Au quotidien · Syndromes

le retour du BCBG

Vendredi, je vous racontais mon expérience avec un BCBG. J’ai d’ailleurs trouvé sur KelKon.org un article concernant le Beau, qui je trouve se rapproche beaucoup de mon syndrome du BCBG (à lire aussi sur Kelkon.org, le Puceau, qui ressemble à mon PresquePuceau). Trop de coincidences, isn’t it ? Surtout que la vraie raison du pourquoi j’ai parlé du BCBG n’est pas innocente…

Mais reprenons là où je m’étais arrêtée. A suivre, donc…

Le week-end dernier (pas celui là où on a changé d’heure, d’ailleurs ça m’a traumatisée cette histoire, à tel point que j’ai passé mon dimanche quasi entier sous ma couette, pour être finalement sortie -de force !- de la douce chaleur de mes draps par Fée Lait et Tiblond, qui sont arrivés accompagnés d’un aspirateur, d’un combiné four micro-onde et de deux autres copains, et oui je SAIS que vous êtes tous extrêment heureux d’apprendre que j’ai mangé un Chicken Mythic à 23h45 très exactement, et que je vais désormais pouvoir aspirer les cheveux sur mon tapis, wouhou, merci Tiblond et Fée Lait et les deux copains)

Le week-end dernier, donc, je suis allée au ciné voir ce film très chouette, mais pas que. En effet, à la fin de cette petite soirée ciné, en pleine discutation sur le sens de la vie avec un bloggeur pas vraiment hype mais quand même, mon portable sonne. C’est mon BCBG… Je décroche.

Mais revenons en là où tout a commencé. Ou plutôt, à cette fameuse tirade de ses quatre vérités après laquelle le BCBG a décidé de ne plus me parler (ce qui est tout à fait logique du point de vue de l’égo blessé du BCBG). Après ça, donc, s’est passé un long moment de presque plusieurs mois durant lesquels le BCBG est resté silencieux, si ce n’est les quelques nouvelles via FB et sa meilleure amie (car le BCBG a beau être con, il a des chouettes amis. ça n’empêche pas). Tout ça pour qu’un samedi soir dimanche matin (vers 3 heures pour être précise) le portable sonne. Numéro inconnu. Il est 3 heures du matin tout est normal je ne dors pas (mais je vous dirais pas ce que je faisais) et donc, je réponds. C’est qui ? C’est le BCBG. Ah. Ca va ? Oui. T’es sûr que c’est bien moi que tu voulais appeler ? Oui. Bon.

On arrive donc à ce samedi où le BCBG s’excuse pour son appel si tardif. Et à la fin de semaine où il propose carrément de passer une soirée ensemble. Waw.

Voilà donc comment je me suis retrouvée à revoir le BCBG lors d’une soirée tout de même sympathique (pas en tête à tête je précise). Que dire de ces « retrouvailles » ? Le BCBG est toujours BG, pas de doute. BC, bon, pas testé. Et toujours BCBG avec ses travers et ses inconvénients. Je ne sais pas si le BCBG fait une nouvelle tentative d’amicalité envers ma personne car je suis une fille super bien, ou s’il est juste en manque d’amis. Le BCBG a un iPhone et tente d’expliquer la vie. C’est drôle. Un moment. Pas trop. Saturation du BCBG atteinte à 3 heures du matin, on file.

Conclusion ? N’essayez pas de croire que le BCBG change. Le BCBG ne change pas. Cherchez vous juste un autre mec, moins BG peut être, tout aussi BC si possible, mais surtout, qui s’intéresse vraiment à vous et pas comme un miroir de mise en valeur de son égo. De toute façon, le BCBG a des pieds moches. On discute pas. On fuit. C’est tout.

Culture

chien pouilleux millionaire

(oui c’est comme ça qu’ils ont traduit le titre chez nos amis Québécois)

Au cas où vous ne le sauriez pas encore, je n’avais pas vu Slumdog Millionaire. Je n’avais, car c’est fait (ça y eeessstttt !!). OUF! Je pourrais ENFIN parler DU carton Oscarisé plébiscité aux millions d’entrées de ce début 2009… Et au final, je me demande si c’est une bonne idée que je puisse en parler. Car (et désolée pour les fans) mon avis sur ce film est mitigé.

