Syndromes

le syndrome du meilleur ami

Non je ne vous parlerai pas ici de cette comédie romantique avec cette fabuleuse Julia Roberts à grande bouche. ni d’histoires de dérapages amicaux. Ce post ne sera pas non plus (pour une fois) empreint de misandrie (si vous savez pas ce que c’est, bah tant pis pour vous) gratuite et méchante. Car vous pouvez tout à fait inverser les sexes des personnages en jeu, même si, à quelques détails près, un mec réagirait différemment face à cette situation.

Le Syndrome du Meilleur Ami est une chose qui est sûrement arrivée à tout le monde. Dans un sens où dans l’autre.  Et c’est encore plus flagrant quand, comme moi, vous trainez sur des sites comme adopteunmec (et oui ça faisait longtemps que j’en avais pas parlé !) et que vous rencontrez des gens inconnus via leurs blogs (ou tout autre moyen de croiser des gens) (et non je ne suis pas un ovni) (juste un peu geek). Enfin, je ne vais pas aller dans des extrêmes, car après tout j’ai appris grâce à l’enquête du Nouvel Obs de cette semaine que je fais partie des 3% des femmes qui assument aller sur des sites de rencontre (enfin la question en entier ajoutait: pour rencontrer des partenaires sexuels, je sais pas si je prends ça en compte finalement…).

Je m’égare. Nous ne sommes pas ici pour parler de la drague via son blog, ou des techniques de sélection de prétendants sur adopte. J’y reviendrai. Revenons en aux faits.

Certains diront que l’amitié fille-mec n’existe pas. Qu’il y a toujours une « tension » qui fait que l’un, ou l’autre, (ou les deux) est enclin à rechercher à séduire (et chopper) l’autre. C’est bien souvent dans ce genre de position que se révèle le Syndrome du Meilleur Ami.

Le Meilleur Ami, c’est ce mec qui vous a proposé d’aller boire un verre/manger. Vous vous retrouvez donc en tête à tête, animée à l’origine de sentiments et d’attentes un peu floues (surtout s’il s’agit d’une première rencontre), vous commencez la conversation tant bien que mal et là, c’est le drame. L’entente est parfaite. Le garçon est sympa, intéressant, cultivé, il a de la répartie et est capable de débattre avec vous sur tel film, tel livre, de soutenir vos arguments et d’en apporter d’autres. Le temps passe. Vous accrochez à mort. La conversation passe de tout à rien, comme si vous étiez de vieux amis et…

… c’est là le souci. Car vous avez oublié toute tentative de séduction, toute idée de choppe, ou si elle vous a effleuré l’esprit, c’était très furtivement, en remettant une mèche nochalemment derrière l’oreille, ou en décidant de vous rattacher les cheveux (qui tombaient dans l’assiette) alors que les cheveux détachés vous rendent dix fois plus sexy.

Voilà. Le charme est rompu. Vous avez devant vous l’homme idéal -mentalement parlant-, mais rien ne se passe. Aucun courant électrique ne se glisse, aucune étincelle, vos yeux ne fixent pas sa bouche dans l’obsession d’un potentiel baiser –arrête de parler embrasse moi-, non, vous buvez ses paroles, mais si stimulation il y a, elle n’est que neuronale, éventuellement quelques spasmes de rire -le garçon peut être très drôle-, mais décidamment le fluide ne passe pas. Le moment arrive où vous vous dites que vous allez vous revoir, il y a encore plein de sujets de discussion, plein de films à voir, de photos à faire, d’expos à visiter, de soirées Nouvelle Star, et vous en mourrez d’envie -c’était tellement agréable cette soirée. Seul hic, si vous n’aviez pas d’attentes particulière et que vous êtes heureuse de vous être trouvé un nouvel ami, la question se pose en suspens: et lui ?

