Au quotidien · Chroniques

soupe à la courgette, la guerre de la cuisine

Un jour, j’ai tenté de me transformer en bloggeuse cuisine. Un jour, genre hier soir, lorsque lancée dans un excès de motivation hivernesque qu’aucun commentaire désobligeant sur Twitter n’a pu atténuer, je décidais de faire de la soupe.

Tadam.

Je sais, ça a l’air étrange vu comme ça. J’ai 23 ans, je mange de la soupe.  Et je dois être une fille bizarre, car j’aime des trucs verts et pas bons comme les épinards, les brocolis, ou les choux de Bruxelles. Et j’aime la soupe (enfin certaines, ne me parlez pas de navets/carottes/poireaux hin !). Et puis si on prend en compte mon hygiène de vie foireuse et mon alimentation équilibrée entre MacDo, pâtes et surgelés, la soupe, c’est une bonne idée, surtout quand il fait – 3°C depuis trois mois.

(et j’ai beau avoir vécu à Marseille, j’exagère pas là)

Je me mis d’abord en recherche de recettes. Et d’après MonJob, les blogs cuisine sont une mine d’informations recettes diverses et variées. Je trouvais donc chez quelques bloggeuses bien avisées des recettes de soupes à la courgette.

Ne me demandez pas pourquoi, j’adore les courgettes. Et hier soir, j’ai eu une envie subite. Bon.

Recettes trouvées et imprimées, je filais au Picard le plus proche.

Oui, Picard. Parce que les courgettes, c’est pas de saison, et pas question que je mette 30€/kilo pour des courgettes sans goût. Bon.

Au Picard, je craquais sur un paquet de choux fleurs qui me faisait de l’oeil, perdu au fond de son congélateur. Ce serait donc une soupe courgettes-choux fleurs-Boursin.

Arrivée chez moi, une grande question restait en suspens : y-avait il un mixeur en état de marche ? C’est à dire que pour rappel, chez moi n’est pas vraiment chez moi. Sans rentrer dans le détail de ma vie immobilière, je squatte la cuisine – et la salle de bains – du Garçon. Qui me vit donc arriver avec mes sacs de surgelés et ma motivation dans SA cuisine, et sortit gentiment son robot mixeur du placard.

Va faire autre chose, je lui dis. Parce que moi, la cuisine, faut pas m’embêter. Qu’on me laisse mettre tout en bordel, je range après, mais qu’on me dérange pas pendant l’acte. La cuisine, c’est sérieux.

Je m’attaquais donc au chantier. Mis mon litre d’eau à bouillir (tu crois que ça fait un litre ? demandais je au Garçon, qui ne savait pas – ou ne voulait pas s’immiscer dans mon activité culinaire, de peur d’être pris pour responsable d’un ratage potentiel – et il avait raison), le bouillon cube dedans, les courgettes en rondelles, les choux fleurs.

Paf plic ploc, ont fait les machins gelés en plongeant dans l’eau bouillante.

Glou glou glouu, a fait l’eau en bouillant de plus belle.

Mixer old school trop vintage
Mixer old school trop vintage

Et vint le moment de mixer. J’attrapais le mixeur (un truc old school qui mixe directement dans la casserole) et trempais le machin dans la mixture de légumes flottés/bouillis. Et vroum, un coup de mixer. Et Re Vroum, un deuxième coup de mixer. Au troisième coup, le machin se rebella et remonta subitement à la surface.

Et là, c’est le drame.

Parce qu’un mixeur vibrant qui remonte à la surface d’une soupe en pleine mixation, ça éclabousse. J’ai donc repeint la cuisine du Garçon, en vert et blanc. Valérie Damidot représente, en version légumes semi mixés à moitié bouillis.

Le garçon leva la tête de son ordinateur. Avant même qu’il ait pu ouvrir la bouche pour râler demander ce qui se passait, je hurlais « naan dis rien je fais la soupe pour la première fois je vais tout nettoyer !! » (je l’ai dit, faut pas m’embêter quand je cuisine, et là c’était ce qui s’appelle en flagrant délit de bousillage de cuisine). Le Garçon est patient. Il ne broncha pas et me laissa finir mon affaire.

