Voyages

joyeux anniversaire TGV

Cette année le TGV fête ses 30 ans. A cette occasion quelques blogueuses organisent un concours pour gagner des billets de train. Forcément avec mes 150€ en moyenne de TGV par mois (ne fais pas le calcul annuel, tu vas te faire du mal…), tu penses bien que je me suis jetée sur le truc.

(et non ce post n’est pas sponsorisé du tout, en fait vu que je file par an à la SNCF ils devraient me payer pour parler d’eux !! :))

Mlle Gima nous demande de raconter une histoire avec le TGV. Le truc, c’est que je retourne le sujet dans tous les sens et je suis incapable de sortir UNE histoire. Il suffit de chercher TGV sur mon blog et de voir les kilomètres d’articles que j’ai pu écrire à ce sujet. Le TGV et moi, c’est un peu une histoire d’amour. Une histoire qui dure depuis presque 10 ans, avec une relation toute particulière à cette ligne Paris – Aix en Provence

carte 12-25 et iPod. mon nécessaire à voyage

Pour beaucoup, le TGV est synonyme de vacances. Ca n’est pas vraiment mon cas. Pour ma première rencontre avec le TGV j’étais bien jeune, et c’était pour un voyage à Paris avec ma mère, pour rendre visite à ma famille. A l’époque c’était un  train orange, et le Marseille – Paris durait bien plus que 3 heures. C’était malgré tout un beau changement par rapport au Corail (enfin je sais pas si ça s’appelait comme ça à l’époque).

Continue reading « joyeux anniversaire TGV »

Au quotidien · Voyages

berlin, london, and so on…

Je n’ai pas le temps. C’est cette phrase qui rythme mes journées, en ce moment. En ce moment, ou devrais je dire depuis trois mois, depuis cette rentrée de Septembre qui n’en finit plus.

Entre ces semaines sans vraiment voir le jour, métro – boulot – soirées – dodo, quelques éclats de rire, et rayons de soleil, des vaches et des marrons, des bus rouges et des kilomètres de shopping, breakfasts et Frühstucks le dimanche, tags, punks et kebabs entre un Flohmarkt, le jüdisches Museum et la Fernsehturm…

De New York à Berlin, je clos ici une année de capitales, de villes aux airs bien variés, d’allers retours en TGV, Eurostar, Easy Jet, Air France, Ryanair, SAS… J’y reviendrai. En attendant que j’aie le temps (ahah), des images…

Continue reading « berlin, london, and so on… »

Chroniques

non je ne suis pas une fille violente

… n’empêche que ce week end, j’aurais bien pété les dents à pas mal de choses. En commençant par les millions (je suis un peu Marseillaise, on vous l’a pas dit ?) de Parisiens qui avaient décidé de venir passer le week end de l’Ascension CHEZ MOI. En prenant MON TGV.

Oui j’insiste sur le MON, et CHEZ MOI. Et non, petit lecteur je n’exagère pas (ou à peine). Si tu n’es pas né dans le Sud provençal qui fait rêver dans les chaumières à coup de (re)diffusions de Sous le Soleil et Plus Belle la Vie, et que tu ne rentres pas régulièrement chez toi à cause d’un exil (presque) forcé en Parisianie Nordique, tu ne peux pas comprendre.

Mais je suis si bonne, je vais donc t’expliquer.

Alors ça commence par la réservation des billets, il y a un peu plus d’un mois. From Paris Gare de Lyon, direction Aix en Provence (TGV). Oui, cette jolie ville aux murs dorés et aux rues bordées de platanes. Un peu bourgeoise, un peu prétentieuse, un peu friquée, mais my hometown. Sur Voyages-Sncf.com donc (la SNCF est mon amie depuis qu’ils ont créé cette fabuleuse liaison Paris-Aix/Marseille en 3heures chrono).

Donc OK, Aix c’est joli. OK il fait moche à Paris. OK c’est le pont de l’Ascension.

Mais non, ça n’explique pas pourquoi j’ai le « choix » entre… deux trains à l’aller, et un seul train au retour (et c’est tout !). Je tiens vraiment à retrouver mon soleil, je débourse donc mes 180€ aller/retour (carte 12/25 incluse et retour avec changement à Lyon, no comment).

snif

Le jour dit, à la gare. Comment te dire. C’est comme si le tout Paris s’était donné RDV Gare de Lyon, quai 15. De la pouffe à mèche/mocassins/t shirt Abercrombie qui fume sa clope sous mon nez en gloussant avec sa copine (c’est pas non fumeur, les gares ?) à la famille BoboChic poussette polos et raie sur le côté. En passant par le groupe de beaufs (d’où ils sortent ceux là ?), le groupe de plongeurs (passe encore ya pas la mer à Paris) et les jeunes urbains CSP+ avec clubs de golf. Et ça court et c’est pressé et ça crie dans tous les sens (Parisian attitude).

