Culture

de la musique, et des images

La flemme d’écrire un « vrai » post ce matin. Oui, je bosse, parfois. Souvent même en fait, mais bref.

J’ai juste envie de partager mes derniers coups de coeur, film et musique.

The XX – xx. L’album qui fait beaucoup parler en ce moment. Un groupe de jeunes londoniens, 20 ans. Just Impressive… Maitrise de la voix, des instru. J’adore. A écouter particulièrement: Infinity, et Stars.

Wax Tailor – In the mood for life. Le dernier album de Wax Taylor, en écoute sur Deezer depuis quelques semaines. un album très posé, comparé avec le reste de sa discographie. L’album se lance avec un morceau sur lequel se pose la voix de Charlotte Savary, comme toujours magnifique.

(500) Days of Summer. Ou (500) jours ensembles, c’est selon la version. Le film, joli, frais, plaisant, m’a quand même déçu pour la fin. Peut être le côté fleur bleu tapi au fond de mon moi même profond qui n’aime pas les hidstoires qui se finissent. A voir tout de même. Pour la BO, comme toujours dans ce style de film (je pense à Little Miss Sunshine, Juno, …), très sympa. Un morceau de Regina Spektor en particulier, vient rappeler à quel point la voix de cette fille est impressionnante. On y trouve aussi Carla Bruni (sisi !), Feist, Simon and Garfunkel, et d’autres.

Mary & Max. L’enthousiasme général pour ce film d’animation m’avait convaincue. Rendez vous pris, et ce fût le film du dimanche soir. Une très belle surprise. Tendresse, émotion, douceur. Tristesse aussi. réalisation superbe. Musique. Larme à l’oeil. Pas grand chose à dire d’autre oui je fais une mauvaise critique ciné, si vous voulez voir plus allez ici), sinon « allez y ».

Enfin, un ovni musical parmi d’autres : Kanye West vs Radiohead. Juste… à écouter.

Culture

Humpday, une comédie pas si gay

(pardon pour le mauvais jeu de mots)

Humpday, en version originale, c’est le milieu de la semaine, ce jour qui fait qu’on bascule du début de semaine à « presque le week end ». Le Humpday dont je vous parle aujourd’hui, c’est un film. Et rien à voir avec le mercredi. Non, le Humpday du film, c’est un festival porno amateur auquel décident, un soir un peu trop alcoolisée, de participer Andrew et Ben.

Ben, c’est le mec marié, job de bureau, qui essaye d’avoir un enfant avec sa femme. Andrew, c’est l’ami de longue date de Ben, le dude, qui se ramène un jour à 2 heures du matin sans prévenir chez Ben et Anna, après quelques années à boulringuer autour du monde.

Alors voilà, Andrew embarque Ben dans une soirée, on parle du Humpday, on boit, on fume, et les deux amis s’engagent à tourner un porno. Ensemble. Deux hétéros, deux potes, qui coucheraient ensemble.

Isn’t it artistic ?

Bref, voilà le pitch. Et si j’ai envie d’en parler ici, c’est que… comment dire. A lire le synopsis on s’attend à un film de gays, l’histoire de deux potes qui se retrouvent à coucher ensemble et dont la vie est perturbée. En réalité, il s’agit de tout autre chose. Raconter le film serait gâcher le plaisir, mais j’aimerai juste faire savoir qu’il n’y a aucune scène « dérangeante », de sexe, ou autre. Le côté gay qui semble mis en avant dans le synopsis est juste un pretexte à raconter une histoire d’amitié, un bout de vie.

J’ai aimé la réalisation, comme si une caméra suivait les personnages, cadrages intimistes, parfois hésitants. Un côté passé des images qui rend tout ça réel. Et les acteurs sont simplement excellents.

Je conseille donc, en couple, entre amis, avec ou sans copain gay (pour ceux que ça itéresse on voit plus de lesbiennes que de gays dans ce film), qu’importe. Encore une petite perle du cinéma « indépendant » américain, qui a d’ailleurs reçu le Prix du Jury au Sundance Festival (où a notamment été présenté Little Miss Sunshine).