Je finis ma soupe après un bon coup d’éponge (c’est que ça gicle fort, ce machin !) et un pull Zara en soie constellé de morceaux de courgette. La classe totale de la fille qui se met à la cuisine sans penser à mettre un tablier. FAIL.

En conclusion, la soupe n’était pas (trop) mauvaise, et le Garçon a soutenu mes efforts en me félicitant (c’est meilleur que les soupes toutes prêtes, il a dit). La cuisine étant (à peu près) nettoyée, on a donc pu finir de regarder Han Solo et Luke bousiller des Stromtroopers en paix (et une médaille de Bronze en Snowboardercross, mais j’ai bien compris que vous vous fichiez de connaitre ma nouvelle addiction aux JOs, donc tanpis je raconte pas).

Teasing: Ceci n’est qu’une introduction à mes nouveaux talents de cuisinière. Il y a peu, j’ai fait des macarons… mais j’y reviendrai !

Ce post est dédicacé à l’auteur du commentaire désobligeant, et au Garçon qui m’a soutenue jusqu’au bout (ou presque).

Au quotidien · Chroniques

go Jayz, go ! ou: le jour où j’ai regardé du sport à la télé

Ce post a deux titres. Celui qui assume, et celui qui n’assume pas. C’est que la vie à deux, parfois, c’est dur.

Je vous explique.

Deux raisons à ce post.

Raison numéro 1: vous le savez sûrement, en ce moment, c’est les JO à Vancouver. Jeux Olympiques d’hiver, avec du sport dedans, et du froid. Du ski. De la neige. De la luge. Du patinage artistique. Des trucs comme ça, quoi.

Raison numéro 2: je vis avec un sportif. Oui, il faut que je l’assume enfin sur ce blog, le Garçon est un dérivé de STAPS agrémenté Marketing Sportif. Ya de quoi faire, là dedans, avec un lourd passif de (non je le dirai pas…) mec qui court derrière un ballon rond sur un terrain avec 11 autres Gusses en maillot et crampons. Ca va qu’il a l’air normal, quand on le croise dans la rue, comme ça. Bon.

(et puis il est pas chiant avec son sport, et puis j’ai connu TELLEMENT pire)

Face à un milieu hostile des centres d’intérêts différents de mes centres d’intérêt, j’ai donc dû m’adapter. Trouver un attrait à Infosports (le présentateur est plutôt bogoss). Au foot (vous ai je parlé de Yoann Gourcuff ? Non ?), qui est aussi le centre des discussions de certains collègues (waaa t’as vu le but de Machin face à Truc ? géant !! – j’ai un collègue Bordelais). Et récemment, aux JO.

Aller, j’avoue. Les JO d’hiver, c’est chouette. Mis de côté le curling et la luge, ya de quoi regarder. Version Bobsleigh, en souvenir de Rasta Rocket. Ou Ski Acrobatique de Bosses (enfin ils appellent ça « Freestyle Ski« , mais des freestyleurs qui skient old school, je connais pas…). Ou encore le patinage artistique, quand c’est le programme libre et que Candeloro/Monfort se la ferment un peu.

Et puis hier, j’ai découvert une nouvelle facette des JO. Le ski nordique, ou plus communément ski de fond.

Tada.

Oué je sais, ça donne pas envie, à première vue, quarante mecs qui courent sur des skis bizarres en combi moulante, bon, pas so sexy. Mais pour ceux qui ont regardé les 10 km hommes hier soir, vous pouvez comprendre de quoi je parle.

Parce que bon, j’aime pas (trop) le sport à la télé, mais il faut le dire, la finale de l’Euro 2000 (quoi ça date ?), j’ai versé ma petite larme, toute seule devant ma télé. Et la Coupe du Monde de Rugby, j’étais devant l’écran géant du Vieux Port à Marseille à trembler et hurler avec la foule à chaque action.

