Culture

cinemavember

Si le mois d’Octobre a été assez calme pour moi niveau ciné (la faute à Montréal), je me suis bien rattrapée depuis mon retour à Bordeaux. Et puis j’essaye de profiter jusqu’au bout de ma carte UGC illimitée, puisqu’il n’y a pas d’UGC à Aix -et donc à partir de demain, le ciné quasi gratuit, c’est fini.

Au programme ce mois ci, des films bien, des films moins bien, des films carrément nuls, du Français, de l’Américain, d’Istanbul, de New York, d’Israël et de la Corse, et pas mal d’incohérences géographiques. Mais bref, ce mois de Novembre est globalement riche côté ciné, j’espère donc que mon post vous aidera à choisir votre prochaine séance… (et par avance: NON je n’ai pas vu et je n’irai pas voir Twillight).

Au programme: Skyfall, Un Plan Parfait, Argo, Nous York, Looper, Le Capital et Comme des Frères

#1 Skyfall

Il fallait voir le nouveau James Bond, tout le monde en parlait, les spoilers pleuvaient… bref. Jene vais pas vous raconter le synopsis, il ya déjà 120 articles qui le font déjà (et puis un James Bond est toujours un James Bond), donc passons à mon avis.

Je suis du genre bon public, et j’apprécie les James Bond en général. J’aime bien le personnage, les histoires d’espionnage entre les gentils et les méchants, et pour une fois qu’on a des films d’action où ce ne sont pas les Etats Unis qui sauvent le monde, ça fait du bien ! Après avoir entendu de nombreux éloges (comme quoi c’était le meilleur James Bond depuis un bail,blabla), j’étais donc pressée de voir ce nouveau 007. Et je dois avouer que j’ai été un peu déçue. Par le scénario déjà, que j’ai trouvé extrêmement faiblard, où on voit venir les retournements de situation à 10 000 km, et où le méchant est même pas un vrai méchant méchant. Par l’absence de « James Bonderies » ensuite, pas assez de gadgets, pas beaucoup de filles, c’est limite si on trouve l’humour et le flegme britanique du célèbre agent secret. Alors ok, on joue sur le psycho, l’histoire et les faiblesses du personnage, et oui c’est vrai que certaines choses ont évolué depuis l’arrivée de Daniel Craig (que je kiffe, oui oui oui). Mais bon. Et puis honnêtement, cette fin… ???

Bref, ça reste un bon film, un bon divertissement, mais à choisir j’ai préféré le dernier Mission Impossible où on rigole un peu plus. Et puis il y a un truc qui m’a chiffonnée… la scène d’ouverture se passe en Turquie (à Istanbul), on y voit un tas de voitures immatriculées avec une plaque « européenne ». Je ne sais pas si ça vous a choqué, mais à ce jour la Turquie n’est PAS dans l’UE. Alors pourquoi ?

Là !!

 

A lire chez 2muchponey une double critique pour et contre, dont je partage les deux points de vue 😉

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Culture

ma semaine films francophone

En tant que chômeuse (nouvellement) célibataire, et installée dans une ville où je n’ai pas beaucoup de connaissances, et bien il faut bien occuper mes journées. Et à Bordeaux les choses sont bien faites, il y a un UGC (vous dire que ça n’a pas du tout pesé dans le choix de cette ville lorsqu’on a voulu quitter Paris serait mentir…). Je n’ai donc pas arrêté mon abonnement UGC illimité, et je dois avouer qu’à 20€ par mois, c’est un loisir tout à fait accessible pour mes moyens !

Ces dernières semaines, je suis donc beaucoup allée au cinéma, seule, et en pleine après midi (tu sais l’horaire où ya que des petites vieilles qui fuient la chaleur ;)). Hier, en allant voir Camille Redouble, j’ai réalisé que je n’ai pratiquement vu que des films francophones (oui, on compte un film québécois dans le tas) ! Je me tape à chaque fois les mêmes bandes annonces du coup, c’est un peu chiant mais bon (régie d’UGC si tu m’entends, tu pourrais faire tourner un peu plus tes pubs et Ba ? merci bisous), il faut avouer que la programmation du moment laisse une belle part à ces réalisations, et qu’on n’est pas en reste !

Du Vent dans mes Mollets

Un joli film sur l’enfance, que je suis allée voir sur les conseils de Clyne et que j’ai beaucoup aimé. C’est joliment tourné, touchant, drôle parfois, et dont le sujet final n’est peut être pas celui qu’on croit.

C’est l’histoire d’une amitié entre deux petites filles au début des années 80. Issues de deux familles très différentes (l’une est élevée par une mère célibataire un peu hippie, l’autre fille unique de parents juifs assez rigides), c’est aussi l’histoire de la rencontre entre ces deux « mondes », de ces parents finalement aussi paumés les uns que les autres. J’ai beaucoup aimé.

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Culture

extrêmement fort…

… et incroyablement près.

