Syndromes

le syndrome du toyboy

Si ce post existe, c’est la faute à Ashton Kutcher*. Comprendra qui veut.

Ca faisait longtemps, un bon petit post de Syndrome sur nos amis les garçons. Enfin, nos amis les garçons, j’ai envie de dire que ce post nous concerne tout autant, mesdemoiselles et mesdames. Car le syndrome du Toyboy est un syndrome partagé, né de la volonté de deux êtres d’unir leurs solitudes dans une recherche d’un quelque chose, qui se retrouvent donc à combler l’un et l’autre leurs vides… Mais méfions nous.

Re-situons l’action. Il y a une fille qui, un jour, se retrouve à sortir avec un mec plus jeune. Bon, plus jeune, c’est pas vraiment un souci, pourtant dans l’imaginaire collectif et les images d’Epinal de notre société occidentale, c’est bien souvent l’Homme qui porte l’ainesse au sein d’un couple. Et puis plus jeune, tout dépend de l’âge mental des parties en présence, mais tout de même. Disons que la différence d’âge est  inversement proportionnelle au nombre des années: plus on est jeune, plus un an ou deux d’écart comptent. Il arrive un stade où, mode de vie jouant son rôle, il faut nombre d’années pour comptabiliser une réelle différence.

Arrivés ici, je tiens à préciser une chose: mes parents ont 8 ans d’écart. Dans le sens inverse. Mon image d’Epinal à moi est donc bien émoussée, et surtout, je ne tiens pas à généraliser. Mais cela n’empêche pas le sens critique, car non je ne considère pas la relation parentale qui me créa comme un « syndrome du Toyboy » (ouf!).

Revenons en à nos moutons. D’un côté, une fille qui se met à s’amouracher subitement d’un garçon plus jeune qu’elle. De l’autre côté, un garçon, qui s’intéresse à une fille plus âgée. Tout pourrait bien se goupiller, les intérêts communs s’attirent, et fusionnent, pour en arriver bien loin. Pourtant, à y regarder de plus près, on se rend bien compte que les raisons qui poussent un tel « couple » à se former  sont complètement bancales…

Car le Toyboy, c’est ce garçon un peu plus jeune, qui vous fait de l’oeil (ou pas, hin, car on peut, en tant que fille, aller chercher le Toyboy par la peau de ses joues encore douces pour le faire tomber dans le giron pseudo maternel qu’on a créé pour lui), et qui se retrouve un jour dans votre lit, pour la seule satisfaction de notre égo.

Au début, tout il est joli, tout il est beau. Le Toyboy est jeune, fougueux, et porte un regard fasciné sur la femme fatale et expérimentée (hm) que vous êtes. Waow, il faut avouer que vous n’avez jamais été aussi performante depuis votre adolescence, et que ça fait bien… un certain nombre d’années… qu’on ne vous a pas regardé avec tant de passion. De plus, on se sent tellement forte, à avoir réponse à toutes ses questions existentielles de jeune et tendre garçon.

Le Toyboy est peut être le garçon parfait, finalement. Le Toyboy est fraicheur. Le Toyboy n’a jamais (ou si peu) connu l’amour. Le Toyboy n’a pas (encore) souffert et traverse sa vie encore plein de rêves. Le Toyboy est en pleine quête de réponses sur la vie et ses doutes, que vous pouvez lui apporter. Le Toyboy a besoin de se sentir rassuré, et vous êtes là. Le Toyboy est beau, de sa jeunesse musclée et de sa peau douce (oublions 5 minutes les boutons d’acné dans le dos, hin, on va imaginer que le Toyboy a passé cette période !), et surtout (surtout) le Toyboy vous regarde comme si vous étiez la 7e merveille du monde…

« le Toyboy makes you feeling good »

CQFD

Mais il arrive un jour où cette perfection s’étiole – ce jour où, après quelques semaines de langueur dans les bras du Toyboy, où on a besoin d’un Homme, un vrai. Ce jour correspond généralement au moment où il vous arrive un truc pas topissime dans votre vie d’adulte. Un jour où le moral est en berne, la meilleure amie pas dispo, et puis après tout, un chéri ça sert à ça, consoler. On arrive donc, larmoyante et prête à s’épancher dans les bras du Toyboy… et c’est là que tout bascule.

