J’ai essayé combien de fois de m’y mettre, dans ma tête ou derrière mon écran. Rien ne sort, je n’arrive pas à écrire. Les mots se coincent dans ma gorge – sortent désordonnés, insensés, brutaux. Là où je voudrais douceur et nostalgie ne reste que des phrases sèches et sans âme – des pensées bâtardes et contradictoires.
Il suffirait peut être de dire « voilà, c’est fini« , et de tourner la page. Il n’y a que peu à dire d’autre, que raconter ici. J’aurais pu claquer la porte sur une énième dispute, ou m’écrouler en sanglots enfermée dans la salle de bain, prendre un billet d’avion pour ailleurs, et mettre des distances – comme dans ces films romantiques à la con. On aurait pu se dire au revoir sans larmes et sans cris. Pourtant.
Je n’ai pas claqué la porte, tu ne m’as pas couru après. Faute d’ailleurs, je suis à Paris, l’appartement d’une amie pour accueillir quelques unes de mes nuits. J’ai beau fixer le parquet et écouter cette musique, rien ne vient. Il reste devant moi une immense solitude qu’il me faudra combler. Un vide aussi étrange et inhospitalier que celui qui occupe mon ventre – juste là, où ça picote quand tu es triste, mais en tellement plus grand – un vide qui t’aspire, inéluctablement.
Les jours passent et n’allègent rien. Le poids sur ma poitrine est devenu une habitude, là où tu prenais toute la place, c’est ton absence qui désormais me suit. Il reste cette page blanche de l’avenir – tout ce qu’il nous faudra réécrire, à force de temps ; il reste aussi cette dernière page de notre histoire, celle sur laquelle nous avons écrit, ensemble dans une dernière étreinte, le mot de la fin.
…
There is a house built out of stone Wooden floors, walls and window sills…Tables and chairs worn by all of the dust
This is a place where I don’t feel alone
This is a place where I feel at home… Cause, I built a home
for you
for me Until it disappeared
from me
from you And now, it’s time to leave and turn to dust… Out in the garden where we planted the seeds
There is a tree as old as me
Branches were sewn by the color of green
Ground had arose and passed it’s knees By the cracks of the skin I climbed to the top
I climbed the tree to see the world
When the gusts came around to blow me down
I held on as tightly as you held onto me
I held on as tightly as you held onto me… Cause, I built a home
for you
for me Until it disappeared
from me
from you
<3<3<3
En voyant le titre, avant de commencer a lire, j’ai donc lancé The Cinematic Orchestra… parce que finalement, tes textes s’écoutent toujours en musique ma belle. Et celui ci, plus difficile que les autres, ne déroge pas à la regle.
Rien de ce qu’on pourra dire t’enlevera ce poids de ta poitrine, ou de la sienne, mais un peu de temps, beaucoup de sourires et une tête qui va se remplir de nouvelles idées et de nouveaux projets… ça aidera.
tout plein de bisous !!!
Même si on ne s’est jamais vu, même si on ne se connait pas vraiment, j’ ai juste envie de te serrer tres fort contre moi, là totu de suite. <3
S’il y a une chose que je peux te jurer c’est que la douleur passe avec le temps…n’oublies pas qu’on se remet toujours de tout dans la vie !!! Bisous orientales !
Arg. Comme dit Bounty, tout finit par s’atténuer… en attendant, bon courage…
rien n’est jamais facile. c’est con. courage.
Comme Ginie, tout plein de <3
Bises. Et câlins.
Oh mince… Je te souhaite beaucoup de courage pour les semaines et mois à venir…
<3
Courage…
Si le coeur t’en dis, je t’accueille volontiers à Londres pour quelques jours.
Des bises
J’ai un bout d’angoisse au niveau de la poitrine, tes mots semblent sonner juste, même si tu penses qu’ils ne disent pas tout.
Ça vaut peut-être mieux, de toute façon.
Je pense que tu peux joncher la carte de France (voire d’Europe) avec tout plein de petits points accueillants si tu le souhaites. Il y en a un à Nantes, si tu veux.
<3
Hoo poulette 🙁
Si tu as besoin de t’aérer la tête, je suis à Paris ce week-end
Plein de pensées pour toi !
<3 Même si on ne se connaît pas vraiment et que je ne viens lire ton blog que depuis peu de temps, je me permets de t'envoyer des bises virtuels, en attendant que tu te sentes mieux.
*virtuelles*
Je t’envoie plein de courage pour t’aider à affronter cette période difficile. De beaux jours reviendront sois en sur, il faudra juste laisser passer du temps pour que la douleur s amenuise.
Bisous
Même si je n’ai pas beaucoup posté ces dernières semaines… je venais régulièrement sur ton blog (sans rien laisser, manque de temps + connexion foireuse qui faisait que mes commentaires ne s’enregistraient pas ><). J'espère que ça va aller … (Et si jamais tu veux visiter Toulouse, ma porte t'es ouverte !)
moi qui ai pensé à toi durant toutes mes vacances bordelaises, je suis vraiment très très triste pour toi
🙁
vraiment.
Et partage ta grande tristesse.
