Culture

ciné cinéma

Pas le temps d’écrire en ce moment, et pourtant il y aurait à dire, alors voici en coup de vent une mini chronique ciné sur mes dernières séances…

A Voir

Le Discours d’un Roi. Une histoire très émouvante servie par un jeu d’acteurs extraordinaire(s) (Colin Firth y joue un futur roi bègue criant de vérité), et une réalisation très particulière (certains plans sont tournés avec un grand angle ou fish eye, étonnant). A ne pas louper, surtout si comme moi vous aimez les petites histoires qui font la grande Histoire

Tron l’héritage. Esthétiquement magnifique, une grosse claque visuelle comme j’en avais eu avec Avatar (dans un style complètement différent). Si le scénario est un peu faible, et qu’il y a parfois des longueurs, la 3D donne une vraie impression de plonger dans le film, sensation amplifiée par la BO des Daft Punk.

Mitigée

Les Chemins de la Liberté. Un film très long, mais loin des clichés sur ce genre de films. D’après une histoire vraie, on n’y trouvera pas d’héroïsme héroïque, ni de situations complètement « WTF » et incroyables. De l’émotion, de très beaux paysages. Un peu frustrée sur la fin car on ne sait pas ce que deviennent les personnages (sauf un mais c’est très neuneu)

The Green Hornet. Une belle surprise après une bande annonce qui laissait présager une bonne série Z à petit budget. On verra un film de « super héros » complètement décalé, jouant sur les registres du second degré et du comique de situation. Un bon moment, même si la 3D n’apporte pas grand chose au film.

Fuyez !

La Chance de sa Vie. La comédie romantique à la française par excellence. Si on met de côté le jeu des acteurs qui n’a rien de mémorable, le scénario est du genre prévisible à 20 minutes (voire plus). Des situations à quiproquo plutôt nazes, et des rebondissements neuneus à souhait, sans compter les 5 blagues du film déjà vues dans la bande annonce. Je vous passe le happy end nunuche et la morale capillotractée du film.

Pas (encore) vus

Somewhere, Au Delà, Rien à déclarer, et bien sûr Black Swan

Qu’avez vous à me conseiller / déconseiller ?

Culture

dingue dingue dingue

Je ne sais pas si vous êtes au courant, mais ce week end, il s’est passé un truc assez hallucinant. Un truc en lien non étroit avec les NMA.

Oui, les #NMA comme ils disent sur Twitter, cette soirée où un public de kikoolol récompense les plus grosses bouzes découvertes musicales de l’année, animé par Nikos Aliagas-le-trop-bronzé et d’autres personnalités charmeuses et vendeuses

sourire bright, pose étrange de demi dos, Rolex apparente, Nikos nous cacherait il un blog mode secret ?
rien à voir avec les NMA, c’est juste que bientôt tu connaitras ce mec à cause d’un hélicoptère

Et puis il y avait Miss France aussi, car rien ne vaut un peu de nichons féminité dans une émission en Prime Time du samedi soir sur TF1 (quoi, j’enchaine lespléonasmes, et alors ?)

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Culture

ça s’passe à l’arrière

Suite à une discussion d’open space sur « NTM c’est nul », j’ai repensé à ce morceau repris par le groupe Brigitte. Sorti du chanté/craché de Joey Starr, Ma Benz est une chanson extrêmement… érotique. J’ai donc eu envie de faire un genre de « top » ou du moins une sélections de morceaux/clips sexy, du vrai sensuel, parfois décalé, et pas du Shakira gigotant (même si certains clips de Shakira sont très sexy).

En espérant que ma playlist vous inspirera,

enjoy !

Brigitte – Ma Benz

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Chroniques · Culture

l’enfer des concerts

Bien évidemment ce titre est un leurre. J’aime les concerts. Enfin j’aime quand je ne suis pas esquichée* entre deux gros tas pogotant, ou que je ne ressors pas de là avec les oreilles qui sifflent pendant trois jours.