Car non, le Toyboy ne veut pas d’une fille triste, faible et qui pleure. Pour lui, vous êtes une Femme forte et rassurante, syndrome de la féminité opposée aux « gamines » de son âge… Face à votre détresse et votre tentative de réconfort, le Toyboy pose sur vous un regard interrogateur… et se détourne.

Bam.

La réalité ? Si le Toyboy est un très bon remède anti coup de mou – session je me trouve moche et pas sexy – s’il peut réveiller un peu la femme fatale en vous, toute cette jolie romance ne durera pas. C’est bien connu que nous autres femmes fortes… ne le sommes pas tant que ça.

Et puis un jour, le Toyboy se lasse. Il ne vous dira pas que c’est fini, non, vous êtes bien trop arrangeante – comment vous dire qu’il n’a plus vraiment envie, alors que vous restez sa muse et son démon – de Midi ? Ca ne sera pas brutal, non, tout se passe avec douceur, il s’éloigne, et vous vous rendez compte un beau jour qu’il vous échappe. Pour diverses raisons, la principale étant

« je veux quelque chose de sérieux maintenant »

Ah… pas avec vous, c’est tout.

L’objet du désir ? L’ex hypra jalouse dont il ne s’est jamais vraiment détaché, une autre fille qui sera plus à même d’être une copine, une fille de son âge, en gros.

La petite histoire est finie. Le Toyboy, à consommer avec modération…

*On dit pas « la faute à ». Je m’en fous, c’est mon blog, j’écris donc ce que je veux.

16 Comments

  1. Y’avait des bonnes phases dans cette note.
    Mais t’es trop jeune pour parler de toy boy.
    Bon okay mon ex s’extasie parce qu’à 23 piges elle sort avec un mec de 19 « Han c’est trop mignon il est insouciant ! ».

    Faut pas déconner… On est jeunes. On verra plus tard pour les toy boys et les midinettes.

  2. @LeReilly ohhhh mon écrivaillon préféré qui vient commenter ma note 😉
    comme je disais dans mon post, à 23 ans, un mec de 19 ans n’a pas du tout les mêmes préoccupations et visions de la vie. je t’assure. à notre âge 3 ans de plus ou 3 ans de moins, ça se ressent nettement dans la relation, surtout si le mec de 19 ans est encore étudiant et que toi tu bosses.

    mais bon après je te l’accorde, rien à voir avec Ashton et Demi 😉 (ouf !)

  3. @LeReilly ohhhh mon écrivaillon préféré qui vient commenter ma note 😉
    comme je disais dans mon post, à 23 ans, un mec de 19 ans n’a pas du tout les mêmes préoccupations et visions de la vie. je t’assure. à notre âge 3 ans de plus ou 3 ans de moins, ça se ressent nettement dans la relation, surtout si le mec de 19 ans est encore étudiant et que toi tu bosses.

    mais bon après je te l’accorde, rien à voir avec Ashton et Demi 😉 (ouf !)

  4. A quand un article sur la ToyGirl ?
    Tu sais la fille qui donne l’impression au mec d’avoir 15 ans, quand tout était encore simple, sans facture à payer… que tu impressionnes en emmenant dans un resto où un serveur se déplace juqu’à ta table pour prendre la commande.
    (« ‘y font des Hamburgers ? ou des pizzas ??? j’rigoooole !! Vous avez du ketchup pour mon tournedos? )

    Nan mais sérieux, je suis pour la parité moi !!!

