Chroniques · Syndromes

femme de ménache

Il y a (longtemps), je vous parlais ménache dans un post sobrement intitulé « du syndrome du ménage et de l’aspirateur en particulier« , un titre à rallonge en hommage à Kandinski et son essai sur l’artiste. Le rapport avec l’art, il n’y en a point, dirons nous, mais bref. On fera plus court pour ce post, l’inspiration (et le temps) me faisant sévèrement défaut.

Dans ce post, je revenais sur un sujet brûlant dans le couple. Un sujet lié à la vie en commun, qui mène parfois à de sombres tensions : la Question du ménage.

(oui je met Question, comme la Question, autre terme utilisé pour désigner la torture… pour certains on en est pas loin)

Alors je vais vous avouer une chose. Si toute ressemblance avec des faits ou des personnes ayant réellement existé n’était que fortuite, il était évident que je ne m’enticherait ni d’un crade, ni d’un macho. Restait la troisième voie: le feignant. Et j’ai beau aimer de beaucoup d’amour le Garçon, autant d’efforts ait il pu faire pour s’afficher éponge séante et gants de ménage à la main, le sujet a fini par devenir sensible.

C’est pas ma faute à moi si je suis (un peu) maniaque. J’ai des gènes pour ça (qu’on m’a dit). Même si je vois moins de saleté que n’en voit ma mère qui en verra toujours moins que n’en verra ma grand mère, j’y peux rien, les poils dans la salle de bains et la poussière sur les étagères, ça me crispe fondamentalement.

Après maintes et maintes problématiques plus ou moins solutionnées, mon caractère insupportable lors du ménage du samedi après midi a eu raison de la patience du Garçon. Une grande décision fût prise (sans concertation): nous allions faire appel à une femme de ménage.

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Chroniques · Syndromes

du syndrome du ménage et de l’aspirateur en particulier

(considérons que ce titre est un hommage à Kandinski,  que j’essaye de placer de puis loooooongtemps)

Petite lectrice, c’est à toi que je m’adresse aujourd’hui, pour te parler d’une injustice flagrante qui sévit dans les relations interpersonnelles et copulaires (de couple, pas de copulation… bande d’insectes), et si tu lis bien mon titre tu comprendras de quoi je parle: du rapport particulier que les femmes vouent à cette activité passionnante qu’est le ménage.

Alors disons le tout de suite (et toi petit lecteur qui t’es égaré sur ce blog, reste là, ça te concerne aussi): non, nous les femmes n’aimons pas (non plus) faire le ménage. Halte aux idées reçues et autres habits qui feraient le moine, ce n’est pas parce que la tenue de soubrette vous excite que c’est un plaisir pour nous de tremper nos ongles manucurés dans l’eau sale de la serpillière.

soubrette

C’est plutôt l’inverse, vois tu, le ménage, ça défonce les ongles.

Non, si nous faisons le ménage, c’est parce qu’on aime que ce soit propre. Ou plutôt: parce qu’on voit la saleté. La poussière sur l’étagère. Les cheveux dans la baignoire. Le calcaire qui se dépose sur le robinet. Les poils dans les toilettes. Les miettes qui collent aux pieds. Le drap qui commence à sentir le mort.

etc

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Au quotidien · Chroniques · Syndromes

le syndrome du pull moche

Oui petit lecteur, malgré des visites de plus en plus nombreuses (merci Over-Blog) et la pression de tout ce nouveau lectorat, j’ai chômé niveau post la semaine dernière. Pardon. C’est que, tu sais, MonJob, toussa…

Bon, ok, j’avoue. La semaine dernière, j’ai pris un RTT. Wow, t’as vu. Un RTT pour rentrer dans mon Sud natal, et présenter le Garçon a sa belle famille voir mes coupaings, la  mer, et prendre le Soleil. Ce que j’ai fait. Avec des macarons (mais c’est une autre histoire).

