Culture

pourquoi il FAUT aller voir avatar

Ok, mon titre est très présomptueux. Ok, mon titre sous entend que je vous oblige à bouger vos fesses jusqu’au cinéma le plus proche, à débourser 10€ (mais oui ma p’tite dame, le cinéma c’est cher de nos jours !), et à asseoir lesdites fesses sur un fauteuil en mousse et velours, entouré de 300 autres pékins déplacés pour la même raison. Ok, mon titre vous incite fortement à passer 2h50 devant le dit film Avatar.

Alors je dis, tant pis si vous avez l’esprit de contradiction et que vous ne suivez pas mon incitation. Tant pis si, par pur esprit de liberté et d’anarchie vous refusez de vous soumettre à mon « il faut ».

Parce vous louperez quelque chose.

Comment dire. C’est rare que je fasse l’apologie d’un film. Genre « wow courrez y vite !« . En général je vous farci de réflexions socio téléramiques sur les tractopelles, ou de critique neuneu de la comédie romantique de la fin 2009. En général, aussi, j’aime pas trop les gros blockbusters américains. Et surtout – surtout – je me méfie des « films les plus attendus de l’année ». Sincèrement, ça sent la grosse déception au bout du rouleau (de pellicule).

Alors pour Avatar, et puisque grâce à ma carte UGC Illimitée (oh bonheur d’être parisienne, dans mon Sud natal, pas d’UGC, pas d’Illimité, juste des places à 8€ tarif étudiant en VF) je ne paye « presque » pas le ciné, je m’étais dit « j’irai voir ». Et ai tout fait pour ne rien lire sur le film (histoire de pas avoir trop d’attentes). Évidemment quelques twitts passés sous mon nez qui disaient qu’Avatar c’est troOOop bien. Bon. Mais à part ça… aucun a priori. Je savais à peine de quoi ça parlait, c’est pour dire.

Je suis donc entrée dans cette salle 1 de l’UGC des Halles sans aucune idée de ce que j’allais voir (ou presque). Et que dire… dès les premières images j’ai été scotchée.

A savoir que j’ai une fascination pour les gens capables de créer un univers, un monde parallèle, de le faire vivre. J’ai adoré le Seigneur des Anneaux, et Star Wars, et Harry Potter (mais les bouquins de J.K. Rowling, pas les films tout nuls). C’est donc une des raisons pour lesquelles j’ai adoré Avatar.

Mais pas que.

Car on a peut être oublié depuis Titanic que James Cameron est le genre de réalisateur qui se donne les moyens de ses ambitions. Tant pis si le film prend 15 ans avant d’être effectivement réalisé. Tant pis s’il faut créer des technologies exprès pour le projet.

Le résultat en vaut la peine.

Et puis l’histoire. Bon, on ne va pas dire que le scénario est inattendu. Non. Ils tombèrent amoureux et gagnèrent contre les méchants. Of course.

Sauf que l’histoire, elle est pas si neuneu que ça. Ya des messages dans tous les sens. Du truc un peu bateau anti militaire et écolo, à d’autres que je laisse à chacun le soin de trouver et d’interpréter. Et puis les Na’Vis, ils sont beaux. Et Pandora… juste WA. Et la bataille (car il faut forcément un scène d’action dans tout bon gros film US), en images de synthèse, avec ces cailloux qui flottent, et les Irkan, et les Na’Vis, et… bref. A couper le souffle…

En résumé: j’ai passé 2h50 complètement déconnectée de la réalité – à part cette c*nne qui tapait dans mon siègre derrière. J’ai rêvé comme une gamine, les yeux écarquillés sur ce monde complètement nouveau, ai retenu mon souffle lorsqu’il fallait retenir mon souffle, rit pour les deux trois « blagues », me suis attachée aux personnages…

Et quoiqu’en dise le Garçon,  j’avoue que j’aurais envie de dire oui à une suite. Même si je vais être déçue. Mais comment dire… 2h50, c’est presque trop court.

Pour la peine on va retourner le voir en 3D.