  5. A quand un article sur la ToyGirl ?
    Tu sais la fille qui donne l’impression au mec d’avoir 15 ans, quand tout était encore simple, sans facture à payer… que tu impressionnes en emmenant dans un resto où un serveur se déplace juqu’à ta table pour prendre la commande.
    (« ‘y font des Hamburgers ? ou des pizzas ??? j’rigoooole !! Vous avez du ketchup pour mon tournedos? )

    Nan mais sérieux, je suis pour la parité moi !!!

  6. Je plussoie Fee Lait pour commencer ^^

    Ensuite pour avoir déjà été un Toy Boy justement, je pense que c’est une situation qui est clair dès le début : pas d’attache sentimentale. Si ce n’est pas le cas, mettre les choses à plat rapidement. Quelque soit le cas, c’est le/la plus jeune qui garde en quelque sorte le « pouvoir » sur l’autre. En partant de cette base il ne peut pas y avoir de déception, peut-être quelques regrets sur la fin mais c’est tout.

    Pour connaître la situation inverse via une amie, c’est valable aussi pour les toy girlz

    Par contre 3 ans d’écarts, ne se justifient en aucun cas comme étant une différence suffisante pour pouvoir parler de toy boy.

  7. L’âge mental est en effet clé. Chercher l’écart d’âge, ce n’est pas forcément chercher le déséquilibre…. c’est peut être même le contraire.
    A 23, on peut se lasser des conversations et préoccupations de sa copine de 21 alors qu’on se sent plus en phase avec les femmes de 25-30. Dans ce cas là, celle qui venait chercher du Toy risque bien d’être surprise et pourquoi pas prendre une leçon de maturité.
    Situation minoritaire je te l’accorde.
    En fait globalement je suis plutôt d’accord avec ce que tu écris… si on ajoute toutefois la nuance que le « toy » n’est pas forcément celui que les années ont épargné.

  8. J’en connais une qui a regardé 100% mag hier soir… hihi tu trouves l’inspiration sur M6 ? Article sur le toyboy des stars revisité pour nous les gens normaux, j’adhère ! Alors continue de regarder M6, ça donne de bons résultats 🙂

    bises

  9. @Fée_Lait on l’attend le post !! tu es en charge !

    @Al_John attention je ne dis pas que ça marche dans TOUS les cas. c’est plutôt un état d’esprit, et dans ce cas oui 3 ans d’écart peuvent donner cette impression (crois moi). je pense enfin qu’en tant que fille on n’a pas la même approche…
    j’ai fait la relation avec le ToyBoy mais après tout l’expression n’est pas définie de manière officielle non ? 😉

    @Woumpah je dis pas le contraire… j’ai juste jms vécu ça

    @Stelyst ah oui ? curieuse de savoir à qui tu penses ! 🙂

    @Johan merci pour ce comm qui ajoute une dimension… je suis complètement d’accord, la différence d’âge est plus un état d’esprit, mode de vie et ce qu’on recherche, d’où la possibilité de connaitre ça avec peu d’écart.

    @Lislao même pas ! j’ai vu la rediff d’ailleurs et j’y ai pensé, mais j’ai commencé à écrire mon post hier ! alors un pur hasard 😉

  10. La description de la fin de contrat ressemble à celle de tout plan cul, où l’un des deux annonce à l’autre que la récréation fut sympathique mais qu’il ou elle vient de rencontrer quelqu’un avec qui il y a moyen de construire quelque chose. La rupture ne vient pas forcément du plus jeune, ça peut être aussi la Femme (j’aime beaucoup cette majuscule) qui a rencontré quelqu’un qui correspond à ses attentes. Le rapport de force, comme dans toute (non) relation basée sur le physique, est en faveur de celui ou celle qui a le moins d’attaches, mais pas forcément du mâle face à la petite chose fragile qui a besoin d’un boost de confiance en soi.
    Ceci n’est évidemment qu’un avis personnel!

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