J’espère secrètement avoir de la visite cet hiver, parce que je voudrais partager comment c’est beau sous la neige, et les convaincre que le froid c’est pas si pire.

Être loin, c’est pas pouvoir être là – physiquement – pour ceux qui passent des périodes difficiles et leur dire d’appeler quand même, à n’importe quelle heure, même pour des conneries – on essayera d’être là. C’est penser que mes deux grand-pères vieillissent, que pour la première fois de ma vie, je ne passerai pas Noël avec ma famille, qu’on ouvrira pas les cadeaux autour d’une coup de champagne après un ciné – que peut être j’aurais pas de cadeau, parce que la Poste c’est pas le Père Noël. Être loin, c’est ces soirs où on irait bien faire un câlin à sa meilleure amie, préparer des madeleines au chocolat, boire du thé-hippie et s’endormir dans la chaleur d’un petit appart parisien – comme avant.

Sauf que c’est plus comme avant. Pour rien au monde je ne rentrerai vivre en France, mais à l’arrivée de l’hiver, il y a comme un doux parfum de mélancolie. Comme la prise de conscience que c’est pas si facile, qu’on sera peut être séparés pour toujours par un océan et 6 heures de décalage horaire. Qu’on vit dans des réalités parallèles, des quotidiens plus si semblables, qu’on évolue aussi.

Je n’ai aucun regret, aucune envie que ce soit autrement. J’ai fait mon choix, en conscience, en écoutant mon coeur. Faque cette année, alors que je fêterai Noël ici avec mes amis, alors qu’on sera en famille – cette famille recomposée, parce qu’on a tous choisi Montréal, parce que ma famille, ici, c’est eux – j’aurais une pensée particulière pour tous ceux que j’aime et qui sont loin.

Parce qu’après tout, être loin, c’est juste une question de perspective…montreal-parc

les jolies photos viennent du instagram du barbu Québécois qui partage mes nuits : http://instagram.com/dany.prend.des.photos

Intime & Réflexions

everything is in the right place

Lundi, j’ai touché Marseille du bout des doigts. On est allées au J4, avec ma mère et Candice, ma belle-soeur.

Je dis « ma belle-soeur » même si MonFrère et Candice ne sont pas mariés, mais c’est parce qu’elle fait partie intégrante de la famille. Un peu comme une soeur, sans les souvenirs d’enfance en commun. Elle fait partie des rares personnes qui peuvent m’offrir un bijou et tomber juste dans ce que j’aime – je suis compliquée du bijou – compliquée du cadeau aussi d’ailleurs.

Le J4, avant, c’était un espèce de no man’s land où on organisait les Docks des Suds et Marsattack. L’été, y avait des gamins qui se baignaient. Et après, les bateaux. Avec Marseille-Provence 2013 (comprenez : Capitale de la Culture Européenne), ils ont construit le MUCEM. J’étais jamais allée là bas, le MUCEM a ouvert après mon départ, et cet été j’ai pas eu le temps, alors voilà. Je voulais voir.

Il y avait des nuages jusque loin sur la mer, et le soleil entre eux. Il y avait l’eau bleu pétrole, et émeraude, selon où on regarde. Il y avait Notre Dame, et la Major, et le Vieux Port, et les quartiers Nord qui s’étendent là, entre l’Étoile et l’Estaque. Les ponts du chemin de fer de la Côte Bleue. Les immeubles tordus. Le Fort Saint Jean, et le truc que Napoléon a construit pour Joséphine et dont j’oublie toujours le nom. Et le Frioul derrière, mais sans le Château d’If.

On avait jamais vu Marseille sous cet angle. Vue d’en bas, vue du J4 et de la Tour du Roi René (qui était en fait Comte de Provence, mais ici on est un peu chauvin, et on aime bien exagérer). D’habitude, Marseille, on la regarde d’en haut, de la Bonne Mère, avec le Vélodrome d’un côté et les docks de l’autre. Cette vue depuis le bout du Port, c’est nouveau, c’est pas un coin où on va vraiment, ça existait même pas avant. Alors c’était comme redécouvrir sa ville. Et c’était magique.

Alors le soleil a fini de se coucher sur la rade, et le ciel a disparu dans une tâche d’encre sombre, avec le chapiteau du cirque Medrano qui se découpait devant.

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Intime & Réflexions

si peu de choses

C’est un article un peu vide, désolée. Décembre est arrivé sur Montréal, apportant la neige, le froid, un peu. Et puis ça a fondu, mais on a eu quelques journées blanches, ce genre de moments de grâce où tu peux marcher la bouche ouverte pour attraper les (gros) flocons qui tourbillonnent du ciel, et les matins gelés au ressenti -20°C et au ciel bleu poudré de fumées blanches.

C’est pas vraiment beau, Montréal en hiver, et puis c’est beau malgré tout. C’est un ciel blanc et lourd, c’est les rues détrempées, la neige sale amassée sur les trottoirs entre deux flaques d’eau grise. C’est ces matins clairs où un tapis blanc recouvre la laideur de la ville – le béton des trottoirs, les pelouses grillées, les détritus.