Mon seul problème maintenant: j’ai prévu de voir Max et les Maximonstres avec mes parents à Noël: ne vais je pas être hyper déçue ?

Culture

A l’Origine, une belle surprise

Critique ciné aujourd’hui, on reprendra les NYC Chronicles un autre jour…

J’aimerais donc vous parler du film « A l’Origine », avec François Cluzet et Emmanuelle Devos (et Gérard Depardieu qui fait seulement deux apparitions, ouf !). Seul problème: je ne sais pas par où commencer. Peut être par la bande annonce (assez parlante)…

C’est donc l’histoire de Philippe, ou peut être que c’est Paul (en fait), qui arrive un jour dans ce village du Nord-Pas de Calais, où des centaines de personnes se sont retrouvées au chômage suite à l’abandon de la construction d’une autoroute sur la commune. A l’origine, Philippe ne trouve là qu’un moyen de se faire de l’argent, beaucoup d’argent, en négociant des contrats sous le manteau avec les entreprises de la commune. Mais très vite, il se laisse emporter par les évènements. Car plus que la reprise d’un chantier, c’est l’espoir qui renait pour tout un village.

Que dire de ce film… fortement inspiré d’une histoire vraie (un fait divers ayant eu lieu dans les années 90), on a pourtant l’impression que c’est un conte. Le réalisateur réussit à nous tenir en haleine sur les 2h10 de film, et si on connait l’issue (via la bande annonce, qui dévoile beaucoup de « l’intrigue »), le suspense n’en est pas gâché.

C’est un film d’hommes, de femmes, un film humain. L’épopée d’un homme complètement paumé, qui va insuffler quelques sourires à des gens qui n’ont plus rien à perdre. L’histoire d’un chantier, de cette route qui ne mène nulle part, de ce projet complètement irréel, et de la folie douce de cet homme, Philippe, qui répètera « ça existe, regardez autour de vous, cette route, elle est bien réelle« .

Et nous aussi, on y croit, parce que c’est une histoire vraie, parce que c’est la misère sociale, parce que les acteurs sont justes, parce qu’Emmanuelle Devos n’est pas insupportable de niaiserie et François Cluzet encore  une fois tellement présent dans un rôle sombre et taciturne (oui je suis fan de François Cluzet, et alors ?). A noter aussi une réalisation et une musique superbes, qui ajoutent une dimension presque épique à ce qui pourrait n’être qu’un énième film sur les pauvres Chtis qui ont subi la crise et les délocalisations.

Bref, j’ai aimé,  quant à vous dire « courrez vite voir ce film« , j’émettrai quelques réserves car c’est un film assez lent, un film français (pour certains « allergiques »), mais un beau (très beau) film. A noter que le Garçon ne s’est pas endormi (chose rare), ce qui est une preuve de qualité (je crois).

Je dirai que si comme moi la bande annonce vous a intrigué, soyez rassurés par le très bon accueil reçu par le film (même Télérama, c’est pour dire !), et n’hésitez pas.

J’attends vos points de vue !

Culture

Melody Nelson a les cheveux rouges…

Il y a parfois des artistes qu’on redécouvre, au détour d’un mail et d’un remix de DJ Zebra. Gainsbourg, sa voix posée sur la musique de Jean-Claude Vannier. L’Histoire de Melody Nelson, parce que c’est à mon goût son plus bel album, Melody parce que c’est ce morceau qui introduit l’histoire, et que la poésie y est superbe

Pour la minute culturelle:

Histoire de Melody Nelson est sorti en 1971. L’histoire, semi-autobiographique, raconte la collision entre Serge Gainsbourg entre deux âges heurtant involontairement de sa Rolls Royce Silver Ghost 1910 26 chevaux la nymphette adolescente Melody Nelson (Melody). La séduction et une romance s’ensuivent (L’hôtel particulier), puis, dans un parti subjectif et émotionnel, l’auteur dévoile les sentiments et les doutes du narrateur (notamment dans Ah Melody et Valse de Melody) jusqu’à la perte de la jeune fille, dont l’avion de retour s’écrase (Cargo Culte, référence au culte du cargo). Rendant hommage à la littérature et aux ouvrages de Vladimir Nabokov, Gainsbourg construit cet album autour d’un récit, et d’une femme, sa muse, Jane Birkin, qui prête succinctement son image et sa voix au personnage éponyme, ne donnant que son « nom », et n’émettant que quelques sons équivoques dans En Melody.

