C’est l’histoire de deux copines qui sont invitées à l’anniversaire de la coloc de Ma Copine Stagiaire. Le thème: D. Oui, D, comme Delphine (qui fête son anniversaire), D comme Dandy, Déesses, Domino, Dorian, Daltonien, Deux mille douze, Dexter, ou encore Desperados.
De notre côté, ma coupine (qui est une Coupine de Prépa, du à notre rencontre durant ces longues et difficiles années de classe prépa, mais qu’on appellera Steph’, car c’est son prénom) et moi même étions sans inspiration pour ce fameux dress code. Heureusement, une après midi shopping nous a permis de trouver quelques « accessoires » pour se trouver une tenue en D.
Nous nous retrouvâmes donc à prendre le métro ligne 2, direction Belleville, « déguisées » en Doll et Disco Bitch Queen. Bien évidemment, lorsque vous portez une robe à sequins brillants bleue EDF, des leggings résille et 10 cm de talons, on vous regarde bizarrement. Mais bon, heureusement un groupe qui fêtait un anniversaire avait décidé de chanter et danser dans notre wagon, attirant l’attention ailleurs que sur nos mon accoutrements (presque) ridicules.
Arrivées à Belleville, mis à part quelques « oh les filles vous êtes charmantes » lancés de loin, à contre jour et de trois quart dos (ah oué, c’est fou, les racailles ont une excellente vue lorsqu’il s’agit de filles en jupes/robes,/talons ou comment on devient top canon même à 100 mètres du moment où on dévoile ses jambes), le trajet se passa sans encombres. C’était parti pour une soirée de fowwwlie, dans un appart avec vue sur la Tour Eiffel (et oué, ma Copine Stagiaire et ses colocs sont super Hype).
Et puis vient une heure du matin que je ne saurai citer ici, même si elle n’est pas indécente, où nous nous décidâmes pour rentrer. Nous sortîmes dans la niut parisienne avec un objectif: trouver un taxi. Ce qui a l’air facile, en soi, surtout quand (comme moi) on habite juste à côté d’une borne de taxis. Sauf qu’à Belleville, un samedi soir, à trois heures et quelques du matin, tous les taxis sont pleins. Et que deux filles en robes/talons/make up qui se croient dans Sex and the City et font des signes aux taxis (pleins) pour les arrêter, ça arrête tout sauf des taxis.
(D’ailleurs, question qui aurait pu nous sauver la vie, ils sont de quelle couleur les taxis libres à Paris ?)
Voilà donc la Disco Pute (oui il faut décidément que j’assume ma tenue) et la Doll en train de faire les cent pas, et tenter d’éviter les voitures de kékés en chaleur (mais ça dort pas un kéké à cette heure ci ??). Parmi les diverses phrases entendues, et pas toujours dans cet ordre, hey les filles on vous emmène quelque part ? (4 kéjés dans une C2), je vous dépose ? (un vieux gras dans une vieille voiture moche), on bais* ? vous voulez pas bais** ? (un clodo de passage), hey salo**e !, ta mère c’est une p***e (nan mais d’où tu connais ma mère ? on touche pas à ma mère !), oh les filles vous ressemblez vraiment à des p***es (c’est récurrent chez eux ?), et enfin, le festival vient d’un gars à pieds, à moitié bourré, avec un faux air d’Orelsan, qui a commencé à nous parler, puis resté sans réponse, à commencer à nous « insulter ». Je cite: hey les filles vous êtes trop moches, et puis trop mal habillées, franchement, toi tes jambes elles sont trop moches, et toi ton vernis il est mal fait, il est moche ton vernis, et tes pieds ils sont trop moches, t’as trop d’orteils, t’as trop de doigts…
(no comment, mais j’aimerai remercier le sosie d’Orelsan pour cette liturgie de la mocheté)
Enfin, après avoir tourné dans une direction, puis dans l’autre, un taxi (libre) s’arrêta enfin. Et c’est en montant, après quelques rues, que Steph se tourna vers moi et me dit « tu vas blogguer tout ça, hin, dis moi » avec un regard suppliant. En effet, le chauffeur de taxi était tout tranquillement en train de fumer un pet.
Fin de soirée, back home, vivantes…
Ouf.
Et en bonus, ma (cheap) tenue… (CQFD)
Hey oh c’est combien mademoiselle ? (accent racaille inside)
Bon, sinon, un taxi libre est un taxi qui n’a pas sa loupiotte allumée sur le toit… 😉 (pffff ces provinciales)
c’est bien ça, noir, dans le noir, c’est facile à repérer la nuit…
ça explique qu’on ne voyais que des taxis pleins aussi… on avait l’oeil attiré par la petit loupiote…
Décidément, comme thème, ça te colle à la peau
(le disco)
^^
Moi je connais l’histoire des gens avec un téléphone et qui font venir un taxi en bas de chez eux plutôt que d’errer dans un ville… Mais ceci est une autre histoire…. Cent dix huit deux cents dix huit…
ahh les résilles… ça se trouve encore ?
@Viinz: oui ben euh voilà provincal toi même)
@Steph: tout à fait d’accord !
@Fée Lait: oui, je commence à aimer ça je crois 🙂
@Pot_de_Nutella: le 1118 218 c’est cher, et i on avait téléphoné on n’aurait pas vécu toutes ces aventures palpitantes…
@Lili: bien sûr 🙂 cheap oblige !!
Ouf malade !
Pas drôle ! ils viennent de passer un reportage sur fr2… maintenant les taxis auront une lumière rouge ou verte.