Je ne mettrai pas la bande annonce, car pas « représentative » du film, et pour ma part j’y suis allée sans trop idée de ce que ça pouvait être, sans bande annonce, sur l’inspiration de Garko (merci) et ça n’a été que meilleur.

Au quotidien · Culture

Coldplay Viva la Vida Tour – Live Parc des Princes

Voilà. C’est fait. Hier soir, j’étais quelque part par là.

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Au milieu de milliers de personnes. Le son à fond dans les oreilles. Les yeux grands ouverts, à sauter sur place pour essayer de voir quelque chose derrière un géant.

Emerveillée…

Il n’y a pas grand chose à dire, en fait. Ce concert était un des meilleurs le meilleur concert que j’ai jamais fait. Non pas que je sois une grande adepte des concerts, mais bon. Coldplay, le dernier album était moyen bof (à mon goût). Le Parc des Princes ? Un Stade ?? Moué bof aussi. Pourtant, j’ai acheté ces places le premier jour de l’ouverture des réservations (comme une vraie fan). Je suis allée me perdre dans le 16e pour les récupérer. Et le jour même, de retour d’un week end… émotionnellement intense…, j’étais plutôt crevée.

Arrivée au Parc des Princes. Du monde partout dans la rue. La queue, fouille (light, la fouille), et entrée dans le stade. C’était ma deuxième fois (dans un stade, mon dépucelage n’ayant pas eu lieu au mythique Vélodrome mais à l’Olympia Stadium à Berlin). C’était immense. Première partie, Bat for Lashes, un groupe que j’ai découvert il y a peu et que j’apprécie. Contente donc. Puis vient un groupe plutôt nul (on apprendra à la fin que ça s’appelle Flaming Lips) qui tente de compenser sa nullité musicale par un envoi en masse de ballons et des slogans pacifiques. Dommage pour eux, la majorité du public a moins de 18 ans et ne comprend pas l’Américain.

21h20. Coldplay est supposé entrer en scène à 21heures. La foule s’impatiente. On organise quelques Olas dans le Stade, pas vraiment suivies. Fond sonore, U2, Snoop Dog, et enfin Le Beau Danube Bleu, de Strauss (sisi, la musique qu’on entend dans 2001 L’Odyssée de l’Espace). Il est 21h30. Et soudain la scène s’allume. Premières notes de guitare…

WoW.

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Culture

pleure pas, petite sirène…

Vous reconnaissez ?

Je refais…

Pleure pas petite sirène
La ville dort encore
Ton histoire commence à peine
Pleure pas petite sirène
Le jour attend dehors
Dans les brumes des fontaines

Alors ? Get it ?

Un indice: il s’agit d’un grand de la chanson française. Genre le gars qui gagne le plus parmi nos chers chanteurs français. Et non, il ne s’est pas fait naturaliser Suisse ou Patagonien, mais il gratouille la guitare comme JJG…

Ok, je sors le morceau. C’est Francis ! Francis Cabrel !

Et je voudrais vous parler de lui, en ce vendredi très calme. Car voilà, j’ai cette chanson dans la tête depuis trois, quatre jours. A peu près. Peut être plus. Tout ça à cause d’un copain (bloggeur, geek, grand, et qui fait de jolies photos… mais je ne cite pas de nom!) qui a mis ce stupide « jeu » sur FB. Vous savez, cette image avec plein de petits bonshommes, personnages, autres, représentant des traits de caractères. Et vous êtes supposés tagguer vos friends en fonction de leur ressemblance avec les personnages…

Et bien ce cher « copain » m’a tagguée en… Petite Sirène. Oui, Ariel, la rousse sans jambes et sans pieds. Alors déjà JE DEMENS !

1) Je ne suis pas rousse. Quoiqu’on dise de ma couleur, c’est auburn (et les filles verront de quoi je parle). Et puis d’abord, je suis blonde à l’origine. Et enfin, si j’étais effectivement rousse, une certaine amie m’aurait déjà reniée depuis loooonngggtemps.

2) Je chante super faux. Pour preuve, à Singstar, la seule pire casserole que moi, c’est celui qui m’a tagguée sur ce fameux patchworck de personnages.

3) Elle a un gamin dans La Petite Sirène 2. C’est mort.