Alors hier soir, comment vous dire, malgré mon semi coma post week end malade, et les commentaires de merde des reporters de France 2/3, j’étais scotchée devant mon écran. En mode vas y que je crie quand l’autre Japonais qu’on avait pas vu arriver passe devant. Et que ce p*tain d’Italien coupait la route à notre petit Français. Et enfin, ce superbe -que dis je, magnifique- sprint de fin, où Jason Lamy Chappuis a défoncé l’américain.

Waow.

Oui, parfois, je sors de mon corps de fille qui ne s’intéresse pas – vraiment – au sport dans la télé, et je reste bouche bée et pleine d’émoi devant les performances de certains sportifs.

Et les commentaires du ski acrobatique/de bosses/fresstyle old school ont eu beau être nazes derrière, ça n’a rien gâché du spectacle.

Voué.

Je n’ai qu’une chose à dire, ou plutôt deux :

Bravo Jason.

Et virez moi ces commentateurs de merde, qu’on puisse enfin apprécier.

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les cartons dans le placard

De retour chez moi, le week end dernier. Chez moi, dans mon Sud natal, une maison dans laquelle j’ai grandi, et que j’ai quittée depuis près de cinq ans.

Cinq ans, c’est court, mais ça laisse le temps d’oublier certaines choses. Entre les déménagements consécutifs, les 6 (bientôt 7) apparts, les aller retours entre Sud et Nord… j’abandonne au fur et à mesure des vêtements, livres, objets et souvenirs. Contenus dans des cartons.

A chaque visite, je trie. Ca, je ne porte plus. Ca je ne lis plus. Ca je remonte à Paris, ça peut servir. Ce bouquin, je l’avais oublié. Des découvertes et des souvenirs, à chaque ouverture de cartons. Des cartes postales accrochées sur les murs. Des photos oubliées.

Et puis il y a ces cartons, trois boites, pour être précise. Des boites à souvenirs, dans lesquelles j’ai rangé au fur et à mesure mes bouts de vie, histoires d’amour et d’amitiés. Agendas du collège, lycée, remplis de petits mots des copines, et de photos. Lettres d’une correspondante que je n’aurais jamais rencontrée. Paroles de chansons imprimées et collées dans un grand cahier vert. Et d’autres. La première rose qu’un amoureux m’a offerte. J’avais 15 ans. Des lettres, encore, des cartes postales de pays lointains, des boites remplies d’objets qui – à une époque – avaient une signification. Un emballage cadeau fait main. Mes nounours, complètement usés par les années passées à les trainer partout. Encore des lettres.

Etrange de retomber sur ces souvenirs. Je ne sais pas ce que j’en ferai. Ces petits bouts de vie, des choses qui ont comptées, à un moment, pour moi. Pour la plupart, ces lettres je ne veux pas les relire, ces photos je ne veux plus les regarder. Et pourtant, je suis incapable de m’en séparer.

Alors ça reste là, dans ces cartons, au fond d’un placard. Un jour peut être, en version Fight Club (oui j’ai regardé ça hier soir, bon), tout cramera. Et ça ne me fera sûrement rien. Mais voilà, je suis une bloquée de ce genre de choses, infoutue de jeter ce qui a eu une valeur sentimentale. Les gens qui brûlent les affaires de leurs exs pour mettre fin à une histoire, je ne comprends pas.

Non, chez moi le passé est bien enfoui, enfermé dans des boites souvenir, ma manière de respecter la mémoire de ces moments passés, de refermer un pan d’une époque. Comme un journal intime qu’on garde mais qu’on ne lit plus. Les couvercles sont restent fermés, mais parfois, un retour at home, alors que ma chambre d’enfant, et celle de mon adolescence n’existent plus, il suffit d’ouvrir la boite de Pandore pour replonger dans ces souvenirs qui ont fait de moi ce que je suis.

