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ceci est un post inutile

(je préviens)

Samedi, il neige à Paris. Enfin, il neige, ou, des petites choses blanches et glacées tombent du ciel en virevoltant plus ou moins dans l’air pollué de la capitale (ouhou je suis poète à mes heures), mais dans ce pays quand la neige arrive au sol bah… elle fond. Tout connement. Ce qui fait que le seul avantage du truc c’est que ça mouille moins que la pluie, mais finalement le résultat est le même.

C’est trop une arnaque.

En plus, quand la neige a la chance (rare) de réussir à tenir (càd la nuit), à peine tout le monde réveillé ça commence à fondre à moitié et tout ressemble à une patinoire géante grisâtre pourrie.

Bref, je comprends pourquoi les Parisiens n’aiment pas la neige. Chez moi au moins quand il neige (même 3 cm) ça perturbe tout le monde, les routes sont bloquées, les gens savent plus conduire/marcher, les écoles sont fermées… La fin u monde en gros !! Ici non, chacun continue sa petite existence en pestant contre les bus qui eux par contre ne sont pas en circulation.

Tout ça pour dire, aujourd’hui n’est pas une journée à mettre le nez dehors, à moins d’avoir suffisemment d’argent pour re-rentrer aussi sec dans un Grand Magasin. Entre les soldes et les impôts, et en pleine période de crise (sissi, c’est Sarko qui l’a dit, c’est la Crise du siècle !), vous avouerez que ça rend pas la chose facile.

En bonne stagiaire provinciale fauchée découvrant le coût de la vie à Paris, je n’ai donc rien prévu ce week end. Ou plutôt si : programme rattrapage de séries/films. Geekisation maximum, donc. J’ai commencé avec Gossip Girl jeudi soir (wa que se passe t il, Chuck deviendrait-il autre chose que Cuck ??), Desperate Housewives hier (petite larme pour l’épisode de la mort d’Eli Scruggs…), et Damages pour aujourd’hui et demain. Et puis les premiers épisodes de Lost saison 5, à peine téléchargés, mais j’hésite encore à attendre la suite pour commencer.

J’ai aussi fait un « tri » sur FB, histoire d’interdire l’accès aux photos compromettantes à tout le monde.

Voilà. Ma vie est passionnante et je vous avais prévenu, ce post est inutile.

PS : J’attends toujours des questions pour mon About… N’ayez pas peur de Fée Lait et (lau), elles mordent pas 🙂

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mes excuses publiques aux lecteurs(trices), à Wax Tailor et aux amoureux de la vraie musique

Voilà, je fais ici toutes mes plus plates excuses. En effet, une lectrice avisée m’a informée aujourd’hui de la confusion des genres entre Wax Tailor (dans ma nouvelle playlist de la mort qui tue) et les Pussycat Dolls de mon article qui leur est consacré.

Je prends donc subitement conscience que merde, ces pétasses de Pussycat Dolls se sont mise en lecture automatique sans mon consentement, et que remerde je vous ai fait subir cette musique commerciale et pleine de seins refaits et de fond de teint pendant tout ce temps.Pendant que mon cher blog omettait évidemment de jouer cette fabuleuse musique quand j’y allais pour vérifier le bon fonctionnement de tout ça.

Je vous présente donc mes excuses, à vous lecteurs à l’oreille sensible, et à Wax Tailor, pour avoir mixé sa vraie musique avec du pseudo R’n’B siliconé.

J’espère que vous ne m’en tiendrez pas rigueur (surtout Wax) et que vous continuerez à venir… Promis je le refais plus !!

PS : Pour info, il reste des musiques siliconées commerciales cachées dans ma playlist. J’assume totalement. Mais y a un petit bouton « suivant » exprès pour passer si ça écorche vos oreilles sensibles…

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about me, myself and I

Au cas où vous ne le sauriez pas, je m’aime. Enfin, c’est clair que pour écrire un blog à sa gloire qui ne parle de rien d’intéressant et où on se met 116 fois en photo (même en morceaux) il faut posséder un égo surdimensionné. Et puis à force de fréquenter certaines personnes j’ai du être influencée et… je l’avoue aujourd’hui…

…non je n’aime pas mon nombril.

about

Bref. Cet article est supposé vous parler non pas de moi, mais de cette fabuleuse page About qui trône en haut à droite de votre écran (là, le post it entre Home et Archives, vous voyez ?). Cette page About est sensée parler de moi. Bon. Jusque là ça va. Sauf que j’ai pas spécialement d’imagination fertile et créative pour remplir ce portrait by myself.

