Chroniques · Syndromes

femme de ménache

Il y a (longtemps), je vous parlais ménache dans un post sobrement intitulé « du syndrome du ménage et de l’aspirateur en particulier« , un titre à rallonge en hommage à Kandinski et son essai sur l’artiste. Le rapport avec l’art, il n’y en a point, dirons nous, mais bref. On fera plus court pour ce post, l’inspiration (et le temps) me faisant sévèrement défaut.

Dans ce post, je revenais sur un sujet brûlant dans le couple. Un sujet lié à la vie en commun, qui mène parfois à de sombres tensions : la Question du ménage.

(oui je met Question, comme la Question, autre terme utilisé pour désigner la torture… pour certains on en est pas loin)

Alors je vais vous avouer une chose. Si toute ressemblance avec des faits ou des personnes ayant réellement existé n’était que fortuite, il était évident que je ne m’enticherait ni d’un crade, ni d’un macho. Restait la troisième voie: le feignant. Et j’ai beau aimer de beaucoup d’amour le Garçon, autant d’efforts ait il pu faire pour s’afficher éponge séante et gants de ménage à la main, le sujet a fini par devenir sensible.

C’est pas ma faute à moi si je suis (un peu) maniaque. J’ai des gènes pour ça (qu’on m’a dit). Même si je vois moins de saleté que n’en voit ma mère qui en verra toujours moins que n’en verra ma grand mère, j’y peux rien, les poils dans la salle de bains et la poussière sur les étagères, ça me crispe fondamentalement.

Après maintes et maintes problématiques plus ou moins solutionnées, mon caractère insupportable lors du ménage du samedi après midi a eu raison de la patience du Garçon. Une grande décision fût prise (sans concertation): nous allions faire appel à une femme de ménage.

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Au quotidien · Chroniques

l’enfer de l’open space

Il y a un an, si on m’avait demandé ce que je pensais des open space, je t’aurais dit que je trouvais ça fun. Ambiance décontractée, fous rires entre collègues et communication d’équipe. Au top.

Ca, c’était avant que MaBoite ne devienne une Grosse Boite (enfin grosse, je me comprends). La faute à la croissance du bizness, à l’augmentation des effectifs, à la réorganisation de la boite, on a fini par déménager. Alors c’est cool, de déménager, quand tu passes d’un bureau qui ressemble à une boutique où tout le monde entre en croyant que tu es un cyber café (nan nan, juste un start up. c’pour ça qu’on a des ordis) à des super locaux modernes, lumineux et colorés avec PS3 et BabyFoot, c’est une sacrée évolution. Surtout du côté des chiottes (si tu vois ce que je veux dire).

Mais voilà, après quelques semaines, la joie de parcourir des kilomètres pour aller se chercher un café ou fumer une clope et l’engouement pour FIFA 2011 retombe un peu. Tu réalises qu’en fait, un open space, plus c’est grand, moins c’est cool. Parce qu’avant, quand tu trouvais un site à la con avec des photos de bloggeuse mode moche, tu envoyais un petit mail à ta voisine de droite pour lui filer le lien, et vous rigoliez comme deux débiles en vous moquant allègrement. Avant, quand tu voulais pousser un peu le son sur « La Bamba Triste » en chantant, ça n’embêtait que quelques personnes, qui mettaient leur casque le temps de la chanson. Avant, quand tu allais aux toilettes, tu partageais cet évènement.

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