Culture

away we go

Bonjour, ici la fille qui n’a pas écrit depuis looooongtemps sur son blog faute de temps. Bah, oui, forcément, après mon mardi loose j’ai du rattraper mon retard. Et à MonJob, en ce moment, on ne chôme pas.

Enfin.

J’ai aussi une vie, le soir, quand je sors de MonJob, quand je quitte mon écran d’ordi pour, parfois, aller devant un autre écran. C’est comme ça qu’hier soir, Clyne m’a proposé de l’accompagner à l’avant première du nouveau Sam Mendès, Away We Go.

Alors Sam Mendès, pour information, c’est le genre de réalisateur qui fait des films qui me foutent en vrac – genre complètement. Genre je pleure pendant deux heures après coup, et faut pas m’approcher, non non non. Des films comme American Beauty ou Les Noces Rebelles. Voilà, tu vois le genre maintenant, celui qui te fout une grosse claque dans ta gueule.

Tout ça pour dire que la bande annonce d’Away We Go m’avait prévenu: ça serait calme. Et ça le fût.

Away We go, c’est un joli film. Sincèrement. Le genre de joli film comme savent faire nos amis d’Amérique ces derniers temps, dans l’ambiance de Little Miss Sunshine, Humpday, (500 jours ensemble). Avec une BO qui fait du bien dans les oreilles, des acteurs pas connus, des paysages, et des kilomètres à parcourir.

Away We Go, c’est Burt et Verona, trentaires un peu paumés, qui vont avoir un bébé. Burt et Verona ont peur d’être de mauvais parents, peur d’avoir la loose. Suite à l’annonce du départ des parents de Burt (les seuls grands parents qui restent) pour Anvers, en Belgique, ils décident de chercher un nouvel endroit pour fonder leur famille.

On suit donc Burt et Verona à travers l’Amérique, à la rencontre de familles « clichés » qui font pourtant sourire, mais aussi très peur. A travers leur voyage, c’est aussi eux qu’ils découvrent, leur envie d’enfant, leur vision de la famille.

C’est donc un très joli film, qui ne m’a pas mis de claque, comme les précédents Sam Mendès, mais une envie de rêver, l’envie de vivre cette sérénité qui existe entre ce couple, la simplicité et l’évidence de leur relation.

La bande annonce…

Edit: Ca sort le 4 Novembre chez nous !!

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comment je n’ai pas fêté la saint valentin

Et bien non, en bonne célibataire qui se respecte, je n’avais pas de Jules avec qui fêter la Saint Valentin. Et puis bon, il faut aussi l’avouer, même les rares années où j’ai eu l’occasion de partager cette fabuleuse fête commerciale de l’amour vrai avec un amoureux, heum comment dire, on était pas trop motivés pour le faire !

Franchement, est ce que vous êtes déjà sortis dans un endroit quelconque un soir de Saint Valentin ? D’abord, vous êtes entourés de couples. Cinéma, resto, n’importe, des couples. Vive l’ambiance romantique et « unique » du truc. Au resto, on a l’impression d’être dans un monde bubble gum. Tout il est mignon tout il est rose tout le monde s’aime. Avec le vendeur de roses super relou qui vient 16 fois proposer à l’amoureux son bouquet de roses à moitié fanées. Et la musique d’ambiance version Elvis Costelo ou Roberto Alagna (quoi, vous connaissez pas Elvis Costelo ? ni Roberto Alagna ??? nuuuulllsss !!). Kitsch à mort donc. Enfin, il y a le menu spécial Saint Valentin. Ecrit avec des coeurs rouges autour, et prix spécial couple. Au cas où t’aurais décidé d’aller manger au resto ce soir là TOUT SEUL par flemme de cuisiner, bah t’es dans la merde. Tu te retrouves environné entouré acculé par un tas de couples qui se mamourent et se balancent des mon coeur et mon chéri.Pas possible, donc. Il faut une autre solution.

Alors tu te tournes vers ta copine/ton pote/ta soeur/ton chien/la personne aussi esseulée que toi en ce jour de partage d’amour vrai et tu dis (oh jeune innocent !), et si on se faisait un ciné ? Après tout, la Saint Valentin est un jour de la semaine comme les autres. Le ciné est ouvert, les tarifs étudiants proposés, et quelques bons films au programme. Mais que n’as tu pas eu comme idée stupide !! Car dans la salle, l’invasion de couples est encore pire. Et vas essayer de regarder le film tranquille avec tous les smoutch bizou hmmm kiss smutch qui t’entourent. A la limite, cette année, il aurait fallu aller voir les Noces rebelles. Enfin ya peut être des couples qui ont eu l’idée bizarre d’aller voir ce film pour la Saint Valentin, mais alors je doute qu’on eut entendu des smoutch bizou love you mamour adoré pendant la scéance. C’était peut être d’ailleurs la seule voie de secours, étant donné que même au MacDo on a vu des couples. Sissi, c’est vrai. J’ai des témoins. Bon.

Enfin bref, ce samedi 14 février, je ne fêtais pas la Saint Valentin avec un amoureux, mais avec mes Cacahuètes.

Au programme, allers retours entre Gare de Lyon et Place de Clichy, avec un passage ligne 13 avec deux grosses valises, escaliers, gens qui puent, enfin normal quoi; un tour au MacDo (où on a donc croisé des couples); ballade rue Saint Honoré à la recherche d’un carré Hermès (ah mais c’est super cher en fait ce truc !!) (bah oui on est des provinciaux étudiants fauchés on a pas l’occasion d’offrir des carrés Hermès tous les jours) (ils font des mouchoirs Hermès vous croyez?); passage Place Vendôme pour trouver des boucles d’oreilles pour un traitre pote pas célibataire mais loin de sa copine mais il devait lui offrir un cadeau quand même; retour à MonChezMoi avec passage à Franprix pour acheter de l’alcool des boissons apéritives…

…quoi vous avez vraiment cru que pote pas célibataire avait acheté des boucles d’oreilles place Vendôme ? Bah non, quand on est arrivés tout était fermé. Et voilà. C’est dommage quand même.

Bilan de ma Saint Valentin : pas trouvé de carré Hermès (ni le magasin d’ailleurs), réussi à faire rentrer six personnes dans mon 15m², loupé une raclette, pris des photos de touristes devant l’Opéra, dormi à trois dans un lit deux places.

C’est quand même bien mieux qu’un ciné en amoureux non … ?