Idéalement, le garçon aura lui aussi apprécié énormément votre compagnie, mais aura compris que non, ya pas moyen de moyenner. Après quelques tentatives en mode « je déconneuuhh » auquelles vous aurez tenté de répondre de manière polie et dans le même ton « je sais que tu rigoleeuuuhh » (même si vous savez bien que si vous lui dites « on baise ? » tentez de l’embrasser tendrement, il dira oui), vous espérez que la relation d’amitié est assez claire des deux côtés et que le garçon -bien sous tous rapports- saura retenir ses ardeurs. Vous pourrez ainsi prétendre à quelques moments de tendresse (en mode massage, câlins et bisous bourrés), et lui raconter gaiement votre vie sexuelle… comme à une vraie copine un vrai pote.

Il y a heureusement aussi des amis avec qui il est évident que cela est et sera de l’amitié.  Vous ne vous êtes jamais posée la question d’une éventuelle attirance, vous dormez ensemble, parlez de cul et vous promenez en string sous son nez. Vous découvrez d’ailleurs avec surprise au bout de plusieurs mois de « relation » amicale que le mec en question est un serial-choppeur, en mode je séduis tout ce qui est pas trop moche et je me tape des filles canons, et vous avez beau regarder sous toutes les coutures, non il est loin  d’être moche mais son charme ne vous saute pas aux yeux, et surtout il n’a jamais essayé de vous chopper. Limite vexant, mais c’est l’ami idéal pour chopper en soirée. Il finira par sortir d’amour avec votre copine, ou continuera sa vie de débauche.

Une seule question subsiste à cette situation. Entre le BCBG et le Meilleur Ami, n’y a t il pas moyen de fusionner pour obtenir l’Homme Idéal ?

*

Non je ne dédicacerai pas ce post. Les appréciateurs de pieds, copine du serial choppeur et autres collègues de restaurant se reconnaitront.

Au quotidien · Syndromes

le retour du BCBG

Vendredi, je vous racontais mon expérience avec un BCBG. J’ai d’ailleurs trouvé sur KelKon.org un article concernant le Beau, qui je trouve se rapproche beaucoup de mon syndrome du BCBG (à lire aussi sur Kelkon.org, le Puceau, qui ressemble à mon PresquePuceau). Trop de coincidences, isn’t it ? Surtout que la vraie raison du pourquoi j’ai parlé du BCBG n’est pas innocente…

Mais reprenons là où je m’étais arrêtée. A suivre, donc…

Le week-end dernier (pas celui là où on a changé d’heure, d’ailleurs ça m’a traumatisée cette histoire, à tel point que j’ai passé mon dimanche quasi entier sous ma couette, pour être finalement sortie -de force !- de la douce chaleur de mes draps par Fée Lait et Tiblond, qui sont arrivés accompagnés d’un aspirateur, d’un combiné four micro-onde et de deux autres copains, et oui je SAIS que vous êtes tous extrêment heureux d’apprendre que j’ai mangé un Chicken Mythic à 23h45 très exactement, et que je vais désormais pouvoir aspirer les cheveux sur mon tapis, wouhou, merci Tiblond et Fée Lait et les deux copains)

Le week-end dernier, donc, je suis allée au ciné voir ce film très chouette, mais pas que. En effet, à la fin de cette petite soirée ciné, en pleine discutation sur le sens de la vie avec un bloggeur pas vraiment hype mais quand même, mon portable sonne. C’est mon BCBG… Je décroche.

Mais revenons en là où tout a commencé. Ou plutôt, à cette fameuse tirade de ses quatre vérités après laquelle le BCBG a décidé de ne plus me parler (ce qui est tout à fait logique du point de vue de l’égo blessé du BCBG). Après ça, donc, s’est passé un long moment de presque plusieurs mois durant lesquels le BCBG est resté silencieux, si ce n’est les quelques nouvelles via FB et sa meilleure amie (car le BCBG a beau être con, il a des chouettes amis. ça n’empêche pas). Tout ça pour qu’un samedi soir dimanche matin (vers 3 heures pour être précise) le portable sonne. Numéro inconnu. Il est 3 heures du matin tout est normal je ne dors pas (mais je vous dirais pas ce que je faisais) et donc, je réponds. C’est qui ? C’est le BCBG. Ah. Ca va ? Oui. T’es sûr que c’est bien moi que tu voulais appeler ? Oui. Bon.