Avec mes coupaings, donc (je devrais même dire mes coupines, hin, quatre filles…) on a nos habitudes, dans cette ville de Marseille. Et parmi les habitudes il y a un resto japonais que tout le monde connait s’il est un peu branchouille à Marseille, et que je vous conseille si vous ne connaissez pas (parce que c’est bon), qui s’appelle Le Yen.

Ce resto, c’est un peu LE resto branchouille de Marseille. C’est à dire qu’à Marseille, ya pas des masses de lieux branchouilles, et avec la fermeture de la Maronaise, en est encore plus limités. Et au Le Yen, on peut voir une représentation assez… représentative… de la population branchouille marseillaise. Sisi. De la pouffe à mèche de Perrier (quartier « chic » de Marseille, NDLA) au kéké reconverti en Polo Vicomte Arthur, en passant par la cagole de luxe, version trop de Terracotta, mèches blondes, sac Darrel et cuissardes à talons.

C’est que Marseille, c’est varié, niveau profils.

Très varié.

En effet, ce soir là au Le Yen, nous avons eu droit à un profil très particulier.

Le mec au pull moche.

Alors par pull moche, que vous dire. Tentons la description. C’est un vert, genre kaki. Vert, quoi. En laine. Et puis de dos, en plus de ce vert… moche… le « designer » a collé nonchalamment des… écussons… sur le pull. Trois, à peu près. Dans le dos. Plus devant. Et sur les bras. Ecussons ressemblant à… à rien. Alors de dos, déjà, c’est pas mal. Ca suffit (du moins à nous autres Cacahuètes très moqueurs) pour bien se marrer. Et que ma lèvre supérieure gauche se soulève dans ce rictus d’étonnement incrédule que mes amis me connaissent bien. On observe, on observe. Et soudain, le type se lève.

Et là, c’est le drame.

Parce que devant, en plus du vert et des écussons, il y a deux rayures jaunes. Jaunes, oui oui.Verticales.

Mais mec, t’as envie de lui dire, où t’as trouvé ce pull ????

Quel est le styliste (même chinois) qui a pu pondre un truc pareil ?

Et surtout POURQUOI tu as décidé de porter ce truc ?

A continuer d’observer le dit mec, on comprend qu’il est à un genre de date, avec un pote à lui (semble-t-il) et deux nanas. Et là, la deuxième interrogation qui nous vient tout naturellement c’est pourquoi donc ce pote a laissé sortir ce type habillé comme ça. Pour un date. C’est à dire que le concept du wingman, bon, ok. Je comprends. Mais là, le concept du wingman si mal fringué ? Ca te plombe pas un coup ça ?

L’histoire ne nous dit pas s’il a choppé – ou non. Nos avis convergent d’un accord commun vers le « il a pas choppé » (avis influencés par la tête du type, hin, mais ça c’est pas sa faute et on va dire que je suis méchante). Ce qui reste, c’est un conseil que j’aimerais donner à n’importe quel mec, même pas doué.

Si tu n’as pas de style, si tu n’as pas de goût,  et si tu veux pourtant paraitre looké et original: abstiens toi.

Si ton pote se pointe un soir habillé comme un… quelque chose… et que vous cherchez à chopper: renvoies le chez lui immédiatement.

Pas de pitié pour ces atteintes à l’esthétique.

Pardon.

Ce post est bien évidemment dédicacé aux Cacahuètes et Cacahuètes d’adoption, aux Kinder Surprise, et au styliste de ce pull.

Syndromes

[GUEST] le syndrome de la ToyGirl

Préambule: Après le syndrome du ToyBoy, chacun n’étant pas en reste, j’ai demandé à Fée Lait de faire une apparition sur mon blog pour nous parler de la ToyGirl…Pour Fée Lait, pas d’intro, je crois que j’ai déjà fait ça ici.

