Au quotidien · Culture

my sound is dead

Oui, je sais, j’ai assez pollué Twitter et FB avec ça ce (long) week end. Mais un peu de compassion, que diantre ! Je m’en remets toujours pas. S’il vous plait, laissez moi étaler ici encore les reliefs de mon dépit et de mon chagrin concernant cet évènement douloureux…

Resituons tout d’abord. J’ai fait l’acquisition (merci Papa) d’un joli ordinateur portable lorsque je suis entrée en école de commerce. En effet, il est de bon ton d’avoir un ordi portable en école. Au moins pour préparer les présentations PPT (ou poYer point, c’est selon). Et pour glander, jouer à who has the biggest brain et autres appil stupides sur FB prendre des notes en cours. Enfin bref, tout ça pour dire, mon petit ordinateur tout recouvert d’autocollants (quoi, je customize moi !!) allait dignement fêter ses trois ans cet été. Il m’avait suivi durant ces années de galère glande travail, entre les trajets de la ligne 21 et les déménagements successifs, entre Marseille, Dortmund et depuis trois moisParis, toujours prêt, toujours au taquet, malgré une facheuse tendance à s’exciter tout seul et l’absence de carte graphique digne de ce nom (je voudrais encore taper le con d’informaticien qui m’a dit « oui oui » lorsque je lui ai demandé si mon Acer Aspire 5000 avait une carte graphique digne de supporter un jeu comme les Sims 2, pour découvrir trois semaines plus tard que non, la carte intégrée de mon ordi n’est même pas compatible Direct X et que le jeu le plus récent qui resistait sur cette mémoire partagée est… Simcity 3000). Il a supporté les chocs, les nuits entières à mater des séries, les journées sur MSN et Skype, Itunes, Firefox, etc etc.

Mais voilà, toute bonne chose a une fin, et mon ordi donnait quelques signes de faiblesse ce week end. A commencer par la disparition subite de tout son. Après tests et bidouillages, j’en viens à réaliser qu’il y a comme un « faux contact » et qu’il suffit de bouger un peu le cul du truc pour remettre le son. Ouf ! Mais que nenni…

… car si le samedi soir je pu regarder Wall-E (et Evveeeeuuuhhh. Oui j’ai aimé. Et alors ??!!) sans trop de coupures, le dimanche midi, mon cher petit ordi m’annonçait un mutisme total.

J’ai pourtant tenté de le ramener à la vie, en dévissant/revissant sa petite carcasse avec un superbe couteau suisse Victorinox (j’en reparlerai), mais rien, que dalle, nada. Il avait définitivement perdu la voix. Et si au début je me suis dit « tant pis, pour la musique j’ai mon Ipod… » j’ai vite réalisé qu’un ordi sans son, c’est… plus de films, plus de séries, plus de vidéos youtube, plus de wizzzz MSN, plus de conversations Skype, plus RIEN !

Après une longue journée de dépression, obligée de regarder la télé pour m’occuper (avec pourtant la saison 5 entière de Lost à rattraper !!), je me suis couchée, triste et malheureuse, en me voyant déjà dans l’obligation de remplacer mon cher et tendre (et muet) ordi…

Lundi, après une vague prise de conscience du prix d’un MacBook (et de l’absence de cette somme sur mon compte), je décidai d’aller à la FNAC (celle des Champs, toujours ouverte) pour me renseigner sur le remplacement éventuel des cordes vocales de mon PC chéri. Après un périple dans le métro et sur les Champs (j’ai dévalisé Promod au passage, enfin presque, histoire de calmer mon dépit profond), j’arrive à la FNAC où un beau vendeur à gilet vert et jaune me dit que « si la carte son est indépendante ça va coûter entre 100 et 200€ de la faire remplacer, mais si elle est intégrée à la carte mère, autant racheter un nouvel ordi« . Arrghhhh… Visite chez Zara et Nike pour la peine. Mais rien acheté, c’était tout moche.