Je vous invite donc, chers lecteurs(trices)(autres)(rayez la mention inutile), à posez vous même les questions qui trottent dans votre tête intelligente (oui il fait toujours flatter ses lecteurs, technique marketing) . Je ferais une petite sélection des best of, des farfelues, des logiques, et en gros de celles auxquelles j’ai envie de répondre pour le moment. J’y répondrai (bien évidemment sinon ça sert à rien), et je posterai le tout dans cette page pour l’instant un  peu vide qu’est le About.

A vos commentaires…

*

(Après ça, ,je ferais une super note sur une espèce de pâte bleuâtre, mixture étrange entre la Pattafix et la pâte à modeler, avec laquelle je m’éclate depuis ce matin … oui, ceci est un projet artistique)

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pingouin caillera (ou comment disparaissent les kékés)

Je vous parlais il y a peu de ces kékés-racaillous qui vous branchent sous diverses formes dans la rue. Je tiens d’abord à faire une petite présentation des moeurs d’une partie en voie de disparisition de ces spécimens : les kékés-racaillous-casquette-sacoche-Lacoste-chaussettes-sur-le-survet-Lacoste-jaune-poussin.

Je vais faire ma vieille pendant deux minutes mais je vous parle peut être d’un temps que les moins de vingt ans (parisiens) ne peuvent pas connaître. Il y a une époque -pas si lointaine pourtant- où la mode des racailles de mon pays (celui où l’accent s’accorde au Soleil, putaing de roase, et où on boit du Pastis en jouant à la pétanque sous les platanes*, c’est bon vous suivez ?)  était ce fameux survêtement Lacoste, que ladite marque avait décliné en coloris aussi radieux que les uniformes de la DDE : jaune fluo, jaune poussin, bleu EDF, violet… Ces jeunes gens, pas forcément de sexe masculin d’ailleurs, arboraient de superbes chaussettes (en général Titi et Grosminet et autres WarnerBros) remontées SUR les bas de survet’. Un style… certain. Auquel s’ajoutaient les accessoires du kéké (ou de la cagole, en cas de féminisation du type, après tout le survet’ Lacoste c’est mixte), j’ai nommé la casquette (Lacoste, assortie au survet’), la sacoche (Lacoste, bleue marine, noire, blanche ou autre, avec le Crocodile en surimpression) et les TN ! Ou les Requins. Certaines cagoles allaient même jusqu’à pousser le vice en portant des Buffalos (vous savez ces grosses écrases m**** à semelles compensées popularisées par les Spice Girls !!). Enfin, un style subtil.

Je dis « que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître », je mens un peu. Bon, déjà j’ai quitté le collège (et oui un jour il le faut) et suis entrée dans un lycée un peu plus hype (truc international tout neuf tout jaune stylisé bateau fleuron de l’académie et tout et tout), fréquenté par une majorité de sk8teurs et de gens fashions (prononcer fachion). Il semble en effet que la mode racailloute reste confinée dans des milieux sociaux/locaux assez réduits. De plus, bon, au lycée il faut l’avouer on a tous arrêté d’écouter Skyrock pour se mettre au punk rock rebelz’ de Sum41 et Blink182 (mais pourqiuoi ils foutent tous des chiffres dans leur noms??), et au reggae-cool-zen-peace-and-love-dread loqueux de Tryo et Bob. Et donc le kéké staïle ça le faisait plus, surtout dans les manifs anti LePen et autres guerres en Irak (ah les belles années 2000). Je dis aussi « parisien », car il semble que la vague de survetisation Lacoste n’ait touché que les coins reculés de France et de Navarre, et que les racailles parisiennes, beaucoup plus au fait des modes et des tendances, se soient très rapidement adaptées à la tendance US-bling bling-baggy-casquette NewEra-Tshirt de basket-AirForce One et autres Dunks aux pieds.

Quoiqu’on pourrait croire, le kéké n’est pas mort. La mode racailloute mettant un peu de temps pour descendre dans le Sud, il subsiste encore dans mon pays* quelques spécimens de cette espèce. Ils se baladent en bandes, et portent désormais la casquette (Nike) légèrement en arrière de la tête, posé comme unne kippa qui collerait pas. Ces spécimens restent marginaux, bien souvent des mâles, ce qui justifie peut être leur extinction. En été, à la place des TN (toujours d’actualité, d’ailleurs Nike continune d’éditer des nouveaux modèles pour ces derniers fidèles), les kékés (et cagoles) portent des Birkenstocks. Mais pas celles avec le truc entre les doigts de pieds, non, les Birkenstock version Marseillais, mixtes, avec la bande comme des savates. Accessoirement le kéké, qui a décidément du mal à changer ses habitudes, garde ses chaussettes avec les Birkenstock. Il raccourcit aussi à ce moment de l’année le fameux survet, qui devient bien trop chaud par ces mois de canicule, et se transforme en un fabuleux short à fleurs. Là encore le kéké (ou la cagole), pratique, mixitise le truc, et ce short est donc porté par mâles et femelles.