Ohhhh je suis désolée d’apprendre cette nouvelle ! Je suis sur Paris si tu as envie de te changer les idées dans les semaines qui viennent, en allant boire des coktails avec les anciennes collègues par exemple. Bisous. Je pense à toi.
ah euh mais merde alors !
bon on ne s’est jamais vu mais je te souhaite plein de bonnes choses et beaucoup et courage… si jamais tu as envie de voir une nouvelle tête je suis à Paris.
Prend une verre, pleure bien, bois ton coups cu sec! et jettes ton verre par dessus la seine et avec ce dernier la douleur pour toujours…
On oublie jamais c’est certain.
Mais tu peu jeté la douleur physiquement pour toujours.
Pleure bien, bois ton coups cu sec et jette tout avec.
Oh ben m…. alors ! Je suis vraiment désolée de lire ça… Que te souhaiter à part que cette douleur s’atténue au plus vite, que ta vie continue…. Je monte à Paris mardi pour quelques jours, alors si tu as besoin de quelques affaires que tu aurai laissées à Bordeaux, n’hésites pas !
Mince.
🙁
des tas de petites pensées légères et réconfortantes, pour alléger un peu ta peine.
Et un hug aussi, que tu saches que tu n’es pas seule.
Et que les gens te connaissent peu ou beaucoup, ils sont autant d’épaules sur lesquelles tu peux t’appuyer lorsque tu te sens trébucher.
Il y a peu de chose à dire.
Juste à partager, en silence,
ton ressenti.
Si je le pouvais,
le prendre à ta place.
Ne plus te savoir, en souffrir.
Te prendre dans mes bras,
te serrer très fort.
Te dire que je t’aime,
que la vie continue.
T’insuffler un peu de cette force
Afin de continer le chemin choisi.
Il y a quelques part,
en ce bas monde,
La douceur d’une maman
Le discret Amour d’un papa.
Attention petite fille
A tes ailes fragiles
Ne te laisse pas éblouir
Par la brulante lumière.
Il y a quelque part,
en ce bas monde,
La douceur d’une couette
La chaleur d’un poêle
La source de ta vie.
Pour y reposer tes petites ailes
le temps d’un soupir.
merde, merde, merde… :((
tant de souffrance dans ces mots… n’abandonne pas ton stylo, même si ce n’est que pour toi, pour faire sortir tout ça, peu importe le style ou la violence.
et il y a les mots des autres pour masquer un peu tes maux, tiens, un bon polar haletant pour faire une pause dans les tourbillons de tes sentiments…
… And all we are is birds in the storm…
kiss
Pour avoir eu la même boule au ventre quand ça n’allait pas il y a 2 ans, je ne peux que compatir et t’apporter tout mon soutien…
Rien ne peut faire passer la douleur si ce n’est le temps, le temps justement que tu dois prendre pour toi pour te reconstruire…
Je te souhaite tout plein de courage et même si le Canada est un peu loin, tu es la bienvenue en tout temps, prends soin de toi.
Un an apres je lis ce texte … Je suis en plein dedans, ca faisait moins longtemps que vous surement … mais je me reconnais dans chacun de tes mots, que tu as sorti sur ce clavier, pose sur cette feuille blanche, chaque mot qu’on veut peser et finalement on pese rien du tout, c’est la douleur qui parle … et chacun de tes mots fait echos a ma douleur, a ce vide qui picote un peu quand on est triste mais qui la est un trou beant sur l’avenir … De ce texte ressort de la douleur, il y a un peu de douceur aussi, il y a cette fille qu’on a envie de prendre dans ses bras pour lui dire que ca va aller … mais etant dans la situation actuellement, c’est pas les mots que l’on veut entendre … ca fait des mois pour toi, un mois et quelques jours pour moi, et non ca ne passe pas, pas encore. c’est un combat permanent, une lutte quotidienne. C’est reapprendre toute seule a vivre sans lui, a s’eloigner de son image, de nos souvenirs. C’est y etre encore attache, c’est tendre la main, lui donner encore la main, les sentir se lacher et pourtant se rattraper encore un peu a ses doigts qui veulent partir, car il va falloir la tracer notre route et malheureusement/heureusement (je ne peux encore le dire) il n’en fera pas parti …
Ce que ton article aussi m’inspire c’est que malgre tout avec les quelques articles que j’ai ou lire de toi maintenant, un an apres, c’est que ca a l’air d’aller mieux, si ce n’est d’aller bien … et ca me reconforte, je me dis alors que moi aussi, je vais pouvoir y arriver, avec du temps et des projets. Tu as eu celui du Canada ou tu as l’air de compltement d’epanouir, mais je ne te connais pas, juste par ce blog et un peu twitter, mais c’est l’effet que ca me fait. Ca me met du baume au coeur car ta douleur dans cette article fait mal aux tripes, mais aussi parce que cela me donne un petit peu d’espoir, et quand je penserai a lui ce soir dans mon trop grand lit, je penserai aussi peut etre un peu toi, qui maintenant est la ou elle en est, sans lui et tant mieux. Je n’ai pas attendu autant que toi, je me suis lancee dans un projet moi aussi a l’etranger, projet qui etait deja lance quand on etait ensemble alors j’imagine que ce n’est pas pareil. J’ai aussi ce projet du Canada, mais je ne sais pas trop encore …Bref, je diverge, raconte un peu ma vie … Mais tes mots sont jolis, vraiment. Je passe souvent sur ton blog parce que tu as une belle plume et des articles que j’aime beaucoup. Et puis Merci aussi ! Bises