Il faudrait juste mettre un gros autocollant dessus, avec écrit

FRAGILE

NE PAS DERANGER

Au quotidien · Chroniques · Syndromes

le syndrome du pull moche

Oui petit lecteur, malgré des visites de plus en plus nombreuses (merci Over-Blog) et la pression de tout ce nouveau lectorat, j’ai chômé niveau post la semaine dernière. Pardon. C’est que, tu sais, MonJob, toussa…

Bon, ok, j’avoue. La semaine dernière, j’ai pris un RTT. Wow, t’as vu. Un RTT pour rentrer dans mon Sud natal, et présenter le Garçon a sa belle famille voir mes coupaings, la  mer, et prendre le Soleil. Ce que j’ai fait. Avec des macarons (mais c’est une autre histoire).

Avec mes coupaings, donc (je devrais même dire mes coupines, hin, quatre filles…) on a nos habitudes, dans cette ville de Marseille. Et parmi les habitudes il y a un resto japonais que tout le monde connait s’il est un peu branchouille à Marseille, et que je vous conseille si vous ne connaissez pas (parce que c’est bon), qui s’appelle Le Yen.

Ce resto, c’est un peu LE resto branchouille de Marseille. C’est à dire qu’à Marseille, ya pas des masses de lieux branchouilles, et avec la fermeture de la Maronaise, en est encore plus limités. Et au Le Yen, on peut voir une représentation assez… représentative… de la population branchouille marseillaise. Sisi. De la pouffe à mèche de Perrier (quartier « chic » de Marseille, NDLA) au kéké reconverti en Polo Vicomte Arthur, en passant par la cagole de luxe, version trop de Terracotta, mèches blondes, sac Darrel et cuissardes à talons.

C’est que Marseille, c’est varié, niveau profils.

Très varié.

En effet, ce soir là au Le Yen, nous avons eu droit à un profil très particulier.

Le mec au pull moche.

Alors par pull moche, que vous dire. Tentons la description. C’est un vert, genre kaki. Vert, quoi. En laine. Et puis de dos, en plus de ce vert… moche… le « designer » a collé nonchalamment des… écussons… sur le pull. Trois, à peu près. Dans le dos. Plus devant. Et sur les bras. Ecussons ressemblant à… à rien. Alors de dos, déjà, c’est pas mal. Ca suffit (du moins à nous autres Cacahuètes très moqueurs) pour bien se marrer. Et que ma lèvre supérieure gauche se soulève dans ce rictus d’étonnement incrédule que mes amis me connaissent bien. On observe, on observe. Et soudain, le type se lève.

Et là, c’est le drame.

Parce que devant, en plus du vert et des écussons, il y a deux rayures jaunes. Jaunes, oui oui.Verticales.

Mais mec, t’as envie de lui dire, où t’as trouvé ce pull ????

Quel est le styliste (même chinois) qui a pu pondre un truc pareil ?

Et surtout POURQUOI tu as décidé de porter ce truc ?

A continuer d’observer le dit mec, on comprend qu’il est à un genre de date, avec un pote à lui (semble-t-il) et deux nanas. Et là, la deuxième interrogation qui nous vient tout naturellement c’est pourquoi donc ce pote a laissé sortir ce type habillé comme ça. Pour un date. C’est à dire que le concept du wingman, bon, ok. Je comprends. Mais là, le concept du wingman si mal fringué ? Ca te plombe pas un coup ça ?

L’histoire ne nous dit pas s’il a choppé – ou non. Nos avis convergent d’un accord commun vers le « il a pas choppé » (avis influencés par la tête du type, hin, mais ça c’est pas sa faute et on va dire que je suis méchante). Ce qui reste, c’est un conseil que j’aimerais donner à n’importe quel mec, même pas doué.

Si tu n’as pas de style, si tu n’as pas de goût,  et si tu veux pourtant paraitre looké et original: abstiens toi.

Si ton pote se pointe un soir habillé comme un… quelque chose… et que vous cherchez à chopper: renvoies le chez lui immédiatement.

Pas de pitié pour ces atteintes à l’esthétique.

Pardon.

Ce post est bien évidemment dédicacé aux Cacahuètes et Cacahuètes d’adoption, aux Kinder Surprise, et au styliste de ce pull.