J’oubliais presque la vieille en face de moi dans le train, avec sa veste marinière molletonnée de marque « Ile de Ré » qui m’a regardé de travers tout le voyage (c’est parce que je bisoutais le Garçon ? ou peut être parce que j’avais râlé un peu trop fort contre les Parisiens descendant dans le Sud en m’asseyant à ma place…) qui essayera de négocier le prix de son billet avec le contrôleur parce que « suite à un orage, les voies sont détrempées et le TGV ne peut pas rouler à la vitesse normale » (et donc 2 heures de retard sur un Paris – Saint Raphaël), et qui tentera de prendre à témoin tout son entourage (c’est scandaleux ça ma p’tite dame, hin, c’était pas comme ça avant…).

Je demande donc officiellement que soit posé un véto sur la transhumance de Parisiens vers le Sud à partir de Mai. Et que la SNCF réserve des places (pas chères) aux locaux exilés. Pliz.

Et c’est pas terminé.

Car évidement dans mon Sud il fait moche pendant les deux premiers jours. Évidement quand le soleil pointe son nez on se tape deux jours de Mistral. Et c’est fou comme ça se kékétise, (du verbe kékétiser, se transformer en kéké/racaillou) le Cours Mirabeau. Et je te parle pas du gamin à Marseille avec sa musique de portable à fond dans le bus. Et puis la piscine n’est pas encore chauffée, la mer trop froide, les plages pas accessibles (Mistral mon amour), les supporters de l’OM bloquent les rues, le serveur met trop de temps à nous servir, et y en a marre des manouches qui jouent de l’accordéon, et puis on a trop mangé, le TGV du retour a même pas de prise en 1ère, et j’ai pas pu mettre mes spartiates et ma robe d’été et j’ai encore emporté trop de fringues et ma crème solaire pour rien. Et j’ai même pas bronzé !

Donc là, petit lecteur, tu te dis que je me plains des Parisiens, mais je suis tellement imbibée de leur culture, que je trouve toujours à râler (et pour pas grand chose, rajoutes-tu avec clairvoyance).

Et tu sais ce que c’est le pire ?

C’est que c’est vrai.

(sortez moi de làààààà)

Ce post est dédicacé au Garçon qui supporte vaillamment mes râleries au quotidien
Au quotidien · Voyages

voyage voyage…

Poua petit lecteur, c’est la loose. Figure toi que depuis quelques jours, l’inspiration a quitté mes doigts et mon clavier. Affreux, non ?

Pourtant il s’en passe des choses dont je pourrais te parler. Tiens, par exemple. Ce week end je suis rentrée dans mon Sud natal, et comme de par hasard, il faisait moche (et beau temps à Paris). Je pourrais faire un post sur les joies du TGV, te brosser un portrait du mec qui ronfle à côté de toi juste après avoir fait sa gym, et de la fille BCBG à mort avec ses quatre rangs de perles (toc) et son mec à polo Vicomte Arthur.

Je pourrais aussi te raconter que là je suis à Rome, pour MonJob, une histoire (vécue) à base de vigiles surexcités à l’aéroport (comme si on allait cacher des limes à ongles dans ses bottes…), d’hôtesses EasyJet imbuvables, et du vol ambiance religion. Avec Juif avec Tefiline, groupe de guides, et enfin, jeunes Versaillais en « pélerinage à Rome » (dixit l’imprimé A4), accompagné d’un jeune prêtre en soutane et pull à capuche brandé « Jesus, What else ?« .

(c’est dans ces moments là que je regrette de pas avoir d’Ifon, histoire de Twitter ce genre de trucs…)

Et puis Rome, sa verdure, la chauffeur de taxi qui fume sa clope à le fenêtre et lit son journal dans les bouchons. Les murs de brique rouge et les voies pavées.

Des choses comme ça…

Et puis non, à la place, je sais pas quoi raconter. Rome peut être un peu plus tard, un week end en chambre d’hôtes dans le Gers à venir, un thriller à critiquer. On verra.