On arrive donc à ce samedi où le BCBG s’excuse pour son appel si tardif. Et à la fin de semaine où il propose carrément de passer une soirée ensemble. Waw.

Voilà donc comment je me suis retrouvée à revoir le BCBG lors d’une soirée tout de même sympathique (pas en tête à tête je précise). Que dire de ces « retrouvailles » ? Le BCBG est toujours BG, pas de doute. BC, bon, pas testé. Et toujours BCBG avec ses travers et ses inconvénients. Je ne sais pas si le BCBG fait une nouvelle tentative d’amicalité envers ma personne car je suis une fille super bien, ou s’il est juste en manque d’amis. Le BCBG a un iPhone et tente d’expliquer la vie. C’est drôle. Un moment. Pas trop. Saturation du BCBG atteinte à 3 heures du matin, on file.

Conclusion ? N’essayez pas de croire que le BCBG change. Le BCBG ne change pas. Cherchez vous juste un autre mec, moins BG peut être, tout aussi BC si possible, mais surtout, qui s’intéresse vraiment à vous et pas comme un miroir de mise en valeur de son égo. De toute façon, le BCBG a des pieds moches. On discute pas. On fuit. C’est tout.

Syndromes

le syndrome du BCBG

(Avertissement: Comme pour le Presque Puceau, toute ressemblance avec des personnes ou des situations ayant réellement existé seraient fortuite)

BCBG pour Bon Chic Bon Genre ? Non, vous n’êtes pas dans une Chronique d’Anne-Gaëlle, et le BCBG dont j’aimerai vous parler n’a rien d’un « Bon Genre ». Je vous conseille d’ailleurs avant tout de FUIR si vous en rencontrez un. Sauf que… comme pour le Presque Puceau, le BCBG est un très bon dissimulateur. Mais avant toute chose, une petite présentation.

Le BCBG. Techniquement, c’est un peu le rêve de toute fille normalement constituée. Car BCBG c’est… Bon Coup BoGoss. Alors bien évidemment, en général, on le connait dans l’ordre chronologique, en BGBC (sauf si vous êtes dans un état d’alcoolémie très avancé), mais personnellement j’ai rencontré le BCBG dans cet ordre (oui, mon état d’alcoolémie était avancé). Enfin, le sujet n’est pas là (et je sens soudain venir les questions: balaaanceee !! Je raconte ce que je veux d’abord, c’est mon blog). Le  BCBG est donc tout ce qu’on peut idéalement attendre d’un mec avec qui on sort. BoGoss, histoire d’être fière de se promener à son bras, Bon Coup, ça ne regarde que nous mais qui s’en plaindrait ?

Dès les premiers jours, le BCBG apparait donc comme LE messie, celui qu’on n’attendait plus, qui plus est lorsqu’il décide de s’éprendre de notre personne, et qu’il finit par tomber amoureux. Le BCBG peut alors être l’homme (presque) parfait. Attentionné, tendre, beau (c’est sa caractéristique principale ne l’oublions pas), et remplissant pleinement nos attentes en matière de sexe. Sauf que… comme toutes les (trop) bonnes affaires, il y un truc. L’homme parfait n’existe pas, on le sait toutes (par contre la femme parfaite, si, c’est d’ailleurs ce que le BCBG se plait à nous répéter, qu’on est parfaite, ce qui devient limite agaçant à la longue). Et on aura eu beau tenter de nous prévenir « mais ce mec est un con ! » (une amie qui le connait depuis longtemps et qui vous veut du bien), cela ne fera que renforcer l’envie de le séduire. Un BG comme ça ? En plus il parait qu’il a une… ? Je laisse pas passer !