Au quotidien · Chroniques

recherche appartement ou maison #2

Je vous contais il y a peu mon tout récent début de recherche d’appartement. Au programme, loyers/superficie hors de prix et agences fantômes. Ces obstacles n’ayant pas entamé ma motivation à changer de toit (et autres), mes recherches ont donc continué, avec plus ou moins de réussite.

Moins de réussite c’est à dire que la semaine dernière, sur 15 agences contactées, une seule a répondu au téléphone. Pour le reste, tu laisses des messages sur répondeur

« Bonjour nous sommes actuellement en visite. Laissez un message avec vos coordonnées, nous vous rappellerons dès notre retour« ,

avec ta voix la plus douce (et la moins juvénile) possible

« Bonjour j’appelle à propos du T2 rue Truc. Est il encore possible de visiter ? Je suis Melle LaNe, vous pouvez me contacter au 06 etc« .

Évidement, on s’en doute, personne n’a rappelé. Évidement, on s’en doute, certaines annonces avaient disparu le lendemain. Nan sérieux, les agences, ils te prennent plus d’un mois de loyer pour signer trois papiers et ils sont pas foutu de composer un numéro.

Ok, c’est la loi de l’offre et de la demande mais WaoW, moi qui pensait (naïvement) que les gens allaient être contents (genre chouette on va trouver quelqu’un prêt à dépenser la moitié de son salaire dans un loyer hors de prix !), que dalle. C’est pire qu’une recherche d’emploi cette histoire. Et encore… on est pas arrivés au bout de nos peines.

Côté réussite, l’agence fantôme a (enfin) répondu. Après 14 coups de fils et quelques visites, on y arrive. Et en plus, le gentil monsieur de l’agence (jeune, barbe de trois jours, denim used) a quelque chose à te proposer ! N’est ce pas magnifique ? L’espoir commence à renaitre dans ton petit coeur sec de futur sans logis.

Le lendemain, tu es au rapport, pause dej avancée (parce que non entre midi et deux pas possible de faire visiter), garde à vous et présentable devant la porte de l’immeuble. Chouette immeuble, cela dit, et encore plus chouette quand, passé les bonjours et la grande porte, tu découvres un jardin adorable dans une cour même pas sombre. Et au fur et à mesure de la visite, tu finis par te dire « je le veux« 

(bon il manque un balcon, et 10cm de baignoire, et la proximité de la meilleure boulangerie des Batignolles mais tanpis, on peut pas tout avoir)

Là tu te dis « Ca y est !! J’ai trouvé !! » Dossier béton, revenus suffisants, le mec de l’agence te rassure « peut être qu’on fera sans garant« , à part une date d’entrée super short, c’est vendu !

C’était sans savoir que sur Paris, aujourd’hui, trouver un appart, c’est une compétition qu’il faut gagner. Sisi, un truc que même pour un job on te fait pas faire. En plus des fiches de paie/photocopie de la carte d’identité/attestation de l’employeur/relevé d’impôts/certificat de bonne santé/bonne présentation, il faut passer devant la décision finale du propriétaire.

Chose que je comprends, cela dit, autant savoir à qui on a affaire.

Mais à Paris, ils ont inventé un truc qui s’appelle « déposer un dossier« . Tu déposes, ça oui. Des photocopies t’en as fait. Mais tu peux sourire tout ce que tu veux à ton nouvel agent immobilier préféré (que, n’oublions pas, tu as harcelé au téléphone), tu es quand même en compétition avec d’autres dossiers. Et là, c’est le suspense infini jusqu’à la réponse dudit propriétaire. Le croisement de doigts pour que ton dossier « agence web PME start up premier contrat » passe devant le dossier « finance consulting avec revenus plus élevés« . Tu te mets à penser que ta photo sur la carte d’identité est pas vraiment racoleuse (les cheveux courts à 15 ans, c’est pas hyper rassurant). Et que merde, si seulement t’avais pas harcelé ce pauvre agent, peut être qu’il aurait eu la gentillesse de pousser ton dossier en avant…

Voilà. On en est là. Le suspense est à son comble, car le propriétaire est resté injoignable. Et puis c’est le week end. Et puis c’est lundi (et lundi pour les agences, c’est comme dimanche, dixit l’agent en denim used). Alors tu te ronges les ongles, et tu attends…

Au quotidien

recherche appartement ou maison #1

Bonjour petit lecteur, c’est Stéphane Plaza qui te parle. Oui, LE Stéphane Plaza de M6, celui qui trouve toujours des supers apparts trop bien (hm) à des cagoles Varoises ou des Gothiques futuristes (je cite).

