Culture

tout en mangeant un sandwich thon-crudités

(vraiment, je ne tiens pas à faire de traffic avec mes titres à la con)

Aujourd’hui c’est vendredi, et comme je suis en week end à partir de 15h30, et qu’après quelques (courtes) heures de TGV je vais retrouver chaleur et soleil méridional, je suis de bonne humeur. Et j’ai envie de vous parler musique. Histoire de calmer les gens énervés par mon post pseudo féministe.

(et aussi parce que j’ai pas l’inspiration et le temps pour raconter un truc plus chouette)

Musique, donc, avec Foals, un groupe de rock britannique énervé et décalé, comme on aime bien, que vous avez peut être pu écouter dans ma playlist. Je suis pas biographe (comme vous avez pu le lire pour Mon Frère), donc pour la bio on va faire appel à notre ami Wikipedia, par ici. Leur album, Antidotes, est sorti en 2008, et est disponible sur ITunes (et peut être ailleurs) (vous avez vu hein je conseille le téléchargement LEGAL) (bon). Dommage, Deezer l’a mis en écoute restreinte… 🙁

On me fait la remarque que ça ressemble étrangement à Bloc Party, moué bof, peut être sur certains morceaux, mais écoutez (et regardez, leurs clips sont justes aussi fous que leur musique)



Pour la suite, leur MySpace : www.myspace.com/foals
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Et puis une histoire trouvée sur ackorea. Bien évidemment c’est tourné de manière assez morale, genre « réflévhissez », mais je trouve l’expérience intéressante. Lisez plutôt…
Le musicien de rue était debout dans l’entrée de la station « Enfant Plaza » du métro de Washington DC. Il a commencé à jouer du violon. C’était un matin froid, en janvier dernier.
Il a joué durant quarante-cinq minutes. Pour commencer, la chaconne de la 2ème partita de Bach, puis l’Ave Maria de Schubert, du Manuel Ponce, du Massenet et à nouveau, du Bach.

A cette heure de pointe, vers 8h du matin, quelque mille personnes ont traversé ce couloir, pour la plupart en route vers leur travail.

Après trois minutes, un homme d’âge mûr a remarqué qu’un musicien jouait. Il a ralenti son pas, s’est arrêté quelques secondes puis a démarré en accélérant.

Une minute plus tard, le violoniste a reçu son premier dollar : en continuant droit devant, une femme lui a jeté l’argent dans son petit pot.

Peu après, un quidam s’est appuyé sur le mur d’en face pour l’écouter mais il a regardé sa montre et a recommencé à marcher. Il était clairement en retard.

Celui qui a marqué le plus d’attention fut un petit garçon qui devait avoir trois ans. Sa mère l’a tiré, pressé mais l’enfant s’est arrêté pour regarder le violoniste. Finalement sa mère l’a secoué et agrippé brutalement afin que l’enfant reprenne le pas. Toutefois, en marchant, il a gardé sa tête tournée vers le musicien.

Cette scène s’est répétée plusieurs fois avec d’autres enfants. Et les parents, sans exception, les ont forcés à bouger.

Durant les trois quarts d’heure de jeu du musicien, seules sept personnes se sont vraiment arrêtées pour l’écouter un temps. Une vingtaine environ lui a donné de l’argent tout en en continuant leur marche. Il a récolté 32 dollars.

Personne ne l’a remarqué quand il a eu fini de jouer. Personne n’a applaudi.

Sur plus de mille passants, seule une personne l’a reconnu.

Ce violoniste était Joshua Bell, actuellement un des meilleurs musiciens de la planète. Il a joué dans ce hall les partitions les plus difficiles jamais écrites, avec un Stradivarius valant 3,5 millions de dollars.

Deux jours avant de jouer dans le métro, sa prestation future au théâtre de Boston était « sold out » avec des prix avoisinant les 100 dollars la place.

C’est une histoire vraie. L’expérience a été organisée par le « Washington Post » dans le cadre d’une enquête sur la perception, les goûts et les priorités d’action des gens.

Les questions étaient : dans un environnement commun, à une heure inappropriée, pouvons-nous percevoir la beauté ? Nous arrêtons-nous pour l’apprécier ? Reconnaissons-nous le talent dans un contexte inattendu ?

Une des possibles conclusions de cette expérience pourrait être : si nous n’avons pas le temps pour nous arrêter et écouter un des meilleurs musiciens au monde, jouant pour nous gratuitement quelques-unes des plus belles partitions jamais composées, avec un violon Stradivarius valant 3,5 millions de dollars, à côté de combien d’autres choses passons-nous ?

A méditer …

Et la vidéo, c’est simplement superbe