Et c’est un des avantages qu’offrent Paris: la foultitude de concerts à voir et à revoir. C’est qu’à Marseille, côté salles on est tristes, et la plupart des artistes « internationaux » zappent carrément le pit stop Provençal. Quant à Aix je vous épargne l’absence de salles de concert dignes de ce nom. A part la nouvelle salle orientée classique et opéra, pas l’ombre d’un endroit où poser une guitare/basse/batterie…

Depuis que je vis ici, donc, j’ai à mon actif quelques scènes dignes de ce nom: Coldplay au Parc des Princes en Septembre 2009, Milow, Muse au Stade de France en Juin 2010,  Angus et Julia Stone fin Novembre, et très récemment, AaRON (rhaaaaaaaaaaaa).

AaRON Casino de Paris – © NYCD – Le HibOO

Bref, tout ça est bien sympathique. Le problème, c’est que sauf cas exceptionnel, il y a toujours un truc pour te gâcher le kiff, te couper en plein élan de fanitude, te faire descendre de ton petit nuage en moins de temps qu’il ne faut pour dire « solo ». J’ai nommé: les trucs relous des concerts. C’est comme si il était impossible de savourer en paix et dans la perfection le show d’un artiste adoré. Le sort s’acharne…

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Chroniques · Culture

le Dej’

Une fois n’est pas coutume, je vais te parler (indirectement) politique.

Peut être le sais tu, petit lecteur, ou peut être pas. Hier midi avait lieu un déjeuner à l’Elysée, un déjeuner dont tout le monde parlait sur l’Internet Français. Hier midi, notre Président Nicolas recevait quelques invités d’un genre inhabituel: des bloggeurs et « sommités » de l’Internet (voir la liste chez Presse Citron).

Alors on a discuté et critiqué, de la liste d’invités, de l’absence de femmes, de la manipulation des gens, de l’absence de femmes, de la politique foireuse du gouvernement, de l’absence de femmes, des sujets abordés, de l’absence de femmes

(oui, ça en a dérangé beaucoup dans ma timeline Twitter, qu’il n’y ait aucune paire de seins dans l’assemblée. bon. ça change pas de d’habitude, non ?)

Mais sans rentrer dans le débat « pour ou contre Sarko » (je crois avoir assez dit combien ça me gave) et les histoires d’équité (discutables, certes), je trouve l’initiative franchement intéressante. De ma connaissance, aucun chef d’Etat n’a invité des entrepreneurs du Web et des bloggeurs (pour la plupart les invités étaient les deux) à une réunion informelle, pour « prendre la température ». On critique la politique du gouvernement en matière de régulation du Web (et il y a de quoi), mais voilà qu’une vraie action (même symbolique ?) est engagée pour mieux comprendre et gérer ce media.

Au vu des comptes rendus de Presse Citron et Versac, il semblerait qu’il ne s’agisse pas juste d’une opération d’image, mais que Nicolas aie noté les remarques et objections des acteurs de l’Internet.

Enfin, et si on s’en tient aux retombées pures (sans rentrer dans le fond) de l’opération, c’est une énorme vague de communication que s’est payée le Président. Hier, un #ledej live twitté par les protagonistes et suivi par la Twittosphère minute par minute (ou presque). Ce matin, des articles des invités, et sûrement un peu partout des réponses et débats naissants. Et surtout, un message transmis par des gens « lambda » (toujours cette histoire de confiance, ces bloggeurs sont clairement perçus comme plus proches de nous que n’importe quel porte parole du gouvernement ou homme politique), qui ont les mêmes intérêts et inquiétudes que nous, et qui ne manient pas la langue de bois (sachant qu’on avait parmi les présents des opposants farouches, ce serait du lavage de cerveau s’ils ne disaient pas la vérité).

J’ai juste envie de saluer ce premier pas (risqué). En espérant qu’il y en aura d’autres, et pas seulement dans le Web, mais aussi dans d’autres communautés concernées par les propositions de lois et la politique. Et ce, sans travailler seulement l’image…

Voir ici les comptes rendus de Maitre Eolas, l’avocat anonyme le plus célèbre de la toile, et de Jean Michel Planche.