Passé quelques temps, le BCBG commence pourtant à révéler quelques bugs. Les premiers symptômes apparaissent plus particulièrement lorsqu’en présence de nos amis, il agit comme s’il était hyper intégré dans le groupe de potes, en s’imposant dans les discussions, se promène à poil dans l’appartement qu’on partage en coloc, et enfin, se permet d’inviter ses amis à nos soirées (sans prévenir). On essaye de lui expliquer que nos colocs ne sont pas juste des gens avec qui on vit, mais qu’il y a certaines règles de vie en communauté et de respect des autres. Et on pardonne, car dans l’intimité le BCBG est juste adorable, a tel point qu’il se repend de ses actions passées et montre une réelle volonté de changer de comportement.

Le temps passe, et malgré ses défauts récurrents, le BCBG continue à être l’homme presque parfait. Son côté BC s’améliore, et le BG suit (car qui me contredira, on trouve toujours du charme à celui qui nous fait plaisir). Vient le moment où, pour une raison X ou Y, on doit se séparer. Pas en terme de relation, non, le BCBG nous a assuré que ses sentiments tiendraient coûte que coûte et malgré la distance, et on y croit, car le BCBG peut être très persuasif. Et là, c’est le drame. Car en prenant un peu de large, on se rend compte que le BCBG a bien plus de vices de fabrication que prévu, et surtout, que les défauts révélés jusque là ne sont pas de simples anecdotes.

Car le principal défaut du BCBG, c’est d’avoir conscience de son état. Le BCBG s’aime. Le BCBG s’adore. Le BCBG se trouve parfait. Et le BCBG est en réalité le pire égocentrique qu’on ai pu rencontrer. Le monde tourne autour de lui. Il aime s’écouter parler et déteste avoir tort. Il voudrait tout savoir sur tout et déteste qu’on le mette en face de ses lacunes et défauts. Il pense que le physique et l’apparence font tout, et attend de sa copine qu’elle soit aussi parfaite que lui.

Lorsque soudain, on prend conscience de cette (dure) réalité, on refuse de l’admettre. Non, ce garçon si idéal, serait en fait un pervers caché ? Un monomaniaque incapable de prendre en considération ce que pensent et ressentent les autres ? On voudrait peut être arrêter là, malheureusement, le mal est fait. Le BCBG rend accro. BoGoss et Bon Coup, on ne trouve ça que rarement. On a beau essayer de chercher ailleurs, l’osmose n’est pas là. La perfection non plus. Le BCBG obsède par l’idéal qu’il a pu exhalter.

Il y a pourtant un jour où il faut partir.

bcbg

Heureusement, le BCBG a ses principes: quand une relation est finie, c’est fini. Et arrive le moment où, à force de ne plus coucher avec lui, on en oublie certains aspects, et on focalise sur les conneries qu’il peut sortir, son self estime exacerbé, la façon qu’il a de croire à tout ce qu’il dit, de penser que son point de vue est le seul valable, et surtout, d’être persuadé que lui et nous, on peut être amis.

Il est alors temps de faire ce qu’on aurait dû faire depuis bien longtemps: l’envoyer chier. Armée de toute notre rancoeur (contre nous même, avant tout, de s’être laissée berner), on lui envoie dans sa belle gueule tout ce qu’on pense de lui. Y compris l’aspect sexuel. Sachez que me BCBG n’aime pas qu’on le prenne pour un sextoy (le réduire à ça ?!!). Il nous en veut. Et fait ce qu’on n’arrivait pas à faire: couper les ponts.

Ouf. Vous voilà délivrée.

On peut donc résumer en trois points le BCBG: s’il n’est pas trop tard, fuyez; si c’est déjà trop tard, fuyez; et si c’est terminé, faites en sorte que ce soit lui qui vous fuie. Juste pour la jouissance de renvoyer à un mec ce que beaucoup nous font subir. Alors, ça fait quoi de n’être considéré que pour tes compétences au lit ?

(à suivre…)