Au quotidien

chronique d’un week end ordinaire

Vendredi, 21h10, je prenais le TGV pour mon Sud natal. Direction Aix en Provence TGV. Car oui, la fausse parisienne est Aixoise, née dans cette clinique de l’Etoile où tous les Aixois sont nés, élevée au Soleil et aux cigales, sous l’ombre de la Sainte Victoire et du Massif de l’Etoile.

-rhoo que de clichés-

On peut continuer comme ça, en arrivant à la gare TGV (verre et bois pour rappeler la Sainte Victoire et laisser glisser le Mistral), odeur de garrigue, pas encore de grillons. Je sais, Pagnol est mon ami, le quartier du Mistral mon hémicycle. Youhou. La réalité est un peu différente, Pagnol est mort depuis bien longtemps, et pour monter à Aubagne passer l’été, il n’y a que 10 minutes sur l’A50. Le quartier du Mistral, caché dans les studios de la Belle de Mai, est d’une propreté irréelle rapport à la réalité phocéenne.

Tanpis.

Mon autre cliché, mon manque absolu à Paris: le ciel. Hier il était bleu profond, immense et sans nuage. Voilà qu’il se voile aujourd’hui, gris sale, gris Paris. Et pourtant, il y a de l’air, et cet après midi le programme est sportif: kite, des ailes colorées qui se promènent sur l’eau. Juste la déception légère de ne pouvoir bronzer. On s’occupera autrement avec Stieg Larsson.

Mardi retour à la réalité. MonJob pour ces dernières semaines – mon stage est bientôt terminé. En attendant, quelques raisons qui me préoccupent, ici, les amies à voir, la mer à regarder, quelques personnes à serrer dans mes bras. Profiter, car le temps passe moins vite ici…

 

Au quotidien

la malédiction du téléphone

Tadaaaa !!

Non, ceci n’est pas le titre d’un film d’horreur à petit budget. Quoique. Ca pourrait l’être. Les réalisateurs sont très forts pour faire des films de m*rde avec des titres de m*rde. Pour preuve, cette merveille du kitsch effets spéciaux à deux balles et histoires invraisemblable foutage de gu*ule (ou pinaise je suis vulgaire ce matin !). J’ai nommé Giant Octopus vs Shark

(oui oui, ce truc existe, et ça peut même être une thèse pour expliquer la disparition de l’A330 AF447)

Tout ça pour dire, il y a des choses à MonJob (et au taf en général) qui rendent fous. Du genre, la machine à café (à MonJob c’est Nespresso, what else?) qui se retrouve en rade d’eau au milieu de ton café. Et là, c’est le drame, car il faut re-remplir la réserve, et réamorcer la pompe. Or, si on réamorce la pompe, on fait tomber la capsule. Et terminé le café !

Autre truc insupportable: le fil du téléphone. Oui, ce fil qui, doucement, discrètement, insidueusement, va se torsader et s’enrouler sr lui même, jusqu’à ne former plus qu’une pelote inexpugnable et rendre ainsi tout décrochage de téléphone impossible.

Oui, la vie est dure.

Et ce soir je prends le TGV pour mon ChezMoi natal 🙂 *

*(oui, cette phrase n’est là que pour embêter les parisiens qui vont encore se supporter un week end gris et pluvieux)