Culture

A la Croisée des Mondes

En ce lundi de premier jour d’été (hin ? on nous aurait menti ?), j’ai envie de vous parler d’une saga découverte il y a quelques années, et dans laquelle je me suis replongée récemment. Sortie au milieu des Harry Potter, cette trilogie est un peu passée innaperçue… et pourtant !

A la Croisée des Mondes, ce sont trois livres racontant les aventures de Lyra, une petite fille qui vit dans un monde parallèle au notre.

Dans le premier tome, Les Royaumes du Nord, Lyra a une dizaine d’années. Orpheline, elle vit dans une université, choyée par les Erudits et le personnel. Suite à de nombreux enlèvements d’enfants, et à l’apparition d’une mystérieuse femme, Madame Coulter, Lyra se retrouve embarquée dans une aventure en direction du Grand Nord, en compagnie d’un groupe de gitans à la recherche des enfants disparus.

A-la-croisee-des-mondes

Je m’arrêterai là afin de ne pas spoiler l’histoire. La particularité de cette trilogie réside d’abord dans son univers. En effet, la Terre de Lyra ressemble de très près à notre Terre. Cependant, les humains y ont un démon, une sorte d’animal qui grandit et fait partie d’eux, comme une sorte d’âme externalisée. Cet aspect de l’histoire est peut être celle qui m’a le plus fasciné lorsque j’ai découvert ces livres. Quel enfant n’a pas rêvé d’avoir un compagnon à qui parler, qui serait toujours là pour partager son quotidien ?

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Chroniques · Culture

le syndrome de la groupie

Quand on va à un concert, généralement, on rencontre un tas de personnes tous unis par un même intérêt pour le chanteur/le groupe. Tout ce monde se retrouve dans une salle bondée/un stade/un festival, et pendant quelques heures, une sorte d’union sacrée lie ces esprits aux existences pourtant complètement indépendantes. On sourit, on crie, on chante, on danse. On applaudit. On rappelle. On a les larmes aux yeux d’émotions mêlées. On porte les couleurs de sa star. On a le coeur qui bat quand ça commence, et des étoiles plein les yeux quand ça finit.

Les matches de foot c’est un peu pareil, sauf que les spectateurs d’un concert n’apportent pas leur vuvuzéla.

Mais à un concert, il y a un type de personnage qu’on ne retrouve nulle part ailleurs.

La groupie.

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Chroniques · Culture

ce soir on vous met…

Ce soir on vous met le feu !!

(la marseillaise en moi se réveille)

On en a entendu parler pendant des semaines, voire des mois. Entre les sélections et les matches ratés, beaucoup de suspense. En plus, chance cette année, on est sur le même fuseau horaire: pas besoin de se lever à 4 heures du matin pour voir la finale ! Oh joie !

Dans les foyers mixtes (fan de foot // qui s’en fout du foot) comme chez moi, on se dispute pour avoir accès à la télé et se répartir les soirées. Ah non, pas le 17, y a match, j’ai annulé l’invitation à diner.

Bon.

Ce soir, c’est le coup d’envoi de la Coupe du Monde. De foot, cela va sans dire. Et tout d’un coup, petit lecteur, petite lectrice, et ballon en cuir, vous vous demandez POURQUOI je parle de foot. Alors ok, le Garçon est fan. Mais bon, je parlais de réservation de télé (et de canap’) en connaissance de cause.

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Culture

au revoir Louise

Je viens d’apprendre que la grande artiste Louise Bourgeois est morte hier.

Louise Bourgeois, pas Louise Bourgoin (qui s’est d’ailleurs inspirée de la « vraie » Louise pour son pseudonyme) (oui c’est un pseudonyme tu savais pas ?)

Cette (grande) dame travaillait depuis des années sur des thèmes tels que la naissance et la maternité. Française, elle vivait à New York, et a notamment exposé au Centre Pompidou en 2008. Des oeuvres « bizarres » et pourtant très humaines, parfois dérangeantes aussi. Pour le reste, Wikipedia fera mieux que moi sa biographie et le résumé de son travail.

Bref.

Pour le souvenir, et pour ceux qui ne la connaissaient pas…

l’hommage de Penélope Jolicoeur

Au revoir Louise.

Au quotidien · Culture

kook yourself (ou comment je prends un coup de vieux)

En ce dimanche pluvieux de printemps, et parmi de nombreuses activités telles que Roland Garros/France-Tunisie, je me rendais à Saint Germain en Laye.

(ma vie est passionnante je sais, je prends de vrais risques à sortir du périph, il faut le noter)

Le 78 représente, vois tu. Coincée entre Versailles et Louveciennes (Loulou Beach pour les intimes), petite ville de 40 000 habitants qui vit naître ce cher Louis (XIV, NLDA). A Saint Germain en Laye, on trouve une (grande) église, un bout de château (celui de Louis), des jeunes à mèches, des marinières, des écoles privées, un lycée international, et… mes cousins. Dont le plus vieux passait sa Confirmation.

Ceci expliquant ma présence en ces contrées d’un autre revenu (catégorie socio-professionnellement parlant).

