Au quotidien

au secours, je bosse dans la mode

Souvenez vous, en 2010 , je vous racontais les conséquences néfastes de bosser dans la comm. Trois ans plus tard, je suis passée du mondes des régies/agences, à chez l’annonceur. Et au cas où ça n’aurait pas été clair: je bosse dans la mode, en tant que spécialiste médias sociaux dans le département marketing d’une marque de prêt à porter Canadienne.

Vu comme ça, c’est un peu le rêve. Mixer deux trucs que j’adore (les fringues et les réseaux sociaux), passer mes journées à trainer sur des blogs de modasses pour « suivre les tendances » (ok je fais pas vraiment que ça mais bon, on y croit), parler chiffons et accessoires avec mes collègues, voir en avance les collections des prochaines saisons, et avoir 50% de réduction employée chez toutes les enseignes du groupe… Oué, voilà, vu comme ça, c’est fun.

source http://uthinkido.com/

Bosser dans la mode, c’est aussi découvrir un tas de choses. Que d’abord, je travaille pas pour une marque de fringues, mais pour un détaillant de prêt à porter. Chez un détaillant, on ne se contente pas de vendre des fringues, mais on possède bien sa marque et son « style ». Le principe étant qu’au lieu d’une armée de stylistes, on a une armée d’acheteuses, qui « sentent » les tendances, cherchent des modèles qui pourraient coller au style de la marque, les font personnaliser et les achètent en « gros » chez un fabricant de fringues. Et c’est en réalité ce qui se passe chez un tas de marques qu’on connait. Continue reading « au secours, je bosse dans la mode »

Archives · Chroniques

Hitzefrei *

En revenant habiter dans le presque Sud, il y a quelque chose que j’avais oublié en quelques étés loin de mon Sud natal: la chaleur. Alors oui il y a à Paris quelques belles journées quand on a de la chance, mais entre les journées au boulot sous la clim et les journées pourries-froides-pluvieuses et j’en passe, on ne s’en rend pas trop compte.

Bordeaux n’est peut être pas complètement le Sud pour moi, il n’en reste pas moins qu’il fait chaud. Genre vraiment chaud, du 35°C la semaine où nous avons emménagé (oui, imagine comment c’était funky), et la même depuis deux jours….

Je vous racontais cette semaine que je ne sortais pas pour ne pas dépenser de sous (hm) (entre temps j’ai acheté une paire de chaussures sur Amazon – merci WKDN – et lorgné de très près sur un vernis Essie) (mais sinon je ne sors pas pour ne pas dépenser d’argent non non non). Il y a une autre (vraie) raison qui fait que je préfère de loin le confort de mon canapé, même si la vue n’y est pas extraordinaire, à l’extérieur: la chaleur. Le soleil. Et ses conséquences néfastes.

Je ne te parle pas des UVs qui font vieillir ou des excédents transpiratoires. En ce qui me concerne je suis jeune et je sens bon. Mais alors qu’en hiver à Paris on adopte le « No Style quand il Caille », les chaleurs estivales (les vraies) m’ont rappellé pourquoi j’avais tant de débardeurs quand je vivais encore dans le Sud. En été, c’est « No Style quand il Crame ». Ou quand tu fonds, c’est selon. Continue reading « Hitzefrei * »

Chroniques · Syndromes

mon père, ce hipster

(non, cet post n’a rien à voir avec la Fête des Pères. mais bonne fête quand même)

Hipster. Un terme qui vous dit sûrement quelque chose. Une tendance qui revient en force des années 40 pour s’implanter dans les villes les plus hype et les quartiers les plus underground, de Paris à Berlin, en revenant par New York , et bien sûr Londres. Et si vous n’arrivez pas à y coller une image plus précise, ne vous inquiétez pas, il parait que c’est normal. Car le hipster se veut n’appartenir à aucune tendance

Bref, je ne vais pas vous faire de la socio, parce qu’au fond, on s’en fout un peu. Et puis comme on est sur un blog de fille, soyons superficiels et parlons de l’apparence du hipster.

Continue reading « mon père, ce hipster »