(oui c’est comme ça qu’ils ont traduit le titre chez nos amis Québécois)
Au cas où vous ne le sauriez pas encore, je n’avais pas vu Slumdog Millionaire. Je n’avais, car c’est fait (ça y eeessstttt !!). OUF! Je pourrais ENFIN parler DU carton Oscarisé plébiscité aux millions d’entrées de ce début 2009… Et au final, je me demande si c’est une bonne idée que je puisse en parler. Car (et désolée pour les fans) mon avis sur ce film est mitigé.
Non pas que ce soit un mauvais film, hin, non, du tout. Esthétique, belle musique, couleurs, cadrage, réalisation. Good. Mais tout ce tapage ? Oscar du meilleur film ? Là non je comprends pas trop…
D’abord, le réalisateur a adapté un roman. De trait de génie, il n’y a donc pas. Ensuite, j’ai trouvé l’histoire baclée, et un peu trop irréaliste à mon goût.
(oui, super facile, dans une ville de 20 millions d’habitants de retrouver comme par hasard la fille de ses rêves qu’on aime d’amour depuis sa petite enface)
(et oui, baclée, ya des passages où j’étais un peu dépassée par les évènements, euh, atta c’est qui le frère là ? et pourquoi d’un coup ya des fous qui viennent foutre le feu au bidonville ? et euh pourquoi ils doivent chanter ? c’est qui Maman ? mais pourquoooaaaa ils ont tous la même tête ???!!!)
Ok, je suis débile à mort (ex-blonde n’oubliez pas), n’empêche, je me suis pas fait chier pendant les 2h30 de Benjamin Button. J’ai compris l’histoire, le pourquoi du comment. Les tenants et les aboutissants. Etc etc. C’est dommage (je trouve) de n’avoir pas plus approfondi l’environnement de ce pauvre (ou lucky) Jamal. On passe trop rapidement sur sa vie dans le bidonville, les quelques rares images de l’Inde vue du train, et puis le pourquoi du comment il a aterri dans cette boite de (pub?) call center. Ok, on est dans un truc qui ‘apparente à un conte, mais faut savoir, soit on nage dans le réalisme et on joue à fond la carte de « l’Inde ya la pauvreté, des traffics d’enfants, des gansters, ça se développe c’est cool, etc etc » et on parle de tout ça à travers le regard de ce gosse, soit on la joue vraiment jolie histoire et on se passe des passages qui veulent montrer que la vie, c’est dur.
On se serait donc passé de cette scène débile où comme de par hasard l’autre pouffe a oublié son tel dans la voiture (merde y a des embouteillages), et elle court, oué, et le téléphone sonne dans le vide (mais putain à Qui veut gagner des millions Indien on vérifie pas avant ? Je sais pas en France quand Jean Pierre Foucault appelle ya toujours quelqu’un au bout du fil), et elle court toujours (trop de suspeeense) et toi devant ton écran t’as juste envie de lui dire « mais pauvre conne, ok t’es uneducated mais quand même, c’était écrit dans le scénar que l’autre allait appeller, sinon l’autre suicidaire, il t’aurait pas laissé son cell phone ! ».
Pour terminer sur ma critique de Slumdog, d’abord, c’est bien joli les contes de fées d’amour vrai true love, mais franchement Dev Patel est moche (pire que dans Skins, c’est pour dire), et on m’enlèvera pas de la tête que les filles trop belles comme Latifa peuvent décemment pas rouler des pelles à un pauvre type perché comme Jamal. Ah puis cette scène affreuse, à la fin, quai de gare, lumière qui brille, mots trop kitsch, KLISCHEEEEE (auf Deutsch) je crie au cliché. On se croyait dans un chouette film loin de Bollywood, et soudain PAF retour à la réalité, bah oué chers cinéspectateurs, on vous a menti, en fait c’est un vrai film d’amour avec le soleil qui vient pile entre leurs deux bouches follement amoureuses depuis forever.