Je suis indignée et contente. Pourquoi indignée ? Parce que Überjules a pompé sur mon idée et a rédigé un post sur les toygirls alors que ce devait être moi !!

Pourquoi contente ? Parce qu’il a reconnu que je l’avais inspiré, lui qui a le cerveau d’Eve Angeli en ce moment (fin de citation). Je suis donc une Muse 😀 (comment ça je m’emporte ??)

Tout ceci a commencé par un débat houleux là sur les Toyboys, débat qui a continué sur twitter et dont Uberjules s’est inspiré pour son post (bouuuuuh !! shame on youuuuu !!)

Donc voici, pour toi lecteur, MA version de la Toygirl.

Tout d’abord, la Toygirl n’a pas ton âge. Non. La Toygirl n’a pas encore 20 ans, va au lycée ou vient d’avoir son bac (à la rigueur..), n’est pas à découvert plus qu’une autre fille et ce n’est pas qu’elle ne veut pas grandir, c’est qu’elle est juste en train de grandir. Et comme toute fille sortant à peine de l’adolescence, elle veut découvrir le monde. C’est là que le Peter entre en jeu. Pourquoi le Peter ?? Le Peter a quelques années de plus, se lève tous les jours pour aller travailler, paye ses factures et drague les filles au lycée en espérant retrouver un peu de l’innocence qu’il a  perdu en décidant de payer lui même son loyer. Il est à la recherche de son syndrome Peter Pan.

C’est juste une aventure qui commence sur le siège arrière d’une voiture… Le deal est simple : on s’amuse, et rien d’autre.

Au début, tout à l’air rose. Il l’impressionne, l’amène dans des restau où le serveur se déplace jusqu’à la table, prend la commande (autre chose que des pizzas) et amène même la bouteille de vin avec le poisson (« pourquoi on boit pas avec de la bière ou du coca ?? » )

Autre fait important, la Toygirl ne sort jamais sa carte bleue et ne dépense pas d’argent du tout en fait. Parce qu’en plus de se faire offrir les restau, elle utilise la carte bleue du Peter pour les courses ,(« prends ma carte bleue et va acheter du champagne si tu veux » 30 min plus tard la toygirl : « ça y esttttt, j’ai acheté un magnum de Rothschiiiiild 😀 ») et se fait offrir des cadeaux (« Choisis ce que tu veux » !!).

Bon, vu comme ça, la Toygirl peut sembler vénale. Mais ce n’est qu’une manigance du Peter qui essaye de l’attraper dans ses filets. Pourquoi ? Alors qu’elle lui coute si cher ?? Parce qu’elle lui rappelle qu’il a eu 15 ans, ce moment où rien ne compte à part les papillons dans le ventre. Que rien d’autre ne compte que le moment présent, que demain n’existe pas. Mais surtout qu’il est en plein syndrome PeterPan. Qu’elle a les yeux pleins d’étoiles dès qu’il l’emmene dans un restau qui sert autre chose que des hamburgers Ou dès qu’il ouvre la bouche pour s’exprimer sur le monde qui l’entoure. Parce qu’elle est toujours prête à faire l’amour. Parce qu’elle adore faire sa petite princesse quand elle appelle la réception pour avoir une paille avec son jus d’orange.

Le tout se complique quand la toygirl en veut plus. Non, pas plus de cadeau ou de restau, elle le veut lui. Bah oui, à un moment ou un autre elle finit par tomber amoureuse et veut que le mâle soit tout à elle. Mais ce n’était pas le contrat. On baise, on bouffe, on boit, on baise, on fait la fête, mais surtout, ON NE S’ENGAGE PAS. Je dirais même plus ON NE TOMBE PAS AMOUREUX !!

Cela va sans dire, ce genre de relation tourne au boudin à un moment ou un autre. S’ensuit un jeu de suis moi je te fuis, fuis moi je te suis… Mais le Peter veut garder sa Toygirl, dans les même conditions qu’à l’origine. Continuer à être ado à travers ses yeux.