4) Le prince Eric ?? Mais pfff quoi…

(image super kitsch de la mort trouvée sur un blog)

Enfin. revenons en à nos moutons. Cabrel, donc, ou Francis, de son petit nom. Et cette chanson qui me trotte dans la tête. Ce matin, je suis enfin bien décidée à l’écouter, histoire de contrer le sort qui s’acharne. Je vais donc sur ce cher Deezer, et je tapote « Francis Cabrel« . Entrée.

Et là… c’est le drame. Rendez vous compte, que le chanteur qui fait le plus de thunes à l’heure du jour d’aujourd’hui en FRANCE n’est représenté sur Deezer que par… ça (l’image parle d’elle même)

francis_cabrel

Une dizaine de morceaux, même pas tous de Francis. Argh.Et SURTOUT, pas de Petite Sirène.

En bonne geekette heureusement, j’ai Spotify. Et là, ouf, rassurée.

franciscabrel

Juste pour le plaisir, et pour clôturer ce post…

(Franciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiisssssssssssssssssss)

(pardon)
Culture

une arnaque presque parfaite

Mercredi dernier, proposition de ciné avec Titlap. Pour aller voir L’attaque du métro 123. Erk. Rien qu’à voir l’affiche ça sent le cheap à plein nez, et côté critiques, ça vole bien bas. Après quelques tergiversations (non je ne veux pas voir Là-Haut tout de suite, oui j’ai déjà vu Harrry Potter 6 c’est une -jolie- daube), mon choix se porte sur Une arnaque presque parfaite. Vu l’affiche dans Paris, vu les acteurs, vu les critiques: mon choix est soutenu par un ami de Titlap, et c’est voté !

J’avoue y être allée un peu par hasard, sans trop savoir de quoi que ça parlait. Et ça a été une très bonne surprise. Un petit film qui ne paye peut être pas de mine mais qui se laisse regarder avec beaucoup de plaisir.

Pour le résumé: Bloom et Stephen sont deux frères baladés de famille en famille pendant leur enfance. Pour s’évader, ils jouent à s’inventer une nouvelle vie… qui va devenir leur vie. Adultes, Stephen (Mark Ruffalo) écrit pour Bloom (Adrien Brody) des scénarios de leur histoire pour arnaquer des gens. Aidés par Bang Bang, une japonaise taciturne, tout se passe plutôt bien pour eux. Jusqu’à ce qu’ils tentent d’arnaquer Pénélope (Rachel Weizs), une riche héritière complètement perchée, qui se prend un peu trop au jeu.

Dès le début du film, on se retrouve plongés dans une époque un peu hors des lieux et du temps. Stephen, Bloom et Rachel semblent sortir tout droit des années 50, leurs aventures relèvent des héros des grands romans du début du siècle. A travers l’Europe, le scénario monté de toutes pièces se révèle réalité, à croire que Pénélope, à force de rêver, rend toutes ces choses tangibles. La musique, la photographie, les costumes, l’histoire, cette incongruité de personnages décalés dans une époque contemporaine, donne à ce film un ton léger et onirique.

J’ai aimé, donc. Aimé cette ambiance tellement décalée, aimé le rythme parfois lent, parfois soutenu de leurs aventures, aimé les rebondissements, aimé ces personnages hauts en couleurs et tellement déconnectés de la réalité, aimé cette fin qu’on voudrait comprendre autrement.

Un film qui donne juste le sourire, met la larme à l’oeil aussi, parfois. Un film qui donne envie de se replonger dans l’île au trésor, Arsène Lupin, et autres histoires.

Culture

rencontres photographiques d’Arles

Durant ma semaine dans mon Sud adoré, j’ai eu l’occasion d’aller passer une journée aux Rencontres Photographiques d’Arles, qui fêtaient cette année leur 40ieme anniversaire. Pour les non initiés, les RIP (Rencontres Internationales de la Photographie) c’est une série d’expositions et d’évènements qui ont lieu tout le mois de juillet et août chaque été en Arles (oui, on dit en Arles, comme on dit en Avignon). Les rencontres, crées par Lucien Clergues, invitent des artistes jeunes ou moins jeunes, connus ou moins connus, du monde entier, pour des expos « retrospectives ».