Je tenais donc à rendre un hommage à cette population qui se raréfie de plus en plus. En effet, par mimétisme et nécéssité de se fondre dans la masse, le kéké a tendance à reléguer son survet’ au placard. Il porte désormais des jeans Kaporal, G Star et même (oh horreur !) du Diesel. A une époque, on le voyait accoutré de tshirt fluos-flashy-shinny Astons ou Cindez. Dans une tentative inespérée de rentrer en boite, le kéké s’est même mis à la mode pseudo tektonik, en demandant à son coiffeur une crête et des motifs tatoos dans sa chevelure fabuleuse.

Tout se perd. Le kéké n’est plus ce qu’il était. On ne croise plus de MBK Spirit à la sortie des écoles. Les djeuns d’aujourd’hui sont (presque) aussi fashions que nous autres, et l’influence grandissante de la Star Ac standardise les styles.

Voici donc un site regroupant des dessins humouristiques (j’aime pas ce mot) ayant pour thème des pingouins racaillous. A l’image de ces animaux de la banquise, les kékés sont en danger. Le réchauffement climatique les pousse à abandonner leur survet’ Lacoste et leurs TN. C’est ici : Poungi Racaille

Je vous laisse donc sur cette image, dure, mais réaliste…

*nan c’est pas Plus Belle la Vie chez moi, Plus Belle la Vie c’est de la m**** d’abord ils sont tous parisiens les acteurs, et c’est que du toc, tourné 98% en studio !!

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comment je me suis mise à écouter les Pussycat Dolls

Je suis irrécupérable. Trop de MCM, W9 et autres NRJ12. Pour preuve, j’ai même regardé plus de la moitié des NRJ Music Awards.

Et voilà. Je me suis mise à écouter les Pussycat Dolls.Parce que bon, elle est pas si pourrie -je trouve- cette chanson. Ca parle d’amour. Et de rupture. Et de couples qui vont mal. Et puis dans le clip elles sont sur une plage (waa) et elles prennent des poses, et même que pour une fois elles dansent pas !!

(non ne me jetez pas de pierres je ne renie pas mes origines de punkette ni mon éducation musicale hautement composée de trucs très pointus et très culturels isn’t it)

Et puis j’écoute aussi ça (ouf). Bon. Ca sauve, non ?

Chroniques · Culture

je lis GQ, et alors ?

Je lis GQ. Un magazine de mecs. Un truc loin d’être con, plein de belles images, de mode, de trucs intelligents, genre des interviews de politiques et d’intellectuels faits par Beigbeder, et de trucs de mecs bien sûr comme des filles à poil, des montres et des grosses voitures.  Mais c’est toujours joli. Et classe. Et même qu’ils mettent en couverture des bogoss (bon DiCaprio ce mois ci, on a fait mieux, le mois dernier c’était Brad & Georges)

et des filles que nous les filles on aime bien aussi.

Tout ça pour dire, c’est dommage de pas avoir un équivalent féminin.

Ce mois ci, dans GQ, il y a un article qui m’interpelle. Car ce mois ci, Maïa Mazaurette la rubriqueuse sexe (ça se dit rubriqueuse ?) parle de cette richesse cachée que nous hébergeons en France : les gros lourds qui te draguent dans la rue. Tu sais, madmoizelle madmoizelle t’es charmante et autre t’as pas un 06 ?

Vous me direz, quelle richesse peut on trouver derrière ces casquettes Lacoste de kékés racailleux ridicules. Et bien… c’est là le sujet de la chronique (c’est ça, chroniqueuse en fait pas rubriqueuse). Car Maïa habite à Berlin. Et qu’en Allemagne, comme dans beaucoup d’autres pays anglo saxons nordistes, les gros lourds kékés racailleux à casquette n’existent pas. Dans la rue, t’as beau être déguisée en pute, personne te regarde. En boite, tu peux rouler des pelles à ta copine en te déhanchant comme une pute danseuse de clip de Snoop Dogg, personne viendra te draguer ou te foutre une main au cul.

Me demandez pas d’où ça vient, j’en ai pas la moindre idée. Ces cons d’allemands m’ont déjà suffisemment déprimée comme ça, mes quelques mois dans le pays des saucisses et des bières ayant eu un effet plutôt négatif sur ma self estime.