(merci Wikipédia)

Enjoy…

Culture

die mauer ist gefallen

Le mur est ouvert ! Il y a 20 ans, une déclaration mal interprétée d’un dirigeant de l’Allemagne de l’Est, des milliers de Berlinois se pressent aux portes du mur pour passer de l’autre côté. Les gardes frontières, dépassés par cette foule et pas du tout au courant de ce qui se passe, finissent par ouvrir le mur…

Le mur est tombé ! Dans la nuit du 9 au 10 novembre, les Berlinois entament la destriction du mur par tous les moyens. Cet évènement marquera pour les Allemands die Wende, le tournant, qui mènera à la réunification du pays (die Wiedervereinigung) le 3 Octobre 1990.

Je sais, tout le monde est au courant, les télés, les radios, et Twitter en parlent. 20 ans, ce n’est pas rien, et pourtant c’est encore peu pour cette ville, ce pays entier. Pourquoi je vous parle de ça ? Parce que j’aurai aimé vivre ça. J’aurai aimé être là, connaitre cet espoir qui a animé tout un peuple.

La suite, certains la connaissent. L’Allemagne, pourtant une des premières puissances économiques et industrielle mondiales, porte toujours le poids de son passé. L’espoir qui a suivi la réunification a vite été rattrapé par la réalité économique et sociale. Les Ossis (surnom donné aux ex Allemands de l’Est) ne sont pas forcément appréciés à l’Ouest, certains Wessis leur reprochant d’être la cause du chômage. Quant aux Ossis, il y a ceux qui se sont intégrés et les autres, ceux qui ont l’Ostalgie, la nostalgie de l’époque communiste, où tout le monde avait un travail, malgré l’absence de libertés.

Berlin porte aujourd’hui encore les traces de cette histoire. De la guerre, d’abord, et de la réunification. Cela fait de cette capitale une ville pleine de ruines et de chantiers, en travaux depuis bientôt 20 ans, en pleine cicatrisation de son histoire. J’y suis allée deux fois, à deux ans d’écart la ville avait changé. Etrangement, l’Est et l’Ouest portent les mêmes traces de cette architecture brutale et froide de l’après guerre. Des lieux hyper modernes, et d’autres complètement désertiques…

J’aime Berlin. C’est pourquoi je voulais marquer un peu cet anniversaire, aujourd’hui. Un post perdu parmi tellement d’informations, juste un message à tous les gens qui disent « L’Allemand c’est moche, pourquoi aller là bas ?« 

Culture

Magic: le jour où je suis devenue gameuse

Parfois, dans MonJob, il m’arrive de faire des trucs assez fous. Non, la vie de bloggeuse – et la vie de MonJob ne sont pas reposantes. On est invités dans des endroits assez improbables, sans être prévenus du qui et du quoi. Pour exemple, la semaine dernière je rencontrais le PDG d’une marque de luxe, habillée avec un t-shirt de chat à l’envers (mon t-shirt fétiche, au passage) et des escarpins à 10€. C’est là la Cheap Classe, certains diront. Heureusement, il s’est avéré que le PDG en question est un monsieur très gentil, très ouvert, qui n’a (j’espère) pas fait attention à mes escarpins Cheap. Mais bon. Autre exemple, ce relooking extrême en blonde plastiquée pour participer à la soirée DoTheBarbie (qui a lieu jeudi, j’y reviendrai).

