Voyages

Swedish Trip #2

Day four. Nous sommes lundi 9 août. Après un week end pluvieux à Stockholm, nous n’avons qu’une hâte: découvrir le pays des lacs et des forêts. En bons voyageurs prévoyants, nous (le Garçon) avons réservé une voiture de location, avec pour idée de traverser le pays (rappel des réjouissances ici). Entre temps, nous n’avions pas vraiment planché sur le guide du Routard pour savoir exactement par où passer. Côté Sud ou lacs ? Arrivée Malmö, ou autre ? L’objectif était simplement d’arriver à Copenhague le samedi suivant. Pour le reste, entre 500 et 1000 km à faire à notre convenance.

Nous avons donc (enfin) mis le nez dans le Routard et décidé de notre trajet. Le premier stop s’effectuerait donc à Vadstena, un petit port situé sur le lac Vättern, un des grands lacs du Sud du pays. Au passage, nous avons décidé de passer la journée au parc de Kölmarden, un parc animalier donné comme « immanquable » par le Routard.

(oui, le Routard est notre ami, mais si à New York il a été le guide idéal, accumulant bons plans et restos délicieux, la version Suède/Danemark nous a moins convaincus…)

Nous voilà donc partis en ce lundi matin vers le Sud, en suivant la côte. Une fois sortis de Stockholm, ses zones industrielles et commerciales, ses IKEA et ses MacDo (la Suède doit compter dans les plus gros détenteurs de Mac Do…); nous avons retrouvé un paysage plus… suédois. Maisons rouges, quelques champs, des arbres, et une fois rejoint les petites routes, nous nous sommes retrouvés dans une sorte de pays de Candy: des forêts de sapins & feuillus, et à chaque virage (ou presque) des petites maisons de bois rouge, avec des jardins entretenus au millimètre. Ce qui nous a d’abord étonné a fini, après quelques jours de voyage, par nous paraitre « normal »: les Suédois sont des fous de jardinage.

Arrivés au parc. Petite photo de touriste devant l’entrée parce que je le vaux bien.

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Voyages

Swedish Trip #1

Day One. Par un après midi de Mistral sur l’Etang de Berre, nous embarquons à bord d’un vol Ryanair. Ryanair, c’est ambiance « help yourself »: enregistre toi même ton bagage sur Internet. Imprime ta carte d’embarquement. Fais un sourire à la dame. Porte tes bagages jusqu’au tapis de bagages. etc

Trois heures de vol plus tard, et un aperçu du Mont Blanc entre deux nuages (du moins je crois, car personne n’a pu me confirmer, même le Garçon qui dormait comme un bien heureux et qui m’a annoncé après coup qu’il ne savait pas le reconnaitre. c’est pas faute du être monté pourtant !), nous voici à Stockholm. Ou plutôt, Nykoping, aéroport low cost.

Dans le bus qui nous emmène jusqu’au centre, le Garçon se moque: regarde, des lacs ! des forêts ! Parce que non, j’ai pas menti, la Suède, c’est des lacs, des forêts, des maisons rouges, et des champs.

Nous voici à Stockholm. La ville est construite sur des îles. Le soleil qui commence à décliner projette des reflets dorés sur les immeubles modernes et les plans d’eau. Il y a des bateaux partout, Stockholm est comme un port non stop, avec des voiliers et petits moteurs amarrés à chaque quai. Les Suédois sont les descendants des Vikings, et ça se voit.

Le lendemain, le soleil a disparu derrière de gros nuages gris. Notre hôte nous a pourtant annoncé que le temps s’arrangeait. Ah bon. Tant pis, motivés pour découvrir la ville, nous enfilons jeans et pulls et partons en promenade. Au programme: la vieille ville, et puis selon le temps, on verra quoi faire.

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Au quotidien · Voyages

le retour

Le problème, quand on rentre de 15 jours de vacances, c’est qu’on a l’impression de ne jamais être parti. Retrouver en plus Paris sous la pluie, 15°C un 15 Août, c’est limite si on aurait pas fait un saut temporel, direct depuis l’été (pseudo été de Juillet à Paris, hm) à l’automne. C’est pas comme si, en rentrant du Grand Nord j’espérais trouver meilleure météo plus au Sud. Non non.

On arrive donc le soir, il est tard, il pleut à Roissy. Après avoir attendu 2 heures un vol pour « technical problem » et vu le Soleil se coucher sur le tarmac de Copenhague, on écoute le chef de bord annoncer 15°C, température au sol à Paris. Heure locale: 22h30. Dans le taxi qui nous ramène de l’autre côté du périph’, le Monsieur Météo de France Info annonce que « le temps va rester humide » pour les jours à venir. Dans un soupir, on aurait presque envie de retrouver la pluie torrentielle de Stockholm, et ses pavés ruisselants.