Évidement je loupais la Messe (anniversaire de Garko oblige, hm), mais arrivais juste à la sortie (de l’Eglise), ce qui me permis de découvrir la faune et la flore méchée BéCéBéGée Saint Germain en Layoise Saint Germinoise (me souffle Wikipedia). Puis direction le champagne et la pièce montée (on fait les choses correctement, dans ma famille Saint Germinoise).

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Culture

sugar da moore, ou comment j’ai découvert le burlesque

J’ai toujours été fascinée par le corps des femmes. Le corps nu, je veux dire, ou habillé, mais de peu de choses. Le corps mis en valeur par la photo, la danse, la lumière. C‘est donc avec délectation que j’avais découvert il y a quelques mois le spectacle des danseuses du Crazy Horse (thx to Barbie).

Sugar Da Moore excelle dans un tout autre style. Un art où lumière et danse viennent habiller le corps, bien loin de la perfection symétrique des danseuses du Crazy, mais tout aussi sensuel. De quoi je parle ? L’art de l’Effeuillage Burlesque.

Coquineries Show S6 copyright Franck Harscouet

Ok, c’est pas plus clair. Et en réalité, on s’en fout (je crois). Car être novice en la matière n’est pas un frein pour apprécier le spectacle de Sugar Da Moore. Bien sûr, quelques « bases » sont nécessaires pour mieux comprendre, mais on se laisse très facilement embarquer dans les Coquineries de l’artiste.

Les Coquineries Show, donc, c’est le pari de Sugar Da Moore de réaliser un spectacle d’1h15, composé de 12 « tableaux », revisitant l’univers de l’Effeuillage Burlesque. On s’attend à voir 1h15 très répétitives, et on est loin du compte. Le premier tableau, le Réveil, prend à contre sens les classiques en… s’habillant !

Et pourquoi pas ?

Coquineries Show S3 copyright Franck Harscouet

Très vite, on retrouve l’humour, les poses et mimiques « typiques » des pin up des années 50, la lingerie, old school… caractéristiques du Burlesque. La musique  (créée et mixée pour le spectacle par Jules Wizz, géniale), est à l’image du show: variée et entrainante. On passe d’un hommage aux pin up des années 50 (avec un concours de beauté Betty Bop vs Sugar Da Moore) à une réinterprétation des personnages de Mata Hari et de la Geisha; puis un tableau très sensuel avec un effeuillage.. virtuel, ou encore cette (fabuleuse) scène où Sugar se lâche complètement sur un rythme tribal

Les tableaux s’enchainent, on est complètement absorbés par son monde, un univers complètement rétro et pourtant tellement moderne. Bonus track (et non des moindres !), entre chaque tableau, un montage vidéo, à chaque fois différent et toujours dans l’esprit du spectacle.

Coquineries Show I copyright Franck Harscouet

Plaisir des yeux, et des oreilles, à observer les détails de ses tenues ou simplement la sensualité de son corps – loin d’être parfait, pourtant. Mais on oublie son âge (35 ans ? 40 ans ? plus ?), pour se laisser emporter par son enthousiasme. Car elle s’amuse, et c’est communicatif. Envie à son tour de jouer, danser, assumer sa féminité et son corps dans ce rôle de pin up avec rimel et rouge à lèvres.

Bref, comment vous dire… j’ai adoré ? C’est drôle et décalé. C’est frais. Et même si c’est un art qu’on découvre, on sent -et apprécie- la qualité du show.

Affiche Coquineries Show

Je conseille. Avec un tout petit peu de lecture sur les bases de l’Effeuillage Burlesque, pour ne pas être trop surpris (car c’est loin du strip tease « sexy » dont on a l’image), et de curiosité.

C’est donc au Théatre du Tambour (Paris 11e), chaque mardi à 21 heures, et jusqu’au 29 Juin 2010.
Plus d’infos :
http://www.sugardamoore.com/
Tarif : 21/16€ – Réservation sur les sites habituels et au théâtre.

Culture

time to time

Je ne le cache pas, ou peut être que si, j’ai un tas d’autres activités en dehors de ce blog.

Un Job, déjà. Qui, s’il est bien en lien avec la blogosphère, me prend presque autant de temps que le Garçon (c’est dire). Mon emménagement, dont je vous fais la narration (hm) (même que vous devez trouver ça chiant). Je me transforme un peu en Valérie Damidot (même si on m’interdit de toucher à une clé IKEA depuis que j’ai monté des lattes de sommier à l’envers…). Et en cheffe cuisineuse (c’est que ma cuisine donnerait envie à n’importe qui de cuisiner…).

A côté de ça, je sors, je lis, je vais au ciné, je pars en vacances, j’écoute de la musique, je m’achète des fringues. Etc.

En résumé, en ce moment, mes temps d’écoute de cerveau disponibles ont eu le coup de coeur pour…

Thierry Serfaty Peur Agonia

Et à venir…

(c’est bon ? un post avec des images, des trucs à lire, à voir et à écouter ! enjoy !!)