Il y a des voyages qu’on rêve de faire. Un jour. Des endroits qu’on rêve de visiter, malgré la sensation qu’il n’y a rien à découvrir, parce que tout est déjà vu, revu, dans les films et les séries, dans les photos de vacances des copains, des parents, dans les milliers d’images d’Epinal diffusées dans le monde entier. Et pourtant. Cette curiosité qui nous ronge, de voir, par ses propres yeux, de ressentir l’immensité des choses…
Je m’étais dit, parmi les endroits où je rêve d’aller, il y a New York. New York parce que c’est une ville, et que j’aime les villes. J’aime cette immensité, cette foule, ce brouhaha constant. J’aime les villes car on s’y sent plus seul que n’importe où ailleurs, et pourtant, on peut ne jamais se retrouver face à soi même, car il ya toujours quelque chose à faire, quelque chose sur lequel porter son attention. Les villes ne dorment jamais. Les villes sont fatigantes, et énergisantes à la fois. Les villes sont des millions de personnes, des kilomètres de réseaux routiers, lignes de métro, téléphones, ondes, voix, travailleurs invisibles qui se croisent incessamment.
Après Marseille, Paris, Londres, Rome, Berlin, Barcelone, Las Vegas, Los Angeles, il restait encore Montréal, St Petersbourg, San Francisco, Rio de Janeiro, Shanghai, Tokyo et tant d’autres…
Et New York, peut être le symbole absolu de ce qu’une mégalopole peut être dans nos années 2000, excroissance exacerbée de la ville, mini pays, ville monde. New York, qui semble être tellement immense, tellement plus folle que notre petit Paris, tellement… Tout le monde dit que c’est encore plus grand qu’on ne l’imagine. Et pour avoir été dans l’Ouest américain (Arizona, Nevada, Californie), je peux y croire.
Et je veux le voir.
Me sentir minuscule entre ces grattes ciels. Observer la mer, au pied de cette immensité de verre, de pierre, et de métal. Me laisser embarquer parmi la foule de Time Square. Me perdre dans les magasins de Broadway. Je veux traverser la tête en l’air ces rues parallèles, jusqu’à en avoir le vertige. Et monter si haut, dans ces tours immenses, moi qui suis pourtant claustrophobe et n’aime pas vraiment les ascenceurs. Je veux comprendre comment un pays a pu être complètement dévasté par la destruction de deux tours, et comment ce trou au milieu de Manhattan a pu provoquer deux guerres. Goûter aux « vrais » hamburgers. Emporter un café. Courir dans Central Park. Travers le Brooklyn Bridge à pieds. Visiter Ellis Island, pour ressentir cet espoir qui a arraché des millions d’immigrants à leur terre d’dorigine, pour construire ce foutu rêve américain.
Je veux…
Il y a un peu plus d’une semaine, il y a quelqu’un qui m’a dit « On part à New York ? », et sur un coup de tête, j’ai dit oui. Dans un peu plus d’un mois, le 13 Novembre exactement, nous serons dans un vol Paris – New York.
I’ve never though it could be so easy…
*
Maintenant la partie plus terre à terre. Voilà pourquoi j’arrête le shopping. J’ai un billet à payer. Et surtout un toit à trouver. Alors je fais appel à vous, mes lecteurs chéris. Pour tous les conseils et bons plans d’ordre général (choses à visiter, meilleurs hamburgers du monde, cupcakes à croquer), n’hésitez pas à m’écrire ou laisser un commentaire. Mais SURTOUT, je cherche un endroit où loger, pour 10 jours, 9 nuits. Petit budget, mais voyage à deux. Alors bof pour le Couchsurfing et les auberges de jeunesse, mais oui pour (sous) louer un appart, une chambre, un hôtel mignon et cheap, qu’importe.
Merci d’avance… 🙂