Et puis un jour, la Toygirl finit par grandir. Elle  n’est plus impressionnée par les cabriolets. Elle tombe sur un Garçon Bien qui essaye aussi de  l’impressionner. Mais ça ne marche plus. Par contre, il veut l’aimer simplement, et ça, ça marche très bien…

L’amour frappe au coin de la cafetière, elle quitte, pour la 12 ème fois, le Peter. Mais cette fois ci, elle a une bonne raison, le Garçon Bien..

NDLA : ce post ne s’applique pas à toutes les Toygirls, il vient juste apporter un autre point de vue de la Toygirl. Ce post s’inspire de faits réels et non réels. Aucune carte bleue n’a été maltraitée avant et pendant ce post.
Syndromes

le syndrome du toyboy

Si ce post existe, c’est la faute à Ashton Kutcher*. Comprendra qui veut.

Ca faisait longtemps, un bon petit post de Syndrome sur nos amis les garçons. Enfin, nos amis les garçons, j’ai envie de dire que ce post nous concerne tout autant, mesdemoiselles et mesdames. Car le syndrome du Toyboy est un syndrome partagé, né de la volonté de deux êtres d’unir leurs solitudes dans une recherche d’un quelque chose, qui se retrouvent donc à combler l’un et l’autre leurs vides… Mais méfions nous.

Re-situons l’action. Il y a une fille qui, un jour, se retrouve à sortir avec un mec plus jeune. Bon, plus jeune, c’est pas vraiment un souci, pourtant dans l’imaginaire collectif et les images d’Epinal de notre société occidentale, c’est bien souvent l’Homme qui porte l’ainesse au sein d’un couple. Et puis plus jeune, tout dépend de l’âge mental des parties en présence, mais tout de même. Disons que la différence d’âge est  inversement proportionnelle au nombre des années: plus on est jeune, plus un an ou deux d’écart comptent. Il arrive un stade où, mode de vie jouant son rôle, il faut nombre d’années pour comptabiliser une réelle différence.

Arrivés ici, je tiens à préciser une chose: mes parents ont 8 ans d’écart. Dans le sens inverse. Mon image d’Epinal à moi est donc bien émoussée, et surtout, je ne tiens pas à généraliser. Mais cela n’empêche pas le sens critique, car non je ne considère pas la relation parentale qui me créa comme un « syndrome du Toyboy » (ouf!).

Revenons en à nos moutons. D’un côté, une fille qui se met à s’amouracher subitement d’un garçon plus jeune qu’elle. De l’autre côté, un garçon, qui s’intéresse à une fille plus âgée. Tout pourrait bien se goupiller, les intérêts communs s’attirent, et fusionnent, pour en arriver bien loin. Pourtant, à y regarder de plus près, on se rend bien compte que les raisons qui poussent un tel « couple » à se former  sont complètement bancales…

Car le Toyboy, c’est ce garçon un peu plus jeune, qui vous fait de l’oeil (ou pas, hin, car on peut, en tant que fille, aller chercher le Toyboy par la peau de ses joues encore douces pour le faire tomber dans le giron pseudo maternel qu’on a créé pour lui), et qui se retrouve un jour dans votre lit, pour la seule satisfaction de notre égo.

Au début, tout il est joli, tout il est beau. Le Toyboy est jeune, fougueux, et porte un regard fasciné sur la femme fatale et expérimentée (hm) que vous êtes. Waow, il faut avouer que vous n’avez jamais été aussi performante depuis votre adolescence, et que ça fait bien… un certain nombre d’années… qu’on ne vous a pas regardé avec tant de passion. De plus, on se sent tellement forte, à avoir réponse à toutes ses questions existentielles de jeune et tendre garçon.

