Au quotidien

in my place

Du mal à revenir sur terre ce matin. Je pourrais vous parler de la course au TGV jeudi soir, des parties de Shabada dans un wagon une voiture presque vide, de l’arrivée dans ma Provence natale. Je pourrais vous dire le Mistral du vendredi, la grasse matinée et le petit déjeuner au soleil. L’après midi à manger une glace sous les platanes du Cours Mirabeau. La soirée en pull parce que c’est Septembre et qu’il fait un peu froid. Le feu qui nous réchauffe. Les tonnes de ketchup et la moutarde à l’ancienne qu’on met sur les grillades. Le camembert qui pue, et le pain sec trempé dedans. Je pourrais vous dire les Calanques, qu’on n’a pas vues à cause du Mistral, les hectares gris qui ont brulé cet été, les ailes de kite au dessus de la mer émeraude sur les plages du Prado. Il y a aussi les kilomètres en bus, les fous rires à chanter, de toute façon on s’en fout le 21 on l’a pris tellement de fois à dire des conneries tout fort dedans, et les cagoles marseillaises qui « s’en battent les couilles hing, je reste là moi sinon je vois dégun, je veux voir la ganache des gens« . Il y aussi les soirées pizza-bière-foot-jeu du chapeau, des histoires de Macarena et de Choupinou, ou tu finis par te prendre sept claques sur le cul.  Et encore des petits dej au soleil.

Les parties de « volley » dans la piscine. Les concours d’apnée. Une session jacuzzi. Un TGV en première classe à 25€. Et ce genre de choses qui font qu’un lundi matin parisien vous donne simplement envie de repartir…

Juste un sourire pour ce soir, parce que j’y serai.

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