Enfin, à cause de cette aventure je suis en deuil. Peut être momentané, certes, je ne déséspère pas de reanimer ma carte son, mais en deuil. Car imaginez un peu ce que c’est que d’être privé de son sur son ordi… et donc de MP3 (légalement téléchargés of course), séries et DivX (tout aussi légalement acquis)… obligée de regarder la télé et de mettre MCM/Virgin 17/W9/NRJ12 en fond sonore pour accompagner mon coucher/réveil…

Que retenir de cette expérience ?

J’ai regardé Super Nanny chez les riches, et chez les beaufs. Le matin j’ai petit déjeuné devant les infos et appris que  le chien d’Obama allait bientôt faire sa première sortie. J’ai Les Enfoirés (oooohouo rejoins notre armée…) dans la tête (après Mozart Tatoue moi) depuis ce matin. Et Sliimy. J’ai essayé d’éviter Cléopâtre et Ocean Drive, avec plus ou moins de succès. Sinon, sur Virgin 17 le soir la nuit (après minuit quoi), il y a Goldorama l’émission où ils passent des vieux clips. J’ai donc revu/réécouté Anguun, Emma Daumas, et puis… Disiz la Peste. J’ai donc une question existencielle: mais qu’est il devenu ?

En prime et en cadeau, parce que je pourrais pas l’écouter chez moi, le clip de « j’pète les plombs ». Revival nos années collège…

PS: Au secours. Sauvez mon état mental. Aidez moi à financer la régénération de mon petit PC. Ou oeuvrez pour une action charitative en sponsorisant l’achat d’un MacBook.

*

Teasing…

Demain, je vous expliquerai comment j’ai acquis le don d’ubiquité durant ma maladie. Et ce soir, en bonne bloggeuse Cheap, je vais me gaver de glace à une soirée Ben&Jerry’s…

Au quotidien

this is a dafalgan’s story

ou : L’histoire du jour où je suis restée dans mon lit, et tout ce que vous loupez en allant bosser.

Je suis malade. Voilà, ça arrive. Et comme j’ai rien à raconter aujourd’hui, comme j’ai commencé la version Off du week end à Ramatuelle mais que je manque d’inspiration, voici ici un post (inutile et dont tout le monde se fout) sur les aspects nuls d’être malade.

D’abord, horrible chose, je me suis réveillée avec  dans la tête Tatoue-Moi, l’extrait hyper commercial de cette comédie musicale ultra commerciale qu’est Mozart. Et dire qu’ils osent appeler ça « opéra rock ». Waaa. Je veux dire, les Pink Floyd, The Wall,ça, c’est un opéra rock. Avec des guitares, des basses, et de la batterie. Pas un truc à crinolines parce que Versailles est à la mode. Pouaaa. Enfin voilà, c’est dur. Pas moyen d’arrêter que ça tourne en boucle dans ma tête.  Tout ça à cause de l’autre blond coiffeur méché gay de la Nouvelle Star. Qui chantait pas si mal en plus.

Pour tenter d’enlever cette chose de mon esprit embrumé, j’ai dormi. Ce qui m’a fait toussoter comme une vieille pendant 2 heures de moins. Wouhou. Et puis il arrive un moment où j’ai plus dormi. A cause de textos à propos de soupe, aussi. J’ai donc allumé la télé. Sauf qu’à 14heures et quelques, sur a télé française, on a le choix entre Julie Lescaut, Derrick, Toute une histoire (avec Jean Luc Delarue, aujourd’hui « que sont devenus nos animateurs télé? », featuring Maïté et Pascal je sais plus qui, de Fa Si La Chanter), une rediff de Plus Belle la Vie, ou un documentaire sur Arte. Comme vous pouvez le deviner, j’ai choisi le documentaire. J’ai donc été heureuse d’apprendre que la population des kiwis  (les oiseaux, pas les fruits !) des fjords de Nouvelle Zélande décroit de 4% par an, et c’est pas bien. J’ai aussi vu des otaries, des dauphins et des charançons. Avant de zapper vers une rediff du Gala de l’Equipe de France de patinage artistque à Bercy. Et franchement, ya des patineurs BoGoss. Je ne parle évidemment pas de Brian Joubert. Berk.