Ce lundi 2 Novembre, ce fut une autre affaire. Une histoire de geeks, ou de gamers, je sais pas trop qualifier ça. Une expérience assez… particulière… je dois dire. Car oui, cher petit lecteur, votre bien aimée bloggeuse qui se prend un peu trop souvent pour une fille et collectionne les paires de chaussures s’est retrouvée dans… un magasin de jeux… à jouer à…

(oui, Magic, the Gathering, avec l’accent des States)

Non, ceci c’est pas une joke, et je prie mes chers collègues de groupe d’entreprise en 1A (souvenirs émus) de ne PLUS JAMAIS vous moquer de SD qui partait arbitrer des compétitions Magic un peu partout dans le monde. SD, si tu me lis, pourquoi n’ai je pas discuté de ta passion plus tôt ? SD, pardonne nous de nous être moqués (gentillement) de ta passion pour un jeu de cartes qui, à mes yeux de pucelle des Jeux de Rôle, ressemblait vaguement à un truc de geeks boutonneux et associaux jouant des nuits entières dans des garages puants (CS attitude) !

Je fais ici ma confession, et mon mea culpa: j’ai appris à jouer à Magic, et j’ai aimé. Jai pris du plaisir à engager mes manas pour pouvoir faire entrer mes créatures sur le terrain. J’ai crié de joie lorsque j’ai envoyé 18 points dans les rangs de mon adversaire (Lucie, soeur de Titlap, merci !), grâce à un enchantement de piétinement bien placé sur des Troufions Tuktuk et à un Druide Eveilleur, qui transforma ma forêt en Sylvin 5/4 !

Je crois donc qu’il faut se le dire un jour: je ne dois pas être complètement une fille. Les apparences sont trompeuses. Je parle de CSS et d’HTML, je regarde Infosport (c’est la faute du Garçon, mais bon j’y survis) et je joue à Magic. Au fond de moi, les racines d’un mal déjà installé depuis longtemps continuent à grandir. Déjà, gamine, je préférais Action Man à Ken (il avait l’air moins con) et emmenais mes Barbies (gymnastes) dans des chevauchées fabuleuses. Plus tard, au lycée, je séchais les cours pour accompagner mes copains en salle de réseau (et jouais à Ages of Empire). Aujourd’hui, je bosse sur Internet et discute SEO avec certains amis.

Argh.

Pour en revenir à Magic, je vais conclure. En fait, une fois les règles « de base » comprises (et c’est pas très compliqué, même si le mec qui a créé ça était un mathématicien spécialisé combinatoires) et un peu d’aide des « pros » pour comprendre le fonctionnement de certaines cartes, c’est plutôt fun.

En résumé, Magic, c’est quoi ? Un jeu de cartes, qui se joue à deux (en général) dans lequel on utilise ses cartes avec des « pouvoirs » pour tenter de faire perdre ses points de vie à son adversaire. Ces cartes, ce sont des créatures, des enchantements, des rituels, qui permettent par association d’attaquer l’adversaire et de lui « infliger » plus de blessures.

Et si ça a l’air de sortir d’un univers complètement hors sujet, c’est en fait super bien.Et pour plus d’infos, c’est là : http://www.hereirule.com

Sur ce je vais aller enfiler ma cape et partir en quête de l’Anneau.

Namarië

Culture

away we go

Bonjour, ici la fille qui n’a pas écrit depuis looooongtemps sur son blog faute de temps. Bah, oui, forcément, après mon mardi loose j’ai du rattraper mon retard. Et à MonJob, en ce moment, on ne chôme pas.

Enfin.

J’ai aussi une vie, le soir, quand je sors de MonJob, quand je quitte mon écran d’ordi pour, parfois, aller devant un autre écran. C’est comme ça qu’hier soir, Clyne m’a proposé de l’accompagner à l’avant première du nouveau Sam Mendès, Away We Go.

Alors Sam Mendès, pour information, c’est le genre de réalisateur qui fait des films qui me foutent en vrac – genre complètement. Genre je pleure pendant deux heures après coup, et faut pas m’approcher, non non non. Des films comme American Beauty ou Les Noces Rebelles. Voilà, tu vois le genre maintenant, celui qui te fout une grosse claque dans ta gueule.