Le Toyboy est peut être le garçon parfait, finalement. Le Toyboy est fraicheur. Le Toyboy n’a jamais (ou si peu) connu l’amour. Le Toyboy n’a pas (encore) souffert et traverse sa vie encore plein de rêves. Le Toyboy est en pleine quête de réponses sur la vie et ses doutes, que vous pouvez lui apporter. Le Toyboy a besoin de se sentir rassuré, et vous êtes là. Le Toyboy est beau, de sa jeunesse musclée et de sa peau douce (oublions 5 minutes les boutons d’acné dans le dos, hin, on va imaginer que le Toyboy a passé cette période !), et surtout (surtout) le Toyboy vous regarde comme si vous étiez la 7e merveille du monde…

« le Toyboy makes you feeling good »

CQFD

Mais il arrive un jour où cette perfection s’étiole – ce jour où, après quelques semaines de langueur dans les bras du Toyboy, où on a besoin d’un Homme, un vrai. Ce jour correspond généralement au moment où il vous arrive un truc pas topissime dans votre vie d’adulte. Un jour où le moral est en berne, la meilleure amie pas dispo, et puis après tout, un chéri ça sert à ça, consoler. On arrive donc, larmoyante et prête à s’épancher dans les bras du Toyboy… et c’est là que tout bascule.

Car non, le Toyboy ne veut pas d’une fille triste, faible et qui pleure. Pour lui, vous êtes une Femme forte et rassurante, syndrome de la féminité opposée aux « gamines » de son âge… Face à votre détresse et votre tentative de réconfort, le Toyboy pose sur vous un regard interrogateur… et se détourne.

Bam.

La réalité ? Si le Toyboy est un très bon remède anti coup de mou – session je me trouve moche et pas sexy – s’il peut réveiller un peu la femme fatale en vous, toute cette jolie romance ne durera pas. C’est bien connu que nous autres femmes fortes… ne le sommes pas tant que ça.

Et puis un jour, le Toyboy se lasse. Il ne vous dira pas que c’est fini, non, vous êtes bien trop arrangeante – comment vous dire qu’il n’a plus vraiment envie, alors que vous restez sa muse et son démon – de Midi ? Ca ne sera pas brutal, non, tout se passe avec douceur, il s’éloigne, et vous vous rendez compte un beau jour qu’il vous échappe. Pour diverses raisons, la principale étant

« je veux quelque chose de sérieux maintenant »

Ah… pas avec vous, c’est tout.

L’objet du désir ? L’ex hypra jalouse dont il ne s’est jamais vraiment détaché, une autre fille qui sera plus à même d’être une copine, une fille de son âge, en gros.

La petite histoire est finie. Le Toyboy, à consommer avec modération…

*On dit pas « la faute à ». Je m’en fous, c’est mon blog, j’écris donc ce que je veux.

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le syndrome de Barbie & Ken

Introduction et présentation de ce post. Car cher petit (ou grand) lecteur, ceci est ma confession. Je vais ici avouer ma double personnalité. Car oui, cher lecteur, je suis BLONDE inside of me. Je dirai même plus, je suis blonde inside my ADN. C’est pourquoi revêtir l’habit de Barbie pour participer au concours DoTheBarbie avec le Garçon ne m’a pas fait peur. J’ai juste un peu galéré pour enfiler la perruque. Mais bon.
Pour les crédits, se reporter à la fin de l’article.

Ceci est l’histoire de Barbie LaNe. Un soir d’automne, elle décida sur un coup de tête de nettoyer à fond toute sa cuisine. Seule avec ses gants Mappa, Barbie LaNe s’ennuyait un peu. Elle s’enfila donc une bouteille de vin (rouge, Barbie préfère le rouge) (en fait, Barbie LaNe est un peu alcoolique, et un peu Desperate Housewives aussi par moment), puis elle continua son ménage. C’est alors que la bouteille, par un malencontreux geste de Barbie LaNe, tomba dans l’évier et se cassa en mille morceaux !

Malheur !