Enfin, tout bon moment a une fin, j’ai donc éteint la télé pour tenter une action valeureuse: étendre ma lessive. Et je me prépare pour une deuxième action valeureuse: me trainer jusqu’au Monoprix pour acheter du pain de mie. Pour mon petit dej. Je vais pas réussir à guérir sinon.

Wouhou.

(trop passionnante ma journée, I know)

Edit: finalement, pas la force d’aller jusqu’au Monoprix. C’est fatiguant, l’étendage de lessive. Dodo.

Au quotidien · Syndromes

le retour du BCBG

Vendredi, je vous racontais mon expérience avec un BCBG. J’ai d’ailleurs trouvé sur KelKon.org un article concernant le Beau, qui je trouve se rapproche beaucoup de mon syndrome du BCBG (à lire aussi sur Kelkon.org, le Puceau, qui ressemble à mon PresquePuceau). Trop de coincidences, isn’t it ? Surtout que la vraie raison du pourquoi j’ai parlé du BCBG n’est pas innocente…

Mais reprenons là où je m’étais arrêtée. A suivre, donc…

Le week-end dernier (pas celui là où on a changé d’heure, d’ailleurs ça m’a traumatisée cette histoire, à tel point que j’ai passé mon dimanche quasi entier sous ma couette, pour être finalement sortie -de force !- de la douce chaleur de mes draps par Fée Lait et Tiblond, qui sont arrivés accompagnés d’un aspirateur, d’un combiné four micro-onde et de deux autres copains, et oui je SAIS que vous êtes tous extrêment heureux d’apprendre que j’ai mangé un Chicken Mythic à 23h45 très exactement, et que je vais désormais pouvoir aspirer les cheveux sur mon tapis, wouhou, merci Tiblond et Fée Lait et les deux copains)

Le week-end dernier, donc, je suis allée au ciné voir ce film très chouette, mais pas que. En effet, à la fin de cette petite soirée ciné, en pleine discutation sur le sens de la vie avec un bloggeur pas vraiment hype mais quand même, mon portable sonne. C’est mon BCBG… Je décroche.

Mais revenons en là où tout a commencé. Ou plutôt, à cette fameuse tirade de ses quatre vérités après laquelle le BCBG a décidé de ne plus me parler (ce qui est tout à fait logique du point de vue de l’égo blessé du BCBG). Après ça, donc, s’est passé un long moment de presque plusieurs mois durant lesquels le BCBG est resté silencieux, si ce n’est les quelques nouvelles via FB et sa meilleure amie (car le BCBG a beau être con, il a des chouettes amis. ça n’empêche pas). Tout ça pour qu’un samedi soir dimanche matin (vers 3 heures pour être précise) le portable sonne. Numéro inconnu. Il est 3 heures du matin tout est normal je ne dors pas (mais je vous dirais pas ce que je faisais) et donc, je réponds. C’est qui ? C’est le BCBG. Ah. Ca va ? Oui. T’es sûr que c’est bien moi que tu voulais appeler ? Oui. Bon.

On arrive donc à ce samedi où le BCBG s’excuse pour son appel si tardif. Et à la fin de semaine où il propose carrément de passer une soirée ensemble. Waw.

Voilà donc comment je me suis retrouvée à revoir le BCBG lors d’une soirée tout de même sympathique (pas en tête à tête je précise). Que dire de ces « retrouvailles » ? Le BCBG est toujours BG, pas de doute. BC, bon, pas testé. Et toujours BCBG avec ses travers et ses inconvénients. Je ne sais pas si le BCBG fait une nouvelle tentative d’amicalité envers ma personne car je suis une fille super bien, ou s’il est juste en manque d’amis. Le BCBG a un iPhone et tente d’expliquer la vie. C’est drôle. Un moment. Pas trop. Saturation du BCBG atteinte à 3 heures du matin, on file.

Conclusion ? N’essayez pas de croire que le BCBG change. Le BCBG ne change pas. Cherchez vous juste un autre mec, moins BG peut être, tout aussi BC si possible, mais surtout, qui s’intéresse vraiment à vous et pas comme un miroir de mise en valeur de son égo. De toute façon, le BCBG a des pieds moches. On discute pas. On fuit. C’est tout.

