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un WE en Normandie: le Cotentin & Utah Beach

A la fin du mois de Mars, nous avons passé un week end dans le Cotentin, invités par une amie qui a le « bonheur » de vivre là bas (pour son boulot), et qui nous a gentiment proposé de venir découvrir son coin avec des amis.

Alors je dis « le Cotentin » comme si je connaissais. En fait avant d’arriver chez elle je dois avouer que je ne savais pas vraiment où on allait. Enfin si, « en Normandie ». On m’a dit « prends le train jusqu’à Carentan ». Ok, même si ça s’écrit pas comme ça. Nous sommes donc arrivés un samedi matin plutôt frileux, et avons découvert le petit village de Carentan.

son église…
ses canards…

Et donc le Cotentin, c’est quoi/où ? Et bien c’est un coin de Normandie situé entre Caen et Cherbourg, sur la « pointe » qui dépasse au Nord de la Bretagne (mais si, vous voyez). C’est une région agricole, d’élevage et de marais, mais aussi (presque) la région du Débarquement américain de Juin 44 ! En tous cas du côté où nous étions, puisque Carentan est en plein milieu du parc du Cotentin, côté Utah Beach/Omaha Beach.

Après notre petit tour à Carentan et un déjeuner consistant (parce que oui, on se gelait les fesses), nous sommes partis visiter Bayeux, une petite ville à quelques dizaines de kilomètres de là, plutôt animée (et avec une quantité d’agences immobilières impressionnantes…). On y trouve notamment la tapisserie de Bayeux, une broderie longue de 70 mètres racontant l’histoire de Guillaume de Conquérant, et une très belle cathédrale dans laquelle nous avons pu écouter un organiste jouer des morceaux « moderne ».

et un très vieux platane à Bayeux Continue reading « un WE en Normandie: le Cotentin & Utah Beach »
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faire le pont

Si on résume bien, en Mai, il ne nous reste qu’une semaine complète au boulot. Mardi 1er mai, mardi 8 mai, jeudi 17 mai, et lundi 28 mai (pour certains) sont fériés. On rajoute ce petit lundi de Pâques, et les jours de congés à poser avant le 31 mai, ça fait pas mal de week end prolongés si votre boss vous autorise à faire le pont !

Le problème, c’est que c’est bien joli de poser des jours, mais il faut trouver de quoi s’occuper. Et je sais pas pour vous mais j’ai un peu de mal à « gâcher » 4 jours à Paris. Comme toujours, l’envie de prendre l’air et d’aller voir ailleurs si c’est pas mieux me prend. J’ai donc réservé un billet d’avion pour le dernier week end de Mai (en oubliant le lundi de Pentecôte mais oui je suis très forte !). La destination est encore secrète puisque c’est une surprise que je réserve au Garçon 😉

J’aimerais malgré tout partager avec vous quelques idées de séjours sur 3, 4 ou 5 jours, pour les week ends de Mai (et pourquoi pas plus tard !).

Partir en Train ou en Voiture

Avec la SNCF si on s’y prend à l’avance, on peut trouver des billets à des tarifs plutôt corrects. De plus ils proposent une promo en ce moment (jusqu’au 11 avril): partez à plusieurs et payez moins cher ! A tester pour partir entre copains/en famille. Sinon on prend/loue une voiture, on fait 4/5 heures de route et on y est.

Et on va où ?

En Bretagne.

Au printemps il y a de belles journées, une lumière magnifique, et on évite les hordes de touristes (comment ça c’est pareil en été ?). Saint Malo et la Côte d’Emeraude, ou bien Vannes et le Morbihan peuvent être très agréables si vous voulez changer d’air et visiter ces régions hors saison.

En Provence.

Je sais, je l’ai dit et redit, en tant que Sudiste je DETESTE payer une blinde mon billet A/R de TGV pour rentrer chez moi lors des fameux ponts de Mai. Il n’empêche que chez moi reste une région que j’adore, et qui est très agréable à cette époque de l’année: pas encore trop chaud, de belles journées, selon la météo on peut même commencer à se baigner et profiter de la plage.

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la chasse gardée, petite déception

On ne s’improvise pas restaurateur. C’est un peu ce que je pourrais dire suite à mon expérience à La Chasse Gardée, un tout nouveau restaurant « concept » dans les Batignolles (Paris 17e) qui avait pourtant tout pour plaire.

La Chasse Gardée est définie par ses créateurs comme une « auberge, épicerie fine, bar de nuit« . Installé dans une petite rue des Batignolles, la (petite) salle est décorée dans un style décalé, à la fois vintage et cosy: fauteuils chesterfields, cadres dorés au mur, et ces fameuses têtes empaillées de cerf et de sanglier. Quelques tables, une cave, et voilà l’ambiance plantée.

photo FannyB/ParisBouge

Sur le papier, le lieu avait tout pour plaireou du moins mériter le détour. Les tenanciers du lieu, deux jeunes de 20 et 21 ans, ont voulu créer un lieu convivial on pourrait se retrouver pour boire, manger, danser, et plus si aff. Côté resto le principe est simple (et notre hôte nous l’a bien répété): un menu différent chaque jour, des produits frais achetés du jour au marché des Batignolles, et du 100% français. Côté « bar de nuit« , voici ce qu’on trouve sur la page Facebook du lieu: « DJ set et musique mélangeant motown, hip-hop us et oldies ce lieu vous offrira une sélection de musique éclectique et originale.« . Sur les quelques articles trouvés sur le net, on souligne un lieu « branché », une ambiance conviviale « comme au retour de la chasse », et un lieu il vaut mieux réserver si on veut dîner.

 ils ont même des VIP

Le décor planté, nous étions très curieux de découvrir l’endroit. Le 17e regorge de bons petits restos, mais une nouvelle adresse permettrait de varier les plaisirs. Nous arrivons à 20 heures, sans réservation. Le lieu est encore vide, le patron nous accueille tout de suite « vous n’avez pas réservé ? ah attendez je vais voir mon planning… ». Il nous trouve très rapidement une table (en fait on n’a pas compris puisque de toute la soirée le resto n’a pas été plein), et nous présente son « concept ». Du 100% français (on l’aura compris), un menu entrée plat dessert à 21€ fait avec des produits du jour, des fournisseurs parmi les commerçants du quartier.