Tout ça pour dire que la bande annonce d’Away We Go m’avait prévenu: ça serait calme. Et ça le fût.

Away We go, c’est un joli film. Sincèrement. Le genre de joli film comme savent faire nos amis d’Amérique ces derniers temps, dans l’ambiance de Little Miss Sunshine, Humpday, (500 jours ensemble). Avec une BO qui fait du bien dans les oreilles, des acteurs pas connus, des paysages, et des kilomètres à parcourir.

Away We Go, c’est Burt et Verona, trentaires un peu paumés, qui vont avoir un bébé. Burt et Verona ont peur d’être de mauvais parents, peur d’avoir la loose. Suite à l’annonce du départ des parents de Burt (les seuls grands parents qui restent) pour Anvers, en Belgique, ils décident de chercher un nouvel endroit pour fonder leur famille.

On suit donc Burt et Verona à travers l’Amérique, à la rencontre de familles « clichés » qui font pourtant sourire, mais aussi très peur. A travers leur voyage, c’est aussi eux qu’ils découvrent, leur envie d’enfant, leur vision de la famille.

C’est donc un très joli film, qui ne m’a pas mis de claque, comme les précédents Sam Mendès, mais une envie de rêver, l’envie de vivre cette sérénité qui existe entre ce couple, la simplicité et l’évidence de leur relation.

La bande annonce…

Edit: Ca sort le 4 Novembre chez nous !!

Culture

[Guest] télé essentielle

Aujourd’hui je vous présente (lau)(ri)(ane). (lau)(ri)(ane) est une jolie brune d’1m et suffisamment de centimètres pour être plus grande que moi. Ancienne coloc Cacahuètes, elle fait très bien le ménage et le lit, est fan de Friends, et suit un régime composé de tomates/mozza/vinaigre balsamique et/ou carottes rapées, Comme elle est temporairement SDF, je l’ai autorisée à venir faire le ménage dans mon 15m². 15m², c’est pas grand, et le ménage est donc vite fait, c’est pourquoi je lui ai proposé une petite place sur mon blog pour occuper ses journées…

Elle est carré ou rectangulaire. Noire ou grise. A écran plat ou pas selon l’ancienneté du modèle. Et on en a (presque) tous une (voire plusieurs) chez nous. La Télévision of course.
Qu’on soit devant ou dedans, qu’on la critique ou qu’on l’encense la télé fait partie du quotidien et elle mérite bien un post dans « The Stage Door » 😉

Avec autant de programmes et autant de numéros par programme la France entière est forcément déjà passée au moins une fois à la télé (sauf moi)! Même ma coloc adorée a eu son heure de gloire, le cul posé sur un siège du plateau de « Toute une histoire : comment j’ai flingué mon mariage » (en tant que spectatrice qui s’emmerde hein, pas en tant que témoin vu le sujet !).
En ce qui me concerne j’attends de pouvoir participer à un débat vraiment intéressant pour passer à la télé (« Les roux doivent-ils rester sur terre ? » par exemple. NDLA : ceci est de l’humour).

Chaque année c’est avec une joie incommensurable  qu’on paye la redevance audiovisuelle parce qu’on sait que les programmes que l’on nous propose n’ont pas de prix…
Au choix :

Les débats /témoignages/reportages :

Description : des invités cachés sous des grosses perruques blondes, des grosses lunettes noires et éventuellement une voix à la E.T. Tout ceci pour préserver l’anonymat.
Utilité : découvrir et/ou dénoncer des sujets parfois tabous (la passion du tunning,  l’adultère homosexuel, le lancer de nain) et on se rassure comme on peut « Ah mon dieu quel(le) con(ne) ! Y a vraiment des tarés sur terre ! ».Regonfle l’égo du téléspectateur et le rassure concernant ses pratiques les plus bizarres.
Icône : « Ca se discute pas parce que c’est mon choix », « Zone Capitale Interdite »…

Les journaux télévisés :