Et c’est ainsi qu’on comprend (mieux) l’utilité psycho-sociale (sissi) des gros lourds. Et là je me permettrai de citer Maïa pour conclure ce post :

(…) Abandonnez une femelle parisienne pendant trois mois à Copenhague (ou à Berlin, j’y vis), et son narcissisme se tarira peu à peu. Le diagnostic est dramatique. Carence en compliments, puis aggravation : sentiments de ne plus exister, d’être transparente. On peut arriver à la dépression. Il convient alors de renvoyer la parisienne en France pour qu’elle retrouve sa bonne humeur à coups de quarante « hécharmante m’oiselle » quotidiens. Et bien sûr, au passage, elle ne manquera pas de pester contre le relou. Mais au fond d’elle, elle saura. Le relou lui est aussi nécessaire que l’oxygène, et un jour elle devra l’admettre. (…)

Remplacez parisienne par aixoise marseillaise (car oui les kékés relous ne sont pas l’apanage de la capitale, loin de là, cf le post épique de Grenouille à Marseille), rajoutez trois kilos de bières/abus de pâtes/BurgerKing, et vous comprendrez la douleur qu’a été mon exil germanique.

Edit : J’aime l’Allemagne quand même hin. Quand je dis ces gros cons d’allemands c’est pas méchant. Ich liebe Berlin !! Und deutschen Menschen sind sooo schön 🙂

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de l’utilité de savoir parler anglais (ou du moins faire semblant)

Chers (quelques) lecteurs, aujourd’hui j’ai été sauvée par l’anglais. Non, pas le Prince Charles, mais l’anglais genre I don’t speak French sorry tout ça débité avec un pur accent so british (ou du moins suffisamment pour qu’un pauvre lourd y croie). Tout ça parce que j’étais allée à la piscine…

Une autre histoire d’ailleurs, ma blonditude revient au galop, le coiffeur devient plus qu’une nécessité.  J’ai réussi à bloquer mon casier -à code pin je précise- et j’ai donc dû faire appel à la dame de l’accueil pour me sauver. Au passage je me suis balladée en super maillot so sexy Tribord pour aller à la piscine dans le hall, enfin c’était toujours moins pire que de me faire mater par un vieux gars qui puait encore le déo/parfum/après rasage dans la piscine.

…donc je ressors de la piscine pour rentrer chez moi, et je m’arrête au passage faire trois courses (42€)à Champion à Pigalle…

Bah oui, ma piscine st à côté de Pigalle. C’est comme ça. pourtant ya pas de putes dans ma piscine, juste plein de mecs en maillots ridicules et de femmes cellulitées.

…dans le Champion, j’ai croisé plein d’étrangers qui parlaient english et deutsch (et d’autres langues indéterminées). Souvenirs de Dortmund, sauf les prix, en fait. Je ressors et j’attends tranquillement mon bus, quand un espèce de… mec… à moitié bourré qui puait l’alcool à six mètres s’approche de moi. Bien évidemment en grosse geekette que je suis j’avais mon super casque WESC sur les oreilles, avec un live de Gotye à fond, et je l’ai pas vu venir. Je lève la tête et paf je me retrouve nez à nez avec sa main, genre il veut me dire bonjour.

argh

Je sursaute et il marmonne un truc incompréhensible, et là, reflexe que je ne comprends pas moi même, je lui réponds

what ?

Il répète t’as peur de moi ? Faut pas avoir peur. (bah t’as pas vu ta gueule mon pauvre gars)

Moi (je réalise tout juste que je lui parle en anglais) : I don’t understand what you’re saying.

Et là j’ai un gros flip, je percute que c’est un gros lourd et qu’on est à Pigalle et que mon bus est dans au moins 5 minutes et merde s’il comprend l’anglais je suis partie pour une grosse galère

Parler French ?

(ouf)

(réflexe) No (puis) Un poutit pou (admirez mon accent so English, auquel j’ajoute un petit mime de la main genre petit peu) (et je remets mon super casque WESC sur mon bonnet) (oui en sortant de la piscine on met un bonnet, puis fait froid dans ce pays de mer** aussi)

Et là (miracle) le gars fait une grimace et se casse !! Waouuu

Voilà. Morale de cette histoire : apprenez l’anglais.

Deuxième morale de cette histoire: Pigalle ça craint quand même un peu. Finalement.

Troisième morale de cette histoire : En arrivant chez moi avec mes sacs j’ai fait tomber la boite d’oeufs (le Gaulois plein air quand même, je me préoccupe du bien être des poules zavez vu). J’ai donc mangé des oeufs brouillés au dîner.