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Intime & Réflexions · Voyages

un peu plus à l’ouest

Salut petit lecteur, petite lectrice et autre moule frite coca. Je t’écris de Bordeaux. Oui, Bordeaux, parce que fallait bien que j’utilise mes RTTs, tu vois. C’est pas que finir à 21 heures un jour sur deux ces dernières semaines m’avait manqué, que j’aime pas la Tour Eiffel, ou que le soleil Parisien me déplaise… mais voilà quoi.

Je t’écris de Bordeaux, de retour à Paris demain soir (tu sais le retour à 25€ – carte 12-25 que t’as JAMAIS sur un week end normal), ettu sais quoi ? J’ai pas envie de rentrer. Ca sent très fort les vacances, c’est sûr, et c’est pas juste à cause du soleil, du bassin d’Arcachon, des forêts de pins et du vin blanc. Non. C’est juste qu’ici je retrouve un peu de ce qui était ma vie, avant.

Avant Paris. Le soleil qui tape, et les 20°C du début du printemps. Le sourire, le bonjour-au revoir, l’accent des gens. Les maisons en pierres claires. La mer, enfin, l’Océan. Le sable qui se glisse entre les orteils, et qui se glisse sous les draps, le soir, si on oublie de rincer. Le jean qu’on roulotte pour mettre les pieds dans l’eau (fraîche). L’apéro à 19 heures. Les cheminées. Le ciel rosé sur l’horizon – et tu sais quoi ? ici, la nuit, on voit les étoiles.

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Voyages

Février en Provence

Lorsque je rentre chez moi, il y a des endroits où j’apprécie plus particulièrement aller. Des endroits qui me rappellent des souvenirs, de nos weeks ends en famille à découvrir la région, des endroits où nous allions souvent passer la journée, pique niquer, nous promener. Je vous ai déjà parlé de Roque Haute, au pied de la Sainte Victoire, et de cette calanque de l’Erevine sur la Côte Bleue.

Il y a quelques semaines lorsque je suis rentrée à Aix, j’ai voulu emmener le Garçon dans un coin qui m’est cher: cette petite route entre les deux Luberon (oui la montagne Luberon est en deux « parties »: le Grand Luberon et le Petit Luberon), au fond de la combe de Lourmarin, qui s’ouvre d’un côté sur la plaine de la Durance, de l’autre sur Apt et la vallée du Parc National du Luberon – qui s’étend jusqu’au Mont Ventoux.

Sur cette route, un peu à l’écart, sur les contreforts du Luberon se trouve Bonnieux. Un peu moins connu que Gordes ou Roussillon, Bonnieux n’en est pas moins un village magnifique, perché au dessus de la vallée. De là haut, par beau temps, le regard se perd jusqu’au Mont Chauve, le fameux Ventoux rendu célèbre par les cyclistes du Tour de France. Continue reading « Février en Provence »

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rive gauche

Depuis quelques mois maintenant, j’ai déménagé. Pas mon chez moi (déjà trop de galère pour le trouver, pas moyen de quitter cet appart tout de suite !), mais MonJob. Nous avons donc quitté le quartier d’Opéra/Bourse pour passer… Rive Gauche.

Ce nouveau quartier est très différent de l’ancien. Là bas, c’était ambiance bureaux, sandwiches à emporter et les Grands Magasins à dix minutes. Ici, ce n’est pas un quartier de « travail ». Très peu de bureaux, ce qui change complètement l’ambiance. Nous sommes juste à côté de la rue de Sèvres, où on trouve des petits commerces très sympathiques (miam ce traiteur italien !!).

Dans mon nouveau quartier, le matin, on croise des aveugles qui sortent du métro. Il doit y avoir un lieu dédié dans le coin, car je n’ai jamais vu autant de cannes blanches que depuis que je travaille ici. Dans mon nouveau quartier, les femmes portent des manteaux en fourrure et des lunettes de soleil. Même en hiver. Dans mon nouveau quartier, on trouve un chocolatier Puyricard (maison !!!), des boutiques de déco et des antiquaires, un hôtel spa, et le restaurant / cave à vins de Gérard Depardieu (juste à côté de son hôtel particulier…).

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Au quotidien · Voyages

on dirait le sud

Jeudi, 19h, je quitte (enfin) MonJob, direction la Gare de Lyon. Le temps de sauter dans un (id)TGV, 900 kilomètres à 300 et quelques kilomètres/heure, et me voici chez moi.

Trois jours et trois nuits trop courts comme toujours, la famille, mon chat, des retrouvailles avec des gens du lycée (pas vus depuis 8 ans…), et surtout le soleil, le soleil partout.

A cette époque de l’année pas de cigales ni de lavandes, on est loin du flot de touristes qui s’accaparent mon Sud. Il ne fait pas 30°C à l’ombre, pourtant sur les terrasses Aixoises ça sent déjà le printemps. Ce ciel si bleu et si immense, 20°C en plein soleil, on touche un peu au paradis…

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