8 heures, le lendemain. Le réveil sonne et il pleut toujours. En jean, veste et parapluie, j’en viens à regretter mon poncho Suédois et mes baskets Quechua. A MonJob, on me dit que je suis à peine bronzée. Pas partie, je disais. Deux heures plus tard, grâce à tous les dossiers en cours abandonnés lâchement pendant deux semaines qui n’ont pas avancé tous seuls, les bénéfices anti stress des lacs & forêts de chez les grands blonds ont quasi disparu. Je me prends à rêver de Visingso Island, et des petites maisons rouges et blanches dans les forêts de sapins…

suede_maison

Le problème quand on rentre de vacances, c’est qu’on a pas l’impression d’être partis. Il reste des souvenirs, des photos sur carte SD, et cette douce indolence  de la reprise.

Et dire qu’il y a quelques jours, je disais au Garçon que j’avais quand même un peu hâte d’être rentrée.

Ou pas, finalement.

Voyages

berlin calling

J’ai le feu au cul. Non je te parle pas de trainer ma langue dans un tas de bouches diverses et variées,et plus si aff., espèce de pervers. De ce côté je suis bel et bien maquée et ne pratique pas le libertinage. Non, je te parle de cette incapacité à rester en place, ce besoin de toujours bouger. Ca doit avoir un rapport avec Paris, la pollution, la monotonie des jours, toussa.

(lol)

Comment te dire. Je suis à Londres en ce moment même. Pour MonJob, certes, mais à Londres quand même. Vendredi, je pars en vacances. Au programme, la Suède, Stockholm, les lacs, les forêts, les lacs, les forêts, les lacs (oui t’as compris mais faut dire qu’en Suède, quoiqu’en montre Millenium, y a pas 50 trucs à voir à part des lacs, des forêts et des bords de mer) (puis d’ailleurs c’est pour ça que j’y traine le Garçon). Comme ça me suffit pas, les grands blonds de chez IKEA et H&M, après ça je passe le pont de l’Oresund et je vais au pays des Lego. Copenhague, on dit, comme la capitale du Danemark

(oui Lego c’est Danois, tu te coucheras moins bête en sachant ça) (et Playmobil, c’est Allemand. ouf, isn’t it ?)

Je ne suis pas encore rentrée de Londres, ni même partie dans les contrées nordiques, que j’ai déjà envie de repartir. Après New York, Rome, Londres, Stockholm et Copenhague, je suis à deux doigts de réserver des billets pour Berlin.

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Voyages

lisbeth salander, c’est moi

Non mais je RI-GOLE. Ca va t’as cru que je m’étais tatouée le corps avec une mouche et que j’avais un piercing dans le naseau. T’es fou.

Par contre, va falloir que j’apprenne à parler le IKEA. Et ça, c’est pas du mytho. Car cet été, c’est décidé – booké: je pars en Suède.

ikea

Walàà

Alors je vois dé là ta tête surprise. Genre « mais WTF qu’est ce qu’elle va faire en Suède en été au lieu de se la dorer à Ibiza ?« . Et bien il y a un tas de raisons, la première étant que j’ai les pires dates de vacances possibles. Celles qui tombent pile en même temps que tout le monde (Européens y compris). Celle où tu crève ta mère de chaud et de transpiration. Celle où les promos vacances n’existent pas.

Je suis en vacances du 1er au 15 août.

Voilà. Tu comprends mieux maintenant pourquoi j’ai décidé d’un commun accord avec le Garçon d’aller me percher dans les pays Nordiques plutôt que de noyer mes orteils au milieu d’un banc de méduses et de touristes hollandais sur une plage espagnole.

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un week end dans le gers (1)

Il y a un mois (plus ? déjà ??), à mon retour de Rome, j’arrivais à Paris Orly pour me rendre non pas dans mon appartement du 17e, mais vers le terminal 1. Et prendre un avion pour Toulouse, direction, le Gers.

Temps mort. Car je vois ce que tu te dis. Le Gers, ce trou ? Y a quoi à faire là bas ?

Alors là je t’arrête tout de suite. D’abord est ce que tu sais où est le Gers ? Parce qu’à par les Poulets Fermiers et le Foie Gras…

Donc le Gers, c’est un département coincé entre Toulouse et les Pyrénées, avec autant d’habitants que la ville de Grenoble (ou Aix et sa « banlieue », si on veut la jouer chauvine)*. C’est donc effectivement un trou, comme on qualifie ce genre d’endroit où on croise plus de vaches et de canards que de villageois.