[EDIT] Et un post chez Wondercom, qui reprend le « buzz » réalisé autour de cette opé (de comm, car c’est bien de ça qu’il s’agit ;))

Culture

moddi

C’était un dimanche soir. Après un week end gris et sale, nous avions rendez vous à la Cigale, pour le concert d’Angus et Julia Stone. Début annoncé à 19h30, après avoir attendu 20 minutes dans le froid du Boulevard Pigalle, nous sommes enfin entrés. Salle déjà pleine de  monde, difficulté à trouver à s’asseoir.

20 heures. Sur scène, un drapeau de pirate. De notre place, dans un coin du balcon, nous ne voyons qu’un bout de scène, entre deux têtes des spectateurs debout devant. L’impatience se fait sentir de ne pas réussir à les faire s’asseoir, énervement, aussi. Soudain, les lumières s’éteignent.

Sur scène, trois musiciens, basse, contrebasse, accordéon. Lentement, les premiers accords s’élèvent, les gémissements de l’accordéon et de la contrebasse emplissent le silence de la salle. Et puis soudain, une voix. Rauque, blessée, rude, comme on dirait d’un navire qui aurait parcouru le monde.

Le charme opère. Les morceaux s’enchainent, nous emportent dans un voyage bien loin de cette scène, racontent des histoires de marins perdus, des histoires d’amour, de terres rocailleuses, que sais je. Je saisis au passage une langue étrange, Nordique, aux accents d’ailleurs. Un percussionniste aux instruments étranges, clochettes, roseaux. Trois, quatre morceaux passent, mais c’est déjà trop court.

Ce jeune homme blond au bonnet rayé de noir, ses musiciens, qui sont ils ?

La lumière s’éteint. Ils se sont présentés, je n’ai pas compris. Angus et Julia sont déjà sur scène, entament un spectacle beaucoup plus joyeux. Je reconnais parmi leurs musiciens ces cheveux fous. Mais la voix, cette fois ci, se tait.

En sortant du concert, je ne parviens pas à trouver le nom de ce groupe envoûtant. Dehors, il fait froid. Encore. J’oublie.

(photo – Moddi)

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Culture · Intime & Réflexions

c’était mieux avant, le retour

(tout d’abord un grand merci à celles & ceux qui ont ‘liké’ mon post sur Hellocoton, ce qui m’a permis d’être en home de la page ‘Culture’ vendredi et ce week end ! du coup bienvenue aux nouvelles lectrices – et lecteurs, il y a aussi des mecs sur Hellocoton ;))

Jeudi dernier, petit lecteur, petite lectrice et autres romans à l’eau de rose, je te parlais de mon amour pour la lecture. Une longue introduction pour en venir au fait… et pour finalement t’abandonner entre deux, suspens, toussa toussa. Bon, je sais que je fais des posts de six kilomètres, mais je me soigne, d’où cet épisode en deux parties.

Durant ma phase de re lecture de mes romans d’ado,  je me suis replongée dans ‘Les Jolies Choses’, de Virginie Despentes. A l’époque, je devais avoir 16 ou 17 ans, et une amie me l’avait prêté. C’est mon premier Despentes, et ce fût le coup de foudre. L’histoire, le style, les personnages et cette fille torturée. A 17 ans, je me reconnais plus ou moins dans ce type de personnages, dans ces histoires trash de filles paumées et bousculées par la vie. Dans la veine  de ‘Hell’ de Lolita Pille, ou d’autres comme Betty (dans 37,2°C le matin, de Djian, devenu par la suite un de mes auteurs préférés).

J’ai donc entamé une lecture des romans de Despentes. Baise moi, Bye Bye Blondie, Teen Spirit ou les nouvelles bien violentes de Mordre au travers. De mémoire, en dehors de Baise Moi, ses romans suivants puaient le style neuneu et chewing gum. Rien d’aussi transcendant que ses premiers romans. Des histoires enveloppées de bonbon rose, des personnages bien en deça de ce qu’elle avait pu produire, avant.

Et puis récemment est sorti « Apocalyspe Bébé ». Les critiques s’enflamment, on retrouve la Despentes d’avant (dit on), un style, une histoire, des personnages. Prix Renaudot, prix trucmuche, la totale.

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