Au quotidien · Chroniques

la vérité sur les écoles de commerce

Certains d’entre vous le savent, d’autres pas encore, mais voilà, j’avoue-et-j’assume: j’ai fait une école de commerce. Enfin, j’ai fait, je n’ai techniquement pas encore mon diplôme. Reste à terminer MonJob (qui est un stage au cas où vous n’auriez pas encore compris), commencer écrire mon mémoire de fin d’études (et oui, pour valider un Master c’est ce qui arrive…) et valider un tas de trucs compliqués très spécifiques à MonEcole et dont il serait totalement inutile de parler ici, puisque seuls quelques initiés seraient à même, après trois ans de pratique, de comprendre cette pédagogie étrange  (et encore, comprendre est un bien grand mot).

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Alors là, après cette déclaration publique, je sais ce qui se passe dans vos petites têtes. Ecole de commerce. Ce mot est associé à un tas de clichés pour ou moins réalistes. Je vous vois déjà en train de m’imaginer fille à papa, cabriolet, mèche et prénom bourgeois. Quant à mes amis, ils seraient fils à papa (aussi), habillés en costard tous les jours, ou du moins en mocassin-polo-mèche. Nous aimerions l’argent -beaucoup-, et nous serions des genre de requins du marketing et de la vente à tout prix, des futurs PDG en puissance, ou encore amenés à finir Jérôme Kerviel de notre état, traders cocaïnés mourants de stress à force de vouloir à tout prix nous enrichir.

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Voilà. La réalité est bien différente. Et chaque année qui passe apporte son éventail de « positionnement ».

7D’abord, la prépa, où certains rabâchent que nous sommes « la future élite de la France« . J’en ris d’avance. Ok, on est peut être amenés à faire partie des déciles supérieurs au niveau revenus (et encore), mais il suffit de voir le lot de gens stupides qui aterrissent (comme partout) dans nos amphis. Sans compter la perte de neurones durant la scolarité, liée à l’alcool (premiers alcooliques parmi les étudiants français, sisi).

5Ensuite, arrivés en école, il existe un genre de clivage entre « regardez notre école est n°truc dans le classement« , (et quand on passe dans le Top10 je vous en parle pas) et « vous faites pas de rêves, les jeunes, le monde de l’entreprise est difficile« . Bon, évidemment, on nous raconte pas toute la vérité, on paye déjà sufisamment cher, faudrait pas qu’ils perdent la crédulité de leurs clients (c’est nous les clients, les étudiants). On nous dit qu’on est bien préparé à la vie en entreprise. Qu’on va gagner en premier emploi en moyenne 35 K€/an. Ce qu’on nous dit pas, c’est que c’est le salaire brut, et que c’est après 2 ans de boulot.

8Et puis arrive la recherche de stage. Et là, c’est le drame. On s’attendait à ce que les entreprises nous tombent dans les bras à la vue de notre super CV (et du nom de notre école, qui investit une bonne partie du budget dans la comm’). Et on se retrouve avec quatre pauvres réponses (sur 100 CVs envoyés) de stages rémunerés 30% du SMIC. Elle est où l’arnaque ?? Pire encore, vient le passage en entretien. Et le moment fatidique où la recruteuse en face, qui emploie 8 stagiaires sur les 10 postes de l’entreprise (vive les boites de comm’ je vous dis), et à qui vous venez de déballer votre CV en version « j’ai appris grâce à cette expérience que » (merci aux séminaires de développement personnel et autres simulations d’entretien), vous regarde et vous fait « et… VotreEcole, c’est quoi en fait ?« .

Bam.

Alors t’es gentille, et tu lui réponds « c’est l’ancien Sup de Co truc, on est classé X dans le classement des Grandes Ecoles« . T’as déjà honte d’avoir dit Sup de Co Truc, parce que Sup de Co Truc c’est une école toute pourrie dans l’imaginaire des recruteurs( d’où le changement de nom). Et que t’as placé ton rang d’Ecole dont tu croyais avoir rien à faire, pour tenter de rattraper le coup. Et là, elle te répond « oué je m’en fous« .