Et si tu connais pas Stéphane Plaza, allume M6 un de ces soirs, un samedi après midi, ça peut te CULturiser de la télévision.

Bon.

Il se trouve que depuis quelques semaines, j’ai (enfin) pris la décision de déménager. Pour de bon, je veux dire, ie quitter mon 16m² rue des Chouchous de la Place Clichy, et arrêter de squatter la salle de bains du Garçon avec mes trois kilos de make up, mes six bouteilles de démaquillant/nettoyant, mon éponge qui lave mais qui est plus douce qu’une fleur de douche en plastique, et mes cheveux partout. Yen a un qui va être content, vous vous dites. Sauf que…

… mais on y reviendra.

Je cherche donc un appartement. Sauf qu’à Paris, il y a un truc que je n’avais pas envisagé avant de commencer mes recherches. Je veux dire, imagines: tu as un CDI, dans une chouette boite en pleine croissance, avec un (chouette) salaire. Tu es jeune, dynamique, tu présentes bien, et tu as une caution sympa (merci Papa). A ce moment tu te dis « trop facile« 

(et tu tends ton bras sur la table)

Et tu commences à chercher.

Et chercher.

Et chercher.

Ta recherche à la base, tu la pensais assez trouvable. Un truc genre T2, pas trop petit, avec de la lumière. Et là dessus s’est ajouté  deux trois « autres » options, genre une baignoire, et pourquoi pas un balcon, ce serait top pour bronzer un peu l’été. Et puis tiens, une cuisine américaine c’est quand même plus sympa pour recevoir, et puis ça agrandit l’espace, et puis « c’est so années 2000 de tout casser » (dixit MonBoss), sans oublier des rangements pour tes (nombreuses) paires de chaussures.

Il faut noter qu’idéalement, l’appart en question se situerait entre rue Legendre et boulevard des Batignolles, et si on peut ne pas passer la rue de Rome et rester dans le triangle Place de Clichy/Batignolles, c’est mieux. Au pire, on peut tirer vers Monceau, le quartier est pas trop désagréable.

(pour les non parisiens, c’est in quartier très bobo, très chouette, et surtout ça limite la recherche à… 5 rues)

Avec ça, tu es enfin paré pour commencer tes recherches. Ok, c’est peut être un peu réducteur d’avoir tant de critères, mais tu as le budget, et il faut pouvoir rêver un peu ! Après un bref coup d’oeil en « veille » sur SeLoger.com, ça semble même gérable, et en dessous du loyer max que tu t’es fixé.

C’est là que commence le drame. Parce que ce qu’on ne sait pas à Paris, c’est que s’il y a des annonces, les agences derrière sont des fantômes. A l’exemple de cette agence FNAIM que j’ai appelé (non j’exagère pas) 13 fois en 10 jours, où j’ai laissé 4 fois mes coordonnées, et où le responsable des locations était toujours absent. Ou cette autre, qui répond après 5 sonneries « ah mais je suis toute seule, j’ai pas cinq bras » (et ya déjà des dossiers déposés).

Et pour ceux qui sont là, c’est un 42m², très mignon, mais… mignon. Et pour 1400€ cc, ça commence à coûter cher du mètre carré.

Je n’aborderai pas les frais d’agence, du style 1 mois de loyer + charges + 30%  (du loyer) (sisi !), les agences qui annoncent un loyer/surface différent pour le même appart (photos à l’appui), et la rapidité de décision…

Sur ce, je résume :

JC ch apt 17e Bat/Pl de Cl 2p min 45m² sdb lum balc. 1400€cc lib ASAP

Merci.

