Oui, je sais, déjà deux jours que je suis arrivée, et je n’ai toujours pas blogué sur ma nouvelle vie Québécoise. Alors bon, vous m’excuserez mais j’avais un tas de trucs à faire avant, comme refaire ma manucure (TROIS JOURS sans vernis, je revis !), ranger mon make up, et trouver des boites à pois pour y mettre mes sacs à mains et mes pyjamas (j’adore les boites à pois).
J’ai bien évidemment des tas de trucs tout aussi importants à faire aujourd’hui, mais mon pied droit a décidé de se payer un peu de repos et a déclaré une petite tendinite. Je suis donc vouée à le laisser glander sous un bloc de froid, ce qui me donne l’occasion de fatiguer mes doigts en bloguant un peu…
Alors, Montréal ?
Commençons d’abord par le commencement, où comment est ce que j’ai finalement réussi à faire tout rentrer dans mes valises après un tri drastique (merci tout le monde pour vos conseils d’ailleurs) (j’ai pas tout suivi mais bon) (genre j’ai pris des pulls, et je REGRETTE PAS !), et comment je me suis baffrée de raclette/vin blanc/Côtes du Rhône samedi soir pour dire au revoir à la bouffe frenchie (et que des gens que j’aime d’amour étaient là), et comment j’ai dormi 4 heures dimanche soir parce que je stressais quand même un peu.
Lundi matin, réveillée par France Inter à 7h15 (merci maman…), je termine les derniers préparatifs, boucle ma valise cabine, enfile mes bottes et mon manteau. Direction l’aéroport de Marseille-Provence. Premier test réussi: je suis capable de soulever et déposer dans un chariot mes deux valises, et de pousser ledit chariot (bien rempli) toute seule. Oui parce que bon ça aurait été un peu balot de pas pouvoir m’en charger une fois arrivée à Montréal Trudeau.