21 000€ pour que la meuf en face sache même pas ce que c’est ton truc. Et qu’elle s’en foute du classement.

Ca craint.

4Forcément, il faut aussi avouer que les écoles de commerce aiment jouer sur leur nom. Entre les IS quelque chose (I pour Institut, et S pour supérieur, déjà, ça commence mal) qui tentent de cacher leur absence de notoriété derrière un sigle absurde, et les nouvelles apellations ‘école de management‘, ‘Truc Management‘ det autres ‘business school‘ qui fleurissent à tout va (internationalisation oblige), les pauvres recruteurs sont complètement perdus. Où sont passées les bonnes vieilles « sup de co + nom de la ville » ?

Je reviendrai sur ces changements d’appellation, qui somme toute sont tout à fait justifiés. En effet, en école de commerce, on fait beaucoup d’autres choses.

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Heureusement, il y a certains recruteurs qui font semblant de connaitre connaissent ta super Ecole de Management, et bon, t’aterris finalement quelque part en stage. Payée un peu plus que le SMIC. Et contente d’avoir des tickets restos. Et c’est là que tu découvres (enfin) le vrai visage de ce fameux monde de l’entreprise dont on nous parle depuis des années. Et que tu te rends compte que ce sentiment vague et confus qui t’a habité pendant ces deux ans se confirme… tu n’as RIEN appris. Mais RIEN. Les anciens avaient raison. On nous ment. On nous spolie. Mais comme on est plutôt de droite on s’arrêtera là.

La deuxième prise de conscience arrive assez rapidement. Les 35 k€ qu’on t’a fait miroiter… c’est pas demain que tu les gagneras (vive le monde de la comm’). Si tu commences à 1700€ brut/mois sur ta fiche de salaire, t’es content d’être au dessus du salaire médian français. Tu te rends soudain compte que finalement la grande distrib’ ça paye pas si mal, avec les primes. Et que t’aurais aimé écouter les cours de Finance, au lieu de mater les seins refaits de ta prof thésarde de 25ans.

Voilà. Etudiants en école de commerce. Futures élites de la France. Fils à papa. Welcome to the RealWorld.

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(to be continued)

– jeu : des images issues de différentes écoles se sont glissées dans ce post. saurez vous retrouver leur origine ? –

Au quotidien · Syndromes

les masters de la loose

Hier était le soir de la loose. Juste comme ça, sans raison particulière, au même titre que dimanche était un jour où j’ai kiffé ma Life à mort. Bref. Hier soir, donc, soir de la loose, en discutant avec (lau) je prends conscience qu’en fait, dans ma vie sentimentale (et sexuelle), j’ai croisé la route d’un grand nombre de loosers. Et (lau) aussi.

Il faut dire que tout le monde a déjà connu des moments de loose. Même l’amour de sa vie. Même le super bon coup. Des moments de vide intersidéral, durant lesquels on regarde l’être (plus ou moins) aimé, et on se dit « mais put***, qu’est ce que je fous/j’ai foutu avec lui?« .

En session loose ultime, nous avons donc décidé de faire une liste des looses qui ont marqué notre existence, et d’établir un top de la loose. Histoire de prendre conscience, hin, et surtout de se dire qu’on est pas seule !

Ce top de la loose aurait dû être publié aujourd’hui sur mon blog. Mais nan, en fait, je suis une fille gentille quand meme. Un peu. En relisant, j’ai pensé à tous ces garçons qui perdront toute crédibilité si je publie ça. J’ai trouvé que j’étais méchante (un peu, même si (lau) me dira que non). Quand même. Et je me suis dit « nan, finalement ça craint trop, c’est plus drôle après coup, ça fait du bien sur le moment mais bon. » Et je me suis arrêtée là.

J’aurais pourtant aimé vous dire, à vous toutes, les filles, que le looser est partout.

En plus des presque puceaux, on trouve celui qui, malgré des mensurations dignes d’un acteur du X, aurait bien besoin d’un GPS. Après avoir décrit des cercles autour d’une zone approximative, il déduit qu’on est frigide parce qu’on ne jouit pas (alors que ça marche toujours d’habitude) (merci aux simulatrices !).