J’aime l’hiver. Malgré ces journées trop courtes, j’aime ce froid vif qui fait les jours rouges et assèche mes lèvres. J’aime enfiler mes bottes et mon gros manteau pour sortir. J’aime marcher sur la neige fraîche, sentir le craquement sous mes pieds, et voir mon manteau se couvrir de flocons. Le ciel bleu et le froid sec me rappelle mes hivers en Provence – avec une vingtaine de degrés en moins.  J’aime Noël qui s’en vient, la frénésie des Fêtes, les vacances, bientôt. Continue reading « si peu de choses »

Chroniques

la trève

23 décembre, cette date équidistante de Noël et de la fin du monde. Ici c’est dimanche, on a allumé un feu de cheminé, mangé des plats surgelés (parce que la flemme de cuisiner vu qu’on va faire que ça pendant 48 heures), bu du thé et fait des gâteaux. Renforcée dans mon effort par cette période où tout le monde est en vacances et que du-coup-ça-sert-à rien-d’envoyer-des-CVs-la-bonne-excuse, je continue à ne pas chercher de boulot, me lever à midi (trente exactement), et glander sur mon ordi la moitié de la journée (l’autre étant consacrée à manger/prendre une douche/un bain/caresser mon chat/sortir aussi un peu parfois). Et c’est traînant dans mon boyfriend jean et un pull informe bien pratiques à enfiler au saut du lit que j’ai fini par remarquer quelque chose d’étrange sur Facebook et les réseaux sociaux.

C’est calme.

Très calme.

Presque trop calme…

Passé la frénésie des tweets pré fin du monde, les recettes de bouffe à tester, le rush de cadeaux de Noël et les commentaires sur la fin du monde (oui, deux fois et déjà trop), nous sommes passés ce week end dans ce qu’on pourrait appeler « la trève de Noël ». Ce moment flou durant lequel, pendant quelques jours, les gens vont lâcher leur clavier pour retrouver leurs parents, leurs grands parents, leurs frères et soeur, en bref, vivre IRL.

Pour les rares survivants, il s’agit de partager sapins, gâteaux, amour et bonheur auprès de leur entourage 2.0. On croise ainsi sur Twitter quelques rares livetweets de repas de famille (j’attends avec impatience demain soir que ça se corse un peu), des photos de sapins, des mentions de gens qui finissent à peine leurs cadeaux, et des Père Noëls pervers.

C’est aussi l’occasion de retrouver ses amis d’enfance lorsque, rentrés au bercail, on se retrouve tous de retour chez nos parents. Alors, tu deviens quoi ? Les années ont passées sans qu’on s’en soit rendu compte, les petits frères ont grandit, les enfants des amis des parents aussi – ceux qu’on a connu gamins, trop jeunes pour partager nos jeux, on discute aujourd’hui de nos études, nos vies. 6 ans d’écart ça n’a plus autant d’importance soudain.

La fin du monde n’a pas eu lieu, on est tous des survivants, du moins jusqu’à la prochaine fois. Chez moi demain c’est ciné, repas et tarte au citron maison. Souhaitez moi bonne chance pour la réussite de cette dernière !

Joyeux Noël tout le monde 🙂

Chroniques

the december issue

(Anna Wintour, sors de ce corps)

Et toi, tu fais quoi pour Noël ? Et pour le Réveillon du Jour de l’An ?

That is the question. Tous les ans la même. On arrive aux alentours de mi Novembre (voire même avant), et les questions existentielles commencent. Et plus les années passent, plus c’est compliqué.

Oui, quand tu es petit tu t’embêtes pas, Noël ce sera en famille avec papa maman sister et frérot, et puis la « grande » famille s’il y a, cousins cousines papi mamie tonton tata pépé et autres. Point. Côté 31, avec un peu de chance on sera à nouveau en famille ou que les parents ont invité des amis ayant des enfants du même âge pour faire une boum dans le garage, sinon prévoyons un tête à tête avec la baby sitter. Ado, c’est encore Noël en famille, pour le Réveillon on file chez des copains boire des bières et dormir (encore) dans le garage en mode duvets partagés sur un matelas gonflable.

(désolée si mon adolescence a été rythmée par des fêtes dans des garages, c’est l’avantage de vivre en maison vs appartement, on n’avait pas besoin de virer nos parents pour faire des soirées)

Ca, c’était jusqu’à il y a quelques années. Entre temps, je suis devenue une « adulte ». Je vis à 900km de chez moi, je travaille, et surtout, j’ai un nouveau bout de famille: le Garçon. Qui dit vivre loin dit prendre le TGV pour rentrer (et vendre un rein pour payer l’aller, le retour étant toujours bizarrement moins cher). Qui dit travailler dit poser des jours de congés. Et qui dit bout de famille d’adoption dit… questions.

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Au quotidien · Chroniques

gastro™

Cette année, j’ai testé pour vous, en totale non exclusivité, un super régime digne des plus grands. Découvrez grâce à The Stage Door comment perdre les kilos superflus accumulés pendant les fêtes, grâce à une méthode vieille comme l’humain ! Une solution rapide et efficace, agissant en 24 à 48 heures, pour dire enfin ‘STOP’ aux excès des fêtes de Noël*

*Valable dans la limite des personnes contaminées autour de vous, et pour tout type de période un peu chargée gastriquement

Mode et voie d’ administration:

La GASTRO™ est très simple d’utilisation. Tout d’abord, invitez une amie venant de loin (de Tours par exemple), qui aurait fréquenté de près un bébé (son neveu, par exemple), qui aurait été lui même sous l’emprise de la GASTRO™. Veillez à ce qu’elle soit en bonne santé, et qu’elle participe autant que tous les invités à la fête (il ne s’agit pas de lui gâcher son Réveillon non plus !). Lorsque la crise survient (chez elle), ne restez pas loin. Occupez vous d’elle, du seau, des toilettes, tenez lui les cheveux, si ça va trop mal, appelez quand même le médecin (SOS médecin un 1er janvier c’est sympa). Soyez à ses petits soins, c’est votre amie, et en plus, elle vous permettra d’attraper la GASTRO™ (qui n’est pas en vente libre).

Le contact avec un enfant en bas âge lui même contaminé peut accélérer le processus (la GASTRO™ présente chez les plus jeunes semble être plus efficace que celle chez les adultes, contre laquelle vous risquez d’être immunisé).

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