Au quotidien

recherche appartement ou maison #1

Bonjour petit lecteur, c’est Stéphane Plaza qui te parle. Oui, LE Stéphane Plaza de M6, celui qui trouve toujours des supers apparts trop bien (hm) à des cagoles Varoises ou des Gothiques futuristes (je cite).

Et si tu connais pas Stéphane Plaza, allume M6 un de ces soirs, un samedi après midi, ça peut te CULturiser de la télévision.

Bon.

Il se trouve que depuis quelques semaines, j’ai (enfin) pris la décision de déménager. Pour de bon, je veux dire, ie quitter mon 16m² rue des Chouchous de la Place Clichy, et arrêter de squatter la salle de bains du Garçon avec mes trois kilos de make up, mes six bouteilles de démaquillant/nettoyant, mon éponge qui lave mais qui est plus douce qu’une fleur de douche en plastique, et mes cheveux partout. Yen a un qui va être content, vous vous dites. Sauf que…

… mais on y reviendra.

Je cherche donc un appartement. Sauf qu’à Paris, il y a un truc que je n’avais pas envisagé avant de commencer mes recherches. Je veux dire, imagines: tu as un CDI, dans une chouette boite en pleine croissance, avec un (chouette) salaire. Tu es jeune, dynamique, tu présentes bien, et tu as une caution sympa (merci Papa). A ce moment tu te dis « trop facile« 

(et tu tends ton bras sur la table)

Et tu commences à chercher.

Et chercher.

Et chercher.

Ta recherche à la base, tu la pensais assez trouvable. Un truc genre T2, pas trop petit, avec de la lumière. Et là dessus s’est ajouté  deux trois « autres » options, genre une baignoire, et pourquoi pas un balcon, ce serait top pour bronzer un peu l’été. Et puis tiens, une cuisine américaine c’est quand même plus sympa pour recevoir, et puis ça agrandit l’espace, et puis « c’est so années 2000 de tout casser » (dixit MonBoss), sans oublier des rangements pour tes (nombreuses) paires de chaussures.

Il faut noter qu’idéalement, l’appart en question se situerait entre rue Legendre et boulevard des Batignolles, et si on peut ne pas passer la rue de Rome et rester dans le triangle Place de Clichy/Batignolles, c’est mieux. Au pire, on peut tirer vers Monceau, le quartier est pas trop désagréable.

(pour les non parisiens, c’est in quartier très bobo, très chouette, et surtout ça limite la recherche à… 5 rues)

Avec ça, tu es enfin paré pour commencer tes recherches. Ok, c’est peut être un peu réducteur d’avoir tant de critères, mais tu as le budget, et il faut pouvoir rêver un peu ! Après un bref coup d’oeil en « veille » sur SeLoger.com, ça semble même gérable, et en dessous du loyer max que tu t’es fixé.

C’est là que commence le drame. Parce que ce qu’on ne sait pas à Paris, c’est que s’il y a des annonces, les agences derrière sont des fantômes. A l’exemple de cette agence FNAIM que j’ai appelé (non j’exagère pas) 13 fois en 10 jours, où j’ai laissé 4 fois mes coordonnées, et où le responsable des locations était toujours absent. Ou cette autre, qui répond après 5 sonneries « ah mais je suis toute seule, j’ai pas cinq bras » (et ya déjà des dossiers déposés).

Et pour ceux qui sont là, c’est un 42m², très mignon, mais… mignon. Et pour 1400€ cc, ça commence à coûter cher du mètre carré.

Je n’aborderai pas les frais d’agence, du style 1 mois de loyer + charges + 30%  (du loyer) (sisi !), les agences qui annoncent un loyer/surface différent pour le même appart (photos à l’appui), et la rapidité de décision…

Sur ce, je résume :

JC ch apt 17e Bat/Pl de Cl 2p min 45m² sdb lum balc. 1400€cc lib ASAP

Merci.