Description : actualités plus ou moins importantes/intéressantes selon le créneau horaire et la chaîne en question.
Utilité : tenir informé en temps réel le téléspectateur de ce qu’il se passe dans le monde (élection d’Obama aux USA en 2008), en Europe (Turquie rentrera, rentrera pas ?…), en France (le trou de la sécu, les chômeurs, tout ça tout ça) et dans les villages les plus reculés de notre pays (Jean-Hervé, dernier cireur de chaussures de Trougloudites-les-prés).
Icône : « Le 13h de Jean-Pierre Pernaut sur TF1 », « (feû) Le 6 minutes sur M6 (qui ne dure pas 6 minutes) »…

Les émissions de téléréalité :

Description : les stéréotypes de la société réunis dans un endroit plus ou moins restreint, pendant une durée plus ou moins longue. Un beauf’, une cagole, un rebelle de la société, un homo, un dragueur, une croqueuse d’hommes, un moche, une grosse, un coincé du cul, une attardée mentale. La clé du succès dépend de leur réunion.
Utilité : montre aux gens la VRAIE vie et donne un esprit critique au téléspectateur au sens propre du terme. Permet de cracher sur la populace dans l’anonymat. Complémentaire de la première catégorie les émissions de téléréalité ont l’avantage d’offrir du c**, du trash et du potin en tous genre (qui peuvent ensuite faire les choux gras de Public, Closer et autres magazines intellectuels, mais ceci est une autre histoire…).
Icône : « Secret Story 12 », « Nouvelle Star Academy » « L’île de la Débauche », «L’amour est dans le foin », ou encore « Maman cherche un toyboy »…

Les séries et téléfilms (bien de chez nous) :

Description : une intrigue très plausible, des personnages plus qu’attachants, un décor en carton pâte avec un générique à la con qui reste dans le crâne pendant trois jours.
Utilité : rêver, frissonner, se prendre pour THE détective quand il y a enquête et s’identifier aux personnages. Changer de vie pendant 20, 45 ou 90 minutes selon le format.
Icônes : « Plus belle la life », « Sous le soleil depuis 15 ans », « Navarro » (petite pensée pour Filip Nikolic au passage), « Passe-Partout ange gardien »…

Les publicités :

Description : un anonyme ou une célébrité selon le prestige de la marque et du produit. Un slogan très con. Une fréquence très… fréquente, histoire que ça rentre bien dans le ciboulot et que ça n’en sorte PLUS JAMAIS.
Utilité : fait croire au téléspectateur qu’il a BESOIN du produit de toute urgence parce que c’est « vu à la télé ». Même si France Télévisions a supprimé quelques créneaux elles sont toujours sur l’écran et dans un ordre d’une logique imparable (rouge à lèvres, voiture, papier toilette, gâteau et shampoing anti-poux).
Icône: « Cilit Bang (j’attends que ma maison soit un taudis avant de nettoyer) », « Eparcyl (une fosse saine pour une vie saine) », « Libra de Tena (j’ai des fuites urinaires mais au moins ça ne sent pas) »…

Les jeux :

Description : un plateau, un (ou deux) animateur(s), parfois une (ou deux) pouffe(s), et des candidats dont le degré d’intelligence est assez bas ou au contraire totalement hors du commun.
Utilité : en général faire gagner de l’argent, ou un voyage (ou les deux).
Icône : « Koh Lanta : la route des Incas », « Qui veut gagner des milliards ? », « Questions pour un (vieux) champion », « Des chiffres et des lettres (tellement culte…) »…

En tant que critique télévisuelle je vous recommande ces quelques chaînes incontournables dont vous pourrez disposer selon la nature de votre abonnement internet : Gulli, LCP (La Chaîne Parlementaire), MTV, The Karaoke Channel, K’TO (oui, oui cette chaîne existe bel et bien) et enfin… M6 qui remporte la palme grâce à ses nombreux et divertissants programmes à toute heure du jour et de la nuit !

Sur ce je vous laisse. Je ne voudrai surtout pas manquer la rediffusion d’un épisode de « On a échangé nos mamans» sur Téva.