Allez, pour mes amis qui ont aimé le film, je vais quand même modérer mes propos, en mettant de côté les incohérences totales du scénario et les raccourcis qui gâchent un peu le film, on passe un bon moment. Comme je disais, jolie musique, jolis plans, jolies couleurs, joli pays. Et bravo, faut le faire pour réussir à pondre une histoire en partant d’un jeu télé.
Alors moi je dis, à quand un Slumdog Gagnant de Secret Story ?
*
TEASING : Demain, je vais voir un super film que personne connait mais qui a l’air chouette quand même et que c’est pas moi qui ait eu l’idée d’y aller mais comme je suis curieuse j’y vais quand même… Une Nuit à New York ! Yeahhh… Décrit par la personne qui m’a convaincu d’aller le voir avec lui, comme (je cite) « Une nuit à NY c’est paaas un teen movie ! C’est un film un peu pop« . Va pour le pseudo teen movie, de toute façon c’est le Printemps du ciné, donc à 3€50 la place…
Maieeuh moi je le trouve mignon Jamal ! En tout cas, plus que son frère dans le film, qui fait peur ! Enfin voilà c’est ton avis… J’aime bien ta critique 🙂 J’ai beaucoup aimé le film moi…
Et pour ce qui d’Une Nuit à New York (Nick and Norah’s Infinite Playlist en vo) est un chouette film, une fraïcheur dans les teen movies… Donc je pense que tu aimeras 😉
@Zeni : C’est clair que son frère fait peur !! Mais bon, j’aime pas trop le côté « mec paumé deux de tension » de Jamal (et d’Anwar aussi). Je crois que tout le tapage fait autour du film a aussi mis la barre assez haut, ce qui explique ma « déception ». J’avoue c’était facile de critiquer aussi, j’ai pas détesté loin de là c’est un bon film, juste moins percutant que ce à quoi je m’attendais (et que d’autres films vus ces dernières semaines)
Je note pour le faux teen movie, ça a l’air sympa on verra ça demain 🙂
Perso, j’ai bien aimé … enfin, j’étais allée le voir un peu par hasard (avant tout le tapage médiatique), début janvier. Et j’avais adoré les musiques. Au début, je comprenais RIEN, certains passages (le premier dans le bidonville) m’avaient donné mal à la tête, mais je n’ai pas regardé une seule fois l’heure pendant tout le film (contrairement à l’étrange histoire de benjamin button …).
Bon, c’est sur, c’est un énorme cliché … et ouais, un mec aussi moche que Dev Patel ne se tapera jamais, ô grand JAMAIS une fille aussi belle que Latifa … quoique …
La BO est assez cool en effet ( MIA <3). Dans l’ensemble j’ai bien aimé le film, sauf les 5 dernières minutes qui sont direct dans mon top 10 des fin pourries quoi XD… Abusé quoi …
Allez voir The Chaser, pour ceux qui ne connaissent pas le cinéma coréen … On est bien loin de Bollywood et ses bisou ensoleillés héhé
@LaNe : moi je suis un peu comme Muze, je suis allée le voir un peu par hasrd (entendu vaguement sur Nova et un making off qui ma juste préparé à le voir)
C »est donc le coeur léger que s’est imposé ce film
(-ya quoi au ciné ce soir
-attend je regarde… Slumdog millionnaire, tu sais le film de la chanson! Il est sorti cette semaine
-ok)
Donc on a pas eu tout le tapage, on savait pas trop. Bref, moi j’en suis sortie bien. Ces couleurs, ces musiques.. bah ça met du baume au coeur. Servi sur une histoire d’amour improbable (c’est un peu mielleux, assez pour me faire pleurer, grande sensible que je suis) mais je l’ai pris comme un conte léger et où l’on pronne l’apprentissage de la vie (on apprend de tout, et ça peut toujours servir).
Si tu peux regarder ce making off (vu à la télé mais je sais plus où), tu comprendra que le de l’Inde c’est en réalité un pays pauvre, mais où les gens sont plus optimistes que dans nos pays occidentaux.
Moi j’ai kiffé. Et beaucoup baillé devant Benjamin Button.
(Anne Gaëlle arrive, elle a plein d’idées mais pas beaucoup de temps)