te quiero el buzzo

Cette semaine, c’est marathon du cinéma. Carte UGC illimitée oblige, et mois de juin pourri niveau sorties en salles, on se rattrape comme on peut avec les sorties (presque) moins pourries de Juillet.

Et ça commence par une série de chiffres: Millenium 2, Toy Story 3, Shrek 4. Yiha. (non j’irai pas voir Twillight. non non non).

Que dire. Millenium 2 est aussi mauvais que l’adaptation du premier tome. Si c’était seulement une histoire de résumer 600 pages en 1h30 de film, passe encore, déjà que certains passages du bouquin sont galères à comprendre. Mais non, l’histoire « tient » à peu près (je dis à peu près), le vrai problème, c’est le jeu des acteurs. Enfin, de cette… personne… qui joue Mikaël Blomkvist (wa j’ai réussi à l’écrire sans aide youhou). On dirait un vieux Daniel Craig peroxydé et reteint en roux, qui aurait eu la petite vérole dans sa jeunesse. Pauvre type. Si j’avais vu Millenium 1 en VF et mis la nullité du jeu sur le compte de la traduction, la VO est tout aussi perturbante. Pauvre pauvre Blomkvist qui perd toute sa crédibilité. Pauvre pauvre grand blond qui ne ressemble à rien. Et pauvre pauvre Lisbeth, perdue au milieu de tous ces acteurs nuls, qui tente d’esquisser un air un peu profond et traumatisé derrière ses tatouages (et elle est où la mouche ?).

va falloir l’assumer, tu es moche Mikael…

En bref, on voit le temps passer, on ne retrouve rien de l’ambiance du livre, rien d’un thriller, rien rien rien. Seul « truc » positif: le Suédois c’est finalement pas si moche à entendre, et la bande son se laisse écouter.

Shrek 4, il était une fin. En fait, il faudrait une fin. Que ça s’arrête, quoi. Ou comment recycler des personnages à l’infini. Comment inventer une histoire capillotractée pour justifier d’une suite. On ne retrouve rien de ce qui fait Shrek. Pas de dynamisme. Pas d’impolitiquement correct. Rien qui Rock & Pop dans la bande son. Si on esquisse un sourire (facile) lors des retrouvailles avec le Chat Potté désormais devenu un Chat Potelé, l’histoire est d’un gnangan à mourir. Et la 3D ne change rien.

Restez en à Shrek 2, et tout ira bien.

Enfin, la nouvelle petite merveille des studio Pixar. Je présente: Toy Story 3. J’ai adoré les premiers. Et s’il est rare qu’un film puisse être décliné et redécliné sans perdre de sa substance, j’ai envie de dire que Toy Story est un pari plus que réussi. On retrouve évidemment ces personnages auxquels on s’est attachés: Woody, Buzz, le chien, à ressort, Monsieur et Madame Patate, Pil Poil… Les années ont passées, Andy a grandi, et part pour l’Université. Par mégarde, ses jouets se retrouvent donnés à une garderie. Des dizaines d’enfants pour jouer avec eux, le rêve ! Mais les apparences sont trompeuses, et la bande à Woody va se retrouver embarquée dans des aventures rocambolesques.

Non ce n’est pas complètement tiré par les cheveux. Oui on se marre, un humour très fin, très propre (oh Ken !). Oui j’ai presque écrasé ma petite larme à la fin, parce qu’on se souvient tous avoir grandit, et qu’abandonner ses jouets, c’est un peu quitter l’enfance. Oui la salle a applaudi, de nombreuses fois, et à la fin.

Alors c’est simple, si vous n’avez pas vu les premiers, récupérez les tout de suite, et une session de rattrapage avant de voir le 3. Et on oublie les autres suites pour ne se concentrer que sur ce gros délire qui se tient: Toy Story.

Une mention spéciale à Buzz, aka El Buzzo, juste énorme.