Barbie LaNe appela donc son plombier pour réparer la tuyauterie. Lorsque la sonnette sonna, Barbie LaNe était au fond du gouffre.

mais que vais je faire‘ se disait-elle, ‘tout ce bon vin perdu au fond des tuyaux !

C’est alors que Ken-Tz arriva, avec son débouche chi*ttes et une grosse clé.

Bonjour‘, dit Ken-Tz ‘je viens réparer votre plomberie

Et en deux temps trois mouvements, Ken-Tz avait débouché le tuyau bouché.

Barbie LaNe était aux anges !

Oh My Ken !‘ dit elle, ‘You’re my God !‘ (NDLA: on reparlera de God demain, si j’ai le temps)

Et puis ‘oups ! j’ai complètement oublié que je devais aussi sortir les poubelles!

Alors Ken-Tz, qui était aussi éboueur, l’aida à sortir les poubelles.

Tout ceci aurait pu ressembler au début d’une belle histoire d’amour. Dans un moment de grâce et de sensualité, ils sortirent ensemble (les poubelles), baignés d’odeurs odorantes. Ils vivaient là un instant de communion avec eux même. Ils se sentaient libres, et sereins, et avaient oublié la raison du pourquoi de la venue de Ken-Tz.

Mais c’était sans compter que la dure réalité du monde réel les rattrapait à toute vitesse. Car au moment de clore cette douce idylle naissante, il fallut payer. Ken-Tz n’est pas un plombier polonais (Alsacien en fait), il vit dans un vrai appartement, seul, et s’il n’a pas 12 enfants à nourrir, il a des besoins tout aussi vitaux (tels que payer un billet d’avion pour NY). Lorsqu’il annonça le prix de sa prestation à Barbie LaNe, celle ci eut soudain une terrible remontée d’alcool (n’oubliez pas, au début de l’histoire, Barbie LaNe s’était enfilé une bouteille de rouge) et fût prise d’un accès de colère

WHATT ??!!! You’re talking to me ?? Tu veux me priver de deux mois de shopping avec ton tarif exorbitant ! But you’re dreaming !!

Elle lui arracha la clé des mains, et tenta d’agresser Ken-Tz, qui en lâcha son débouche chi*ottes de surprise

Ken-Tz sourit en toute situation. Même lorsque Barbie LaNe tente de lui arracher une dent

Cette histoire aurait pû se terminer dans un bain de sang. Imaginez, Ken-Tz gisant au sol, et Barbie LaNe emmenée par les flics pour agression sur Plombier Sans Défense… Un drame, je vous dis.

Heureusement tout ceci n’est que pur fiction, et toute ressemblance avec des personnages ayant réellement existé serait fortuite. Barbie LaNe coule des jours heureux en toute liberté, et Ken-Tz a encore toutes ses dents.

A suivre, une histoire de Barbie Sal*pe, ou comment Barbie & Ken se sont mis à faire de la politique (oui, le Garçon a parfois des absences, et publie des posts bizarres. mais bon)

– Crédits & Remerciements

aucun garçon n’a été maltraité durant la réalisation de cette série de photos. enfin, sauf si on considère le gel et la base lissante Sephora comme une maltraitance sur les garçons
nous tenons à remercier Titlap pour son Canon et Lightroom, Fanny pour l’organisation de ce fabuleux concours, et sa non moins fabuleuse réactivité à nos mails tard le soir, les chocolats Ritter Sports qui nous on permis de tenir jusqu’à une heure tardive, la compote, nos propriétaires respectifs pour le seau et le débouche chi*ttes, et surtout (surtout) Danette, pour cette merveilleuse salopette bleue
Barbie & Ken sont habillés par Insight, Danette, Paris Mode rue de Rome (Marseille), Converses, Dim, Etam, Zara, H&M, Mappa. Le seau est de marque Carrefour. Le débouche chi*ttes est de marque indéterminée. Maquillage Sephora, Dior, MAC, L’Oréal. Pins old school du lycée. Gel Vivelle Dop.