J’avoue cette année avoir été un peu déçue. En effet, le souci avec ce genre de manifestation, c’est la quantité d’œuvres et d’artistes exposés, et ceci sans aucune ligne conductrice ou commune à chacun des travaux. On passe donc, d’une salle à l’autre, à des clichés très classiques des années 50, puis à un travail où l’artiste prend sa mère en photo sous tous les angles (sexuels), à un reportage sur les populations Turques, ou encore un travail sur le ciel et des palmier…

Euh.

arles-011Aucune cohérence, donc, et un nombre impressionnant d’artistes exposés, qui « fatigue » vite. Si le lieu principal d’exposition est magnifique (d’anciens hangars de réparation SNCF), avec la chaleur et les distances on a très vite envie de s’asseoir, et le tournis entre les oeuvres. C’est un peu dommage, car il faudrait idéalement pouvoir revenir, et faire les expos en plusieurs fois afin d’apprécier le travail de chaque artiste à sa juste valeur.

Dernier point négatif: le prix. Le ticket d’entrée « journée » avec accès à toutes les expositions est à 26€ tarif plein, 21€ tarif réduit. Comme je disais, on fatigue vite et on fait rarement toutes les expos. On peut alors prendre un ticket à chaque « hall » d’exposition, … 7€/lieu. Glps. Reste le tarif saison, valable tout l’été, mais encore faut il avoir l’occasion de revenir…

Dommage donc, pourtant quelques artistes sont sortis du lot. A noter un travail très intéressant sur des portraits d’entreprises, et notamment l’équipe du tunnel sous la Manche. L’artiste a une façon très particulière d’aborder ce type de portraits, il faut le dire, chiants au possible, en mettant en scène ouvriers et cadres.

Autre travail, un diaporama de Martin Parr sur la richesse, photos volées de ces étalages du luxe, où les riches ont pourtant l’air ridicules.

Une autre salle, Eugene Richards présente avec Blue Room son parcours à travers les maisons abandonnées des Etats Unis. On se demande, qu’est ce qui a pu pousser ces gens à partir, laissant photos, vêtements, et parfois même une robe de mariée. Le photographe observe, et avec beaucoup de pudeur, nous fait partager un peu de ces lieux vidés.

Enfin, au détour d’un mélange bariolé de photos plus ou moins intéressantes sélectionnées par Nan Goldin (Expo Ca me touche), apparait le travail de Jean-Christian Bourcart. Plongée dans « la ville la plus dangereuse des Etats Unis », Camden, une banlieue newyorkaise, l’artiste français installé à New York tente d’apprivoiser ces gens pour quelques portraits volés. Une démarche entre le reportage et la recherche artistique, dans laquelle l’artiste se sent complètement impliqué.

Galerie Flickr de l’expo

Culture

pätchwor(c)k

Ce sera une session musicale aujourd’hui, avec la présentation d’un groupe que j’aime beaucoup, et dont j’ai envie de faire partager un peu la musique.

Pätchwor(c)k, donc, c’est un groupe de jeunes musiciens Parisiens qui s’est formé il ya peu autour du chanteur, Simon. Une formation un peu éclectique, chanteur, guitares, basse, batterie, voix, mais aussi flûte traversière, cloches, et autres instruments « électroniques » font de l’écoute la musique de Pätchwor(c)k une expérience peu ordinaire. J’avoue, la première fois que j’ai écouté avec un peu d’attention, je suis restée sciée par la richesse de leurs morceaux, autant niveau de l’architecture musicale que des paroles. Simon est un poète, à n’en pas douter – même si je le savais déjà.

patchworck1

Les influences de Pätchwor(c)k ? Radiohead, peut être. Et un tas d’autres qu’ils sauraient vous expliquer mieux que moi. En concert, ça donne un truc bien sympa, avec en exclu pour celui que je suis allée voir, une session electro acoustique, guitare électrique et ordinateur. Just… impressive.

Je vous laisse simplement écouter.

traps
Retrouvez Pätchwor(c)k sur leur site www.patchworck.com
Album Traps disponible en téléchargement sur leur site, et en vente ici pour pas cher 🙂