Noël, c’est passé trop vite. Entre deux TGV, quatre jours de RTT, un peu de neige et beaucoup (trop) de Mistral. En arrivant à Aix TGV, toujours ce parfum de Provence qui remplit les poumons. Ca ‘sent’ quelque chose, l’air chargé d’odeurs autre que la pisse et la pollution. Quinze degrés vite remplacés par un vent comme on en a que chez nous, un soleil étrange au réveil le matin.
Entre un bon bouquin, mon chat (qui m’a rapporté des « cadeaux », souris et oiseau déposés à mes pieds, espèce de monstre griffu), un feu de cheminée. Les ruelles d’Aix pas si pleines en cette veille de Noël. Les amis qu’on revoit. Les cadeaux de dernière minute. Le sapin à faire, la crèche à compléter. Les derniers cadeaux arrivent à l’heure dite, merci la Poste (oui, il faut le dire). Patates de Quéménès au long voyage, Archiduchesses colorées. Faute de bananier on se tournera vers une orchidée.
Des jeux de logique, escape room et Machinarium. Des lectures, L’Origine de la Violence, Fabrice Humbert. Des heures de train, bordel à Lyon, grand ciel bleu. En Savoie la neige est fraîche, et la croûte au fromage ne suffit pas à me réchauffer. Trop de nuages, l’appel de la sieste se fait sentir.
Dans le train du retour, six jours sont passés. Trop vite, pourtant. Noël ne dure qu’une seconde, à l’échelle des mois qui passent si vite. Dans mon sac se baladent un tas de cadeaux, bouquins, chocolats, théière, verres à champagne, appareil photo. Déjà 2011 dans quelques jours, j’écoute en boucle la BO de ces dernières semaines, je compte les capitales de l’année qui vient de s’écouler, et en planifiant mes voyages des prochains week ends, je rêve d’une île à la végétation luxuriante et aux plages de sable fin.
Ce n’est pas si loin. Dans une demie année, j’aurais 25 ans.
Blues post Noël quand tu nous tiens. Reviens l’été, reviens…