Au quotidien

moins dix centimètres

Salut petit lecteur, petite lectrice et autres sèches cheveux. Si tu lis cet article, ça signifie que j’ai pas été petit suicidée par le Garçon pour cause de crise capillaire. Car oui, ce soir, j’ai été chez le coiffeur. Et lorsqu’on vit avec quelqu’un qui adooooore les cheveux longs (sans parle de tricophilie les gens, on calme ses ardeurs), c’est toujours un moment un peu tendu que d’aller se faire couper les cheveux.

Toute fille qui prête un minimum d’attention à ses cheveux vous le dira: il existe un moment de « rupture » où le besoin d’aller chez le coiffeur devient irrépressible, obligatoire, inaltérable. On en rêve la nuit, on y pense chaque matin devant sa glace, et chaque soir au moment de se coucher, dans sa douche, au lit, devant sa télé, son ordi la journée au boulot. C’est cette mèche trop longue, cette frange qui vient dans les yeux, ces pointes fourchées, ces longueurs qui ne se démêlent plus malgré le kilo de masque nutritif, ces boules de cheveux qu’on retrouve partout, cette coiffure qui ne ressemble plus à rien malgré le brushing. On se retrouve avec un élastique, une barrette, et on attache tant bien que mal histoire que ça ressemble à nouveau à quelque chose… mais non.

toi aussi tu la connais la coiffure qui ressemble à rien mais qui est bien pratique ?
(et oui j’ai fait un cours de cupcake, et c’était bien/bon)

Après avoir essayé de lutter pendant deux semaines, et vérifier cinq fois l’état du compte en banque (et le mien n’était pas reluisant), on finit par craquer.Vient alors le moment où on se demande: est ce que je change de tête, ou est ce que je garde la même coupe que depuis 3 mois / 1 an / 3 ans ? Continue reading « moins dix centimètres »

Au quotidien

frange

OK ce titre ressemble tellement à celui qu’une bloggeuse mode pourrait mettre sur un tel post. Je suis désolée, je vais aller me faire lapider sept fois avec des bagues animaux H&M et réciter deux avé Lanvin pour la peine. Bon. Ca y est c’est fini on passe à autre chose ?

Parce qu’aujourd’hui on va parler de ma tête, donc, ou plutôt MES CHEVEUX.

(oui c’est un post égocentré, pardon) (et puis tu vas lire jusqu’au bout car il y a une surprise si t’es sage)

(bon)

Comment te dire de manière simple que je fais partie de ces filles qui ont une histoire capillaire… compliqué. Fille et petite fille de coiffeuse (oui les mêmes qui un petit côté maniaque de la propreté), il y a une certaine ascendance du cheveu qui pèse sur moi. Et donc pour simplifier les choses, disons que depuis mes 14 ans j’ai connu à peu près toutes les longueurs et toutes les couleurs de cheveux qu’on puisse imaginer sur une tête comme la mienne, avec plus ou moins de réussite.

A la base, je suis née blonde. Oué oué. J’ai eu les cheveux longs (très longs) pendant des années, jusqu’à ce printemps de collège où j’ai décidé de… tout couper. Court.

Bon, ont suivi de longues années d’adolescence où mes cheveux ont connu des colorations, du violine au blond méché rose, en passant par le roux/orange (coloration violine en cours de disparition), du long devant court dans la nuque, carré court, carré plongeant, franche asymétrique, pas frange, pour revenir (enfin) à mon blond originel accentué (je te passe les heures de balayage – merci maman), et une tête à peu près portable (la faute aux entretiens d’écoles de commerce).

ceci est un chien fou

Et puis un Noël sur un coup de tête (c’est le cas de le dire) je suis rentré chez mon coiffeur préféré et j’ai demandé à devenir brune, avec une frange.

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