En attendant, ce sera tout pour aujourd’hui. Je vous laisse avec ma bande son du moment…

Au quotidien

in my place

Du mal à revenir sur terre ce matin. Je pourrais vous parler de la course au TGV jeudi soir, des parties de Shabada dans un wagon une voiture presque vide, de l’arrivée dans ma Provence natale. Je pourrais vous dire le Mistral du vendredi, la grasse matinée et le petit déjeuner au soleil. L’après midi à manger une glace sous les platanes du Cours Mirabeau. La soirée en pull parce que c’est Septembre et qu’il fait un peu froid. Le feu qui nous réchauffe. Les tonnes de ketchup et la moutarde à l’ancienne qu’on met sur les grillades. Le camembert qui pue, et le pain sec trempé dedans. Je pourrais vous dire les Calanques, qu’on n’a pas vues à cause du Mistral, les hectares gris qui ont brulé cet été, les ailes de kite au dessus de la mer émeraude sur les plages du Prado. Il y a aussi les kilomètres en bus, les fous rires à chanter, de toute façon on s’en fout le 21 on l’a pris tellement de fois à dire des conneries tout fort dedans, et les cagoles marseillaises qui « s’en battent les couilles hing, je reste là moi sinon je vois dégun, je veux voir la ganache des gens« . Il y aussi les soirées pizza-bière-foot-jeu du chapeau, des histoires de Macarena et de Choupinou, ou tu finis par te prendre sept claques sur le cul.  Et encore des petits dej au soleil.

Les parties de « volley » dans la piscine. Les concours d’apnée. Une session jacuzzi. Un TGV en première classe à 25€. Et ce genre de choses qui font qu’un lundi matin parisien vous donne simplement envie de repartir…

Juste un sourire pour ce soir, parce que j’y serai.

Au quotidien

chronique d’un week end ordinaire

Vendredi, 21h10, je prenais le TGV pour mon Sud natal. Direction Aix en Provence TGV. Car oui, la fausse parisienne est Aixoise, née dans cette clinique de l’Etoile où tous les Aixois sont nés, élevée au Soleil et aux cigales, sous l’ombre de la Sainte Victoire et du Massif de l’Etoile.

-rhoo que de clichés-

On peut continuer comme ça, en arrivant à la gare TGV (verre et bois pour rappeler la Sainte Victoire et laisser glisser le Mistral), odeur de garrigue, pas encore de grillons. Je sais, Pagnol est mon ami, le quartier du Mistral mon hémicycle. Youhou. La réalité est un peu différente, Pagnol est mort depuis bien longtemps, et pour monter à Aubagne passer l’été, il n’y a que 10 minutes sur l’A50. Le quartier du Mistral, caché dans les studios de la Belle de Mai, est d’une propreté irréelle rapport à la réalité phocéenne.

Tanpis.

Mon autre cliché, mon manque absolu à Paris: le ciel. Hier il était bleu profond, immense et sans nuage. Voilà qu’il se voile aujourd’hui, gris sale, gris Paris. Et pourtant, il y a de l’air, et cet après midi le programme est sportif: kite, des ailes colorées qui se promènent sur l’eau. Juste la déception légère de ne pouvoir bronzer. On s’occupera autrement avec Stieg Larsson.

Mardi retour à la réalité. MonJob pour ces dernières semaines – mon stage est bientôt terminé. En attendant, quelques raisons qui me préoccupent, ici, les amies à voir, la mer à regarder, quelques personnes à serrer dans mes bras. Profiter, car le temps passe moins vite ici…

 

Au quotidien

la malédiction du téléphone

Tadaaaa !!

Non, ceci n’est pas le titre d’un film d’horreur à petit budget. Quoique. Ca pourrait l’être. Les réalisateurs sont très forts pour faire des films de m*rde avec des titres de m*rde. Pour preuve, cette merveille du kitsch effets spéciaux à deux balles et histoires invraisemblable foutage de gu*ule (ou pinaise je suis vulgaire ce matin !). J’ai nommé Giant Octopus vs Shark

(oui oui, ce truc existe, et ça peut même être une thèse pour expliquer la disparition de l’A330 AF447)

Tout ça pour dire, il y a des choses à MonJob (et au taf en général) qui rendent fous. Du genre, la machine à café (à MonJob c’est Nespresso, what else?) qui se retrouve en rade d’eau au milieu de ton café. Et là, c’est le drame, car il faut re-remplir la réserve, et réamorcer la pompe. Or, si on réamorce la pompe, on fait tomber la capsule. Et terminé le café !

Autre truc insupportable: le fil du téléphone. Oui, ce fil qui, doucement, discrètement, insidueusement, va se torsader et s’enrouler sr lui même, jusqu’à ne former plus qu’une pelote inexpugnable et rendre ainsi tout décrochage de téléphone impossible.

Oui, la vie est dure.

Et ce soir je prends le TGV pour mon ChezMoi natal 🙂 *

*(oui, cette phrase n’est là que pour embêter les parisiens qui vont encore se supporter un week end gris et pluvieux)