Malgré le nombre de marques citées dans cet article, ceci n’est pas un post sponsorisé.

Mais sinon vous pouvez votez pour nous sur le site Do The Barbie (pour gagner un 2e voyage à NY) (ou pas).

Au quotidien · Syndromes

le syndrome du côté obscur

J’ai hésité longuement avant de trouver le titre de ce post. Entre « Au secours je suis en couple« , ou encore « Il y a un mec dans mon lit« , sauf que la réalité est pire, car plus que dans mon lit, il y a un mec dans ma vie.

Oui, c’est affreux de le dire, et c’est pourquoi je titre « le syndrome du côté obscur« . Vous savez, le côté obscur, c’est ce moment où vous basculez de la vie de célibataire en Interim (mais célibataire un jour, célibataire toujours) à la vie de couple. Le passage en couple, c’est quelque chose qu’on pourrait comparer à un changement d’état. Oui, changement d’état au sens chimique du terme, de solide à liquide, de liquide à gazeux, ou même (et la comparaison serait alors bien plus proche de la réalité) la sublimation (ou le passage de l’état solide à gazeux).

Et Sublimation, c’est le mot juste. Car que dire du passage de l’état de célibataire à en couple sinon qu’il est équivalent à une grosse claque dans ta face et un changement plus ou moins progressif de point de vue sur à peu près tout ce qui était du domaine des relations ?

Il est en effet un jour où vous, célibataire endurcie de relations Interimaires et autres CDD (BCBG et Sextoy nous voilà !), rencontrez Le Garçon. Alors généralement, on ne le voit pas venir. Mais vraiment pas. La relation à ses débuts peut se cacher derrière un semblant de plan cul amélioré, un bon pote potentiellement intéressé par vos fesses, ou encore un gentil garçon qui tombe à pic au moment où vous aviez besoin de tendresse. Dans tous les cas, à nos âges avancés où l’illusion de la jeunesse et de l’amour au premier regard n’est plus, on ne s’imagine à aucun moment que Le Garçon fraichement rencontré va prendre une telle place dans sa vie.

Mais petit à petit tout dérape. Et vous aurez beau vous cachez derrière le principe de précaution (qui dit que tant que lui n’a pas fait son coming out tout peut s’arrêter du jour au lendemain), la vérité est là, et vous vous retrouvez un soir toute tremblante à prendre soudain conscience que merde, ce garçon là, vous êtes en train de vous y attacher.

Et merde. C’était pas du tout prévu ça, dans vos plans de liberté de jeune diplômée, ou presque, et de vie de débauche parisienne.

Mais c’est trop tard. Et ça n’est pas terminé. Car à ce moment de prise de conscience soudaine, et en moins de temps qu’il ne faut pour ses prendre la tête, vous vous rendez compte que ça y est, vous êtes passé du Côté Obscur.

Et les trucs qui vous agaçaient profondément chez les autres, vous les faites.

Et les soirées en amoureux qui passent avant les amis, c’est votre tour.

Et les bisous en public et câlins au cinéma, vous êtes en plein dedans.

Et la brosse à dents à côté de son lavabo.

Et les messages sur répondeur laissés par les copains parce que vous étiez occupés.

Et parler de lui sans arrêt (comme si tout le monde autour voyait de qui vous parlez)

Et les projets d’avenir.

Et les week ends en tête à tête.

Et les mails Bisounours

Et

Et

Et

Et le matin de la 33e nuit d’affilée que vous passez ensemble, vous vous dites « et merde. c’est trop tard, je suis dedans jusqu’au cou« .

Mais tant pis.

Parce que passer du Côté Obscur, ça peut arriver à tout le monde. En vérité, c’est même pas si horrible.

(ce post est dédicacé à tous ceux qui supportent mon nouvel état depuis quelques mois: merci pour votre patience)