Il y a aussi l’alcoolique notoire, qui décide de se mettre la cuite de sa vie le soir où il rencontre notre bande d’amis. Il termine en mode australopithèque incapable de parler, part à pied de la boite sans prévenir personne, et c’est la copine qui se retrouve à le coucher (parce que bon, comme une conne, on est en train de chercher s’il s’est pas noyé, hein, vu que ya la plage à côté). On lui pardonne, surtout lorsque le lendemain matin il se réveille par terre  se rend compte qu’il a légèrement merdé. Et ravale tout son égo pour s’excuser.

Il y a ceux qu’on aimerait oublier, comme ce BoGoss rencontré en soirée, qui une fois arrivé au moment crucial plie méticuleusement ses vêtements à côté du lit (super excitant tout ça), et dont on se rend compte (mais trop tard) qu’il a oublié d’enlever… ses chaussettes. Ou cet autre qui nous sort « j’ai envie de toi, mais t’es pas assez sexy tu m’excites pas ». Sans parler du Master du Presque puceau, j’ai nommé Bonnet Vert, qu’on aurait mieux fait de garder comme ami (les Presque Puceaux sont très sympas, gentils garçons, et tout et tout).

Enfin, il y a les loosers auxquel on s’attache, ceux à qui on trouvera toujours des excuses pour justifier leurs absences, leurs retards, leur manque de motivation. Ceux qui te sortent « je suis en veille » au lieu de te dire que ça les branche plus vraiment de se voir dans un lit. Ceux qui sont un peu paumés dans leur vie, un peu paumés dans leurs sentiments, un peu trop loins aussi, et qui se rappellent soudainement de ton existence après un mois de silence. Ceux qui t’ont aimée, quittée, qui sont revenus, repartis, et à qui on pardonne.

Et dans ces moments là, on se demanderait qui a vraiment la loose…

Au quotidien · Chroniques

dieu est grand

Ce matin, réveillée (comme d’habitude le week end) par mes voisins. Famille nombreuse, et le week end c’est encore pire (y a sûrement les tantes les oncles et les cousins qui se ramènent). La gamine (encore) en train de pleurer pour je sais pas quoi.

Sa mère:

– Tu t’arrêtes ! Tu t’arrêtes de pleurer !

La gamine: pleure de plus belle

– Arrête ! Si tu continues tu vas pas aller à l’église !

La gamine: pleure encore un peu

– Arrête sinon tu restes là ! On va pas à l’église si on pleure !

La gamine: arrête de pleurer

Les voies du seigneur sont impénétrables.

(et j’ai pu me rendormir)

Au quotidien

5 litres…

(manque d’inspiration, manque de temps… ce post sera rédigé en grande partie en images)

Aujourd’hui il fait beau. En plus, pour une (rare) fois, Netvibes et le widget météo Windows sont (presque) d’accord. Pourvu que ça dure.meteo

meteo2

Paris on sait pourquoi, Aix pour chez moi, SF, Lima et Panama pour les amis qui sont de l’autre côté de l’Atlantique…

*

Aujourd’hui je lis 20minutes.fr sur mes flux RSS. Je tombe sur cet article: Christine Boutins’exprime suite aux déclarations du pape Benoit XVI sur le rôle du préservatif dans la lutte contre le sida en Afrique.

boutin

comm_boutin

Et un commentaire qui m’a bien fait sourire…

*

Aujourd’hui j’aime MonJob.

bravo

Et j’aime mes « fans ».

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Aujourd’hui je suis tombée (par hasard) sur un site très drôle. Un projet d’étudiants de l’université d’Oxford. ejac

(teasing)

Derrière cet écran rouge, il y a une vidéo. Qui explique un peu plus en détail le projet…

5litres

Qu’est ce qu’on gagne ? Allez voir sur le site : The5litresexperiment.com

Et je crois que le pire, ça n’est pas que certains aient eu l‘idée de faire ça, mais que d’autres le fassent

*

Today was a good day…