Mais ce n’est pas parce que ça a l’air d’un trou qu’il n’y a rien à faire là bas. Déjà, dans le Gers, il y a des bloggeuses. Oui oui. Elle et elle, par exemple (quoi c’est la même ? on s’en fout ça fait deux blogs !). Bon. Ensuite, dans le Gers, il y a de la bonne (très bonne) bouffe. Vous avez dit foie gras, poulet, confit de canard. J’ajoute fruits et légumes, charcuterie. Et autres oeufs fermiers. Enfin, dans le Gers, il y a la Ferme de Marie Barrailh.

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Rome, c’est un peu comme une salade César

P*tain de la métaphore comparaison* ! C’est peut être que l’inspiration m’est revenue hier soir, entre une pizza et un cocktail « Sprite » (pas Spraïte c’est plus fort que toi, sprité, comme… sprité).

Donc Rome, c’est un peu comme une salade César.

Oué, même que la salade César porte bien son nom.

Revenons d’ailleurs à cette fameuse salade. Desfois que, petit lecteur, tu n’aimerais pas la verdure à grignoter, et que tu louperais ce chef d’oeuvre de la cuisine: simple, efficace, rapide à réaliser. Et super bon ! Dans une salade César on a donc du vert: la salade. Croquante à souhait, coeur de laitue, batavia, ou romaine (mais j’ai ma préférence pour la première, découpée en lamelles). Et du croustillant, du chaud, du fondant, avec des croutons, des lamelles de parmesan, et enfin, des morceaux de poulet (ou de dinde) revenus à la poêle.

Donc la salade César, ce petit mélange de fraicheur avec la salade, sans oublier la « dose » de choses que tu sens passer dans ton estomac, le poulet, le parmesan, les croûtons, qui sont autant de moyens de renouer avec la junk food, c’est l’assortiment idéal.

Alors tu vas me dire, c’est quoi le rapport avec Rome ???

C’est le suspense là, tu comprends pas ?

Bon.

Donc Rome. Rome est une ville étrange. Étonnante, plutôt. D’abord parce qu’en y arrivant, on ne s’y sent pas comme dans une capitale. Des petites routes pavées. Des herbes folles partout. Et du vert. Des arbres. Des champs. Du vert du vert du vert. On se croirait en Normandie, printemps, lendemain de pluie.

Et pas dans le Sud, climat Méditerranée, comme on connait bien chez moi, où des champs couverts d’herbes vertes, on y pense même pas.

Voilà pour la salade, la fraicheur, le vert.

ceci n’est pas un fond d’écran, mais une photo de la Toscane. alors ok c’est pas Rome, mais ça donne une idée du truc. du vert, quoi.

Et puis tu arrives dans cette ville. Pleine d’arbres. Des ruelles pavées. Des gens. Des chats. Des immeubles à grandes fenêtres. Des murs ocres. Des vestiges romains. Le soir tombe, il fait encore bon. Tu sors prendre un verre, en terrasse. Les gens sont dehors, ça parle, il y a dans l’air ce quelque chose qui ne m’est pas inconnu,  un quelque chose de mon Sud natal, un quelque chose provincial qui n’existe pas à Paris.

Cette tiédeur du soir qui tombe, ces lumières, ces murs ocres. Cette ambiance tellement Méditerranéenne. C’est ce poulet revenu à la poêle, posé encore tiède dans la salade. Ce goût des pizzas si particulier ici, ce sont les croûtons et le parmesan. Ces couleurs ocres, c’est la viande roussie, le pain grillé.

(là tu te dis que j’ai totalement perdu la tête. bon)

Ok, ma métaphore est bizarre. Tant pis. Ce qu’il y a c’est que cet antagonisme entre la verdure  so Fresh et l’ambiance so Sud, je ne connaissais pas. Ce mélange des styles, des gens, des modes de vie, c’est bien différent de ce qu’on connait en France.

Alors bien sûr, il y a Berlusconi, et la sécurité sociale n’a rien à voir avec la France. Les salaires sont plus bas qu’à Paris, et les loyers tout aussi hauts. Mais un cocktail coûte « seulement » 7 euros dans un bar branché. Avec open buffet. Les pizzas sentent le feu de bois et la pâte est alte. Le vin est doux, presque sucré. Et des platanes partout.

Mes hôtes & guides improvisés Italiens m’ont parlé de Dolce Vita. C’est en se promenant dans les rues nocturnes de la Ville Eternelle que cette expression prend tout son sens.

*Edit: Il parait que s’il y a « comme » alors c’est une comparaison, pas une métaphore. BON.