Non pas que ce soit un mauvais film, hin, non, du tout. Esthétique, belle musique, couleurs, cadrage, réalisation. Good. Mais tout ce tapage ? Oscar du meilleur film ? Là non je comprends pas trop…

D’abord, le réalisateur a adapté un roman. De trait de génie, il n’y a donc pas. Ensuite, j’ai trouvé l’histoire baclée, et un peu trop irréaliste à mon goût.

(oui, super facile, dans une ville de 20 millions d’habitants de retrouver comme par hasard la fille de ses rêves qu’on aime d’amour depuis sa petite enface)

(et oui, baclée, ya des passages où j’étais un peu dépassée par les évènements, euh, atta c’est qui le frère là ? et pourquoi d’un coup ya des fous qui viennent foutre le feu au bidonville ? et euh pourquoi ils doivent chanter ? c’est qui Maman ? mais pourquoooaaaa ils ont tous la même tête ???!!!)

Ok, je suis débile à mort (ex-blonde n’oubliez pas), n’empêche, je me suis pas fait chier pendant les 2h30 de Benjamin Button. J’ai compris l’histoire, le pourquoi du comment. Les tenants et les aboutissants. Etc etc. C’est dommage (je trouve) de n’avoir pas plus approfondi l’environnement de ce pauvre (ou lucky) Jamal. On passe trop rapidement sur sa vie dans le bidonville, les quelques rares images de l’Inde vue du train, et puis le pourquoi du comment il a aterri dans cette boite de (pub?) call center. Ok, on est dans un truc qui ‘apparente à un conte, mais faut savoir, soit on nage dans le réalisme et on joue à fond la carte de « l’Inde ya la pauvreté, des traffics d’enfants, des gansters, ça se développe c’est cool, etc etc » et on parle de tout ça à travers le regard de ce gosse, soit on la joue vraiment jolie histoire et on se passe des passages qui veulent montrer que la vie, c’est dur.

chiottes

On se serait donc passé de cette scène débile où comme de par hasard l’autre pouffe a oublié son tel dans la voiture (merde y a des embouteillages), et elle court, oué, et le téléphone sonne dans le vide (mais putain à Qui veut gagner des millions Indien on vérifie pas avant ? Je sais pas en France quand Jean Pierre Foucault appelle ya toujours quelqu’un au bout du fil), et elle court toujours (trop de suspeeense) et toi devant ton écran t’as juste envie de lui dire « mais pauvre conne, ok t’es uneducated mais quand même, c’était écrit dans le scénar que l’autre allait appeller, sinon l’autre suicidaire, il t’aurait pas laissé son cell phone ! ».

cours

Pour terminer sur ma critique de Slumdog, d’abord, c’est bien joli les contes de fées d’amour vrai true love, mais franchement Dev Patel est moche (pire que dans Skins, c’est pour dire), et on m’enlèvera pas de la tête que les filles trop belles comme Latifa peuvent décemment pas rouler des pelles à un pauvre type perché comme Jamal. Ah puis cette scène affreuse, à la fin, quai de gare, lumière qui brille, mots trop kitsch, KLISCHEEEEE (auf Deutsch) je crie au cliché. On se croyait dans un chouette film loin de Bollywood, et soudain PAF retour à la réalité, bah oué chers cinéspectateurs, on vous a menti, en fait c’est un vrai film d’amour avec le soleil qui vient pile entre leurs deux bouches follement amoureuses depuis forever.

true-love

Allez, pour mes amis qui ont aimé le film, je vais quand même modérer mes propos, en mettant de côté les incohérences totales du scénario et les raccourcis qui gâchent un peu le film, on passe un bon moment. Comme je disais, jolie musique, jolis plans, jolies couleurs, joli pays. Et bravo, faut le faire pour réussir à pondre une histoire en partant d’un jeu télé.

Alors moi je dis, à quand un Slumdog Gagnant de Secret Story ?

*

TEASING : Demain, je vais voir un super film que personne connait mais qui a l’air chouette quand même et que c’est pas moi qui ait eu l’idée d’y aller mais comme je suis curieuse j’y vais quand même… Une Nuit à New York ! Yeahhh… Décrit par la personne qui m’a convaincu d’aller le voir avec lui, comme (je cite) « Une nuit à NY c’est paaas un teen movie ! C’est un film un peu pop« . Va pour le pseudo teen movie, de toute façon c’est le Printemps du ciné, donc à 3€50 la place…