Intime & Réflexions · Voyages

la mer, qu’on voit danser

De retour dimanche, nous avons regardé le thermomètre monter, doucement, parfois par à coups, pour arriver à près de 35°C. On n’a pas souvent l’occasion de prendre 15°C dans la figure en 500 kilomètres d’autoroute, alors voilà. La canicule, il parait.

Juste avant nous étions bien, là bas, entre deux nuages le soleil, entre deux coups de vent iodé sur la Ria d’Aven, les Marais Salants ou l’Ile de Groix. Juste avant, face à l’Océan qui gronde, tempête pour se teinter de tourmaline – ou peut être ce bleu vert est-il émeraude, fonction du sens du vent, du soleil, et des nuages qui croisent au dessus de nous.

Arrivée à Bordeaux, je crois que le spleen m’a pris, furtivement. Rentrer de vacances alors que rien de mieux ne nous attend – un appartement surchauffé peut être, mon clavier et mon écran qui ne m’ont pas manqués, un entretien pour finaliser ma condition d’assistée sociale – et vivement la suite. Alors oui, j’étais contente à la fois de rentrer ici et pas à Paris, et mon basilic est toujours là – miracle. De ces quelques jours plus au Nord il reste des photos à trier, trop peu ou trop nombreuses selon l’angle d’attaque. Et si aucune ne retransmettra le vent dans nos cheveux et la douceur du crachin breton, on en gardera les souvenirs qui font du bien.

Jusqu’à ce qu’on ai l’occasion de repartir…

  

  

  

  

  

  

  

  

6 Comments

  1. J’ai passé trois semaines sur l’île de Groix pendant mon adolescence, j’en ai de très jolis souvenirs. Ah, les retours de vacances sont toujours rudes.

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