Culture

very bad trip, le film qui te file pas mal au crâne

Ceci est un article sponsorisé, oui « on » m’a payée pour l’écrire, et plus si aff., mais ce qui compte c’est ce qu’il y a dedans, et dedans, il y a un vrai film sympa que j’ai vraiment vu de mes propres yeux…

J’ai été invitée, donc, ce jeudi dernier (tout le monde s’en fout mais oui c’était bien jeudi 11 juin 2009, super non ?), à la projection en avant première du film Very Bad Trip. Very Bad Trip, c’est en VO The Hangover (au cas où tu saurais pas parler l’English, tu cliques gentillement sur le mot là en rose), et comment dire, c’est trop d’actualité pour moi. Sans rentrer dans les détails, ma tête était lourde ce matin, du champagne a coulé cette nuit (à dire avec la voix inspirée de l’elfe-dans le Seigneur des Anneaux-dont-je-retrouve-plus-le-nom). Etat tout à fait adapté, donc, pour vous parler de ce Hangover là.

Alors, Very Bad Trip, kessecé ? D’abord, vu de loin et des bandes annonces, ça ressemble à un énième film de djeuns, plein de blagues grasses et d’humour american (gras, donc). Le genre qui me fait pas trop rire, ou à petites doses, ou pas du tout (surtout s’il y a Ben Stiller/Jim Carrey dedans). Mais bon, là, on m’invitait (c’te classe totale Cheap), et puis il parait que le réalisateur Todd Phillips est un des meilleurs de sa catégorie de films. Pour preuve, parmi ses faits d’armes on trouve Starsky et Hutch, et Retour à la fac, des films que vous n’avez sûrement pas vus si vous êtes une fille sauf si, comme moi, vous êtes sortie avec un fan de ce genre d’humour foireux à souhait (nan mais Retour à la fac, et Hey Dude elle est où ma caisse ? c’est trooooppp biieeenn – fin de citation). Je me suis donc motivée pour une heure et demie enfoncée dans d’énormes fauteuils en cuir super confortables (chez Warner ils ont la classe).

Et là, que dire, sinon que Very Bad Trip a été une très bonne surprise !

Alors pour résumer, l’histoire c’est quatre « potes » (enfin trois + une meute de loups – private joke inside) qui partent à Vegas pour l’enterrement de vie de garçon de l’un d’eux. Oké, on se dit, c’est coule, ils vont se la coller et pissétout. Mais c’est pas tout. Après un shot de Jägermeister (hässliche deutsche Alkohol), pouf, trou noir. Et au réveil, le marié a disparu.

(tadam)

Je vous passe les détails, la bande annonce explique très bien l’état des lieux de sortie de nuit. Commence donc une quête désespérée du futur marié, et de leurs souvenirs. Et là, c’est le drame. Le film pousse à fond dans le délire total, tout en gardant une certaine cohérence. On a beau se dire, mais p*tain, c’est quoi ce bébé (moche), et ce tigre, c’est n’importe quoi, au final, toutes les pièces du puzzle se reforment petit à petit… ou presque. On passe de situation foireuse en situation foireuse, sans pour autant tomber dans le lourd ou le (trop) vulgaire. Pour une fois, les personnalités sont assez travaillées (aux States, un personnage = un trait de personnalité), et on finit par s’attacher aux trois copains en galère pour retrouver le disparu.

ceci est un bébé moche, je vous aurai prévenus

En sortant du film, on aura bien rigolé (suffit de brancher l’intellect sur « off » et d’accepter le fantasque des situations), croisé Mike Tyson, un Chinois gay, un bébé qui ne pleure pas, joué au Black Jack et embouti des voitures.

là on voit pas mais ya un Chinois gay pas loin

Alcoolique ou non, allez le voir, et en VO. Les blagues sont vraiment plus drôles in English, et j’ai un peu peur de la traduction… Et puis la musique est chouette, en plus.

EDIT: C’est Legolas, l’elfe. Je le savais en plus. Enfin, il est blond quoi…

Au quotidien

camelia-jordana sors de ce corps !

Il y a des choses qui deviennent à la mode, et on se dit « jamais je ne porterai ça« . Parce que quand c’est le début de la mode, on trouve ça ridicule, question d’habitude (enfin surtout quand on vit en province et qu’on est au courant des tendances 116 ans plus tard). Et puis qu’après, tout le monde le porte, et c’est tout aussi ridicule.

Par exemple, il y a un truc que je me suis jurée ne jamais acheter/porter : les Converses. Oué, ok, j’ai jamais vu une mode se répandre aussi rapidement, toucher autant de monde (filles, mecs, roots, fashion, jeunes, vieux…), et durer aussi longtemps. Je me souviens encore, cette étudiante américaine dans ma classe en Première, avec ses Converses roses, que tout le monde trouvaient ridicules. Et six mois plus tard, 98% de la population de mon lycée avait des Converses aux pieds (oui j’exagère, je suis née dans le Sud, on a oublié ?). Six ans plus tard, je n’ai jamais acheté de Converses, en ai porté une fois « pour essayer » dans un magasin (à Berlin, histoire que personne ne soit témoin). Je tiens. J’en suis fière. J’ai acheté des sneakers Nike Blazer WNS Mid à la place. Je les ai défoncées (dans la boue) en week end d’inté. Et puis c’est devenu à la mode aussi, mais je les aime d’amour, alors je les porte. Quand même.

(ça c’est un peu mes baskets avant. maintenant elles sont toutes déchirées, grisâtres, et j’ai honte de les montrer ici. un jour, peut être…)

Enfin.

Il y a une tendance qui m’a fait juste halluciner quand elle a commencé. Le revival eighties, avec accessoires adaptés. Parmi ces accessoires, il y a les Wayfarer. Vous savez, ces lunettes à monture noire bien large, le truc hyper parisien en terrasse, en mode lunettes de soleil, mèche et clope au bec. Ou encore la version lycéenne, grosse frange, t shirt loose/chemise, bottes et sac informe. Camélia Jordana quoi.

(Pour mes lecteurs étrangers et/ou sans télé: Camélia Jordana est une candidate de la Nouvelle Star 2009. Pour le reste, voir la photo)

Il parait que les Wayfarer c’est plus du tout in (forcément c’est sorti l’été dernier, quatre péquins les portaient, maintenant que tout le monde a adopté le truc, c’est pluis du tout hype). Et sur Camélia Jordana c’est hyper moche. Mais voilà,je devais refaire faire mes lunettes (travailler 10 heures/jour sur un ordi, ça agresse), et après avoir essayé un tas de paires sans grand coup de foudre, j’ai finalement craqué.

wayfarer

(ou comment perdre 5 ans grâce à une monture noire)

Voilà. J’assume mon côté cheap. Je porte des lunettes de lycéenne déjà dépassées.