 Avec toutes ces histoires de PQ et de que j’ai des semaines de boulot qui approchent des 70 heures en ce moment, je n’ai pas eu le temps de vous parler ciné. Et voilà, le film dont je voulais vous parler ne passe plus que dans deux UGC à Paris, mais si vous avez le temps et une salle qui le diffuse encore, foncez.

Il s’agit donc de « Extrêmement fort et incroyablement près« , que j’ai vu le week end dernier. J’avoue que je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre, entre un genre de film indé à la Juno/Little Miss Sunshine like et une histoire familiale. Bon. Autant vous gâcher tout de suite le suspense: on est très loin de Juno, très loin du film de teenagers, très loin d’un truc « léger ».

EFIP (oui on va couper hein, ce titre est quand même incroyablement long) (à tel point que je me demande si ça n’a pas joué sur le succès trop limité du film) c’est d’abord un film qui parle de plusieurs sujets. De la destruction des Twin Towers – et de comment les New Yorkais l’ont vécu. D’une famille, un père, une mère, un petit garçon, et de la disparition du père qui laisse la mère face à son fils avec qui elle n’arrive pas à communiquer. De gens, une grand mère, un vieil homme, des couples, et tous ces « Black » dont Oskar va faire la connaissance. Continue reading « extrêmement fort… »

Chroniques

la vie, c’est pas comme au cinéma

Je sais, je vous apprends un truc de ouf là. Une vérité vraie complètement novatrice, une révélation qui va révolutionner votre vie… Que j’explique: hier soir j’ai regardé ce film, « The Notebook« , ou « N’oublie jamais« . Un truc romantico émotiono happy ending à base d’histoire d’amour qui dure toute la vie et qu’ils s’aimèrent très fort et vécurent longtemps et eurent beaucoup d’enfants (là je suis en train de me poser des questions d’accords grammaticaux temporels… on va dire que j’ai juste, hein). Et puis il y a quelques semaines j’ai regardé Blue Valentine, une autre histoire d’amour ou cette fois ils n’eurent qu’un enfant et s’aimèrent un peu moins longtemps. Bon, j’ai préféré largement Blue Valentine à The Notebook, mais là n’est pas le propos.

En regardant ces films plein d’amuuurr et de romantisme qui font qu’on aimerait bien être à la place de la fille le temps du film (ceci n’étant pas directement lié à la présence de Ryan, NDLA), je me suis dit qu’au fond c’est bien joli toutes ces histoires, mais que du coup notre histoire d’amour à nous (celle de la vraie vie) parait complètement fadasse et banale à côté. Outre les happy endings et situations rocambolesques (genre les histoires dans un cirque du 19e siècle ou les trucs de vampires qui peuvent pas se toucher*), si on prend des bases « classiques » de trucs réalistes, déjà, on est foutus.

LE lieu de rencontre hype

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Syndromes

le syndrome de bradley cooper

Ce titre est une dédicace à une copine qui se reconnaitra. Parce que Bradley Cooper, quoi.

Et puis je précise au passage que toute ressemblance avec des personnes et des faits existants bla bla bla n’a rien à voir avec la réalité. Parce que c’est mon blog et que j’ai le droit d’y parler de couples et de bogoss sans pour autant que ce soit directement lié à ma vraie vie à moi. Je vous prie d’agréer votre compréhension et de vous marrer sans arrières pensées, toussa toussa.

Parfois, lors d’une soirée plus ou moins arrosée, au détour d’une conversation bénigne, j’oublie (un peu) que mon cher et tendre, l’amour de ma vie et futur père de mes enfants (quoi j’en fais un peu trop ?) est dans la pièce, et je lâche le genre de phrases qui ne devrait normalement être lâchée qu’en présence d’un auditoire 100% féminin (ou gay, aller):

ce mec ? mais il est TROP CANON !

you see what I mean
(en vrai je dis pas « CANON » ça c’est une expression du Garçon, même s’il ne l’utilise pas – ou pas en ma présence – pour parler d’une fille ou même d’un mec mais bref)

Oui, tu sais, ce genre de discussion où tu parles d’un tel ou d’une telle, de truc ou bidule, généralement des acteurs / chanteurs / mecs connus; et où tu commentes avec tes copines la douce courbe de leurs fesses ou la tendre suggestion de pectoraux sous une chemise entrouverte lors d’une scène d’action. Je veux dire, un moment naturel entre filles, un échange plutôt  habituel entre nous, où chacune se met à fantasmer sur tel ou telle célébrité, en finissant par la phrase type « je le mettrais bien dans mon lit / croquerais bien / j’en ferais bien mon petit déj / je lui ferais plein de bébés / graou / prends moi tout nu dans l’ascenseur » (rayez la mention inutile).

il faut dire que ce genre de scène n’aide pas non plus

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Culture

woody allen, le marc levy du cinéma ?

Ceci n’est pas vraiment une question rhétorique. Du moins, en sortant de Minuit à Paris, j’ai eu cet éclair d’inspiration: un Woody Allen, c’est un peu comme ces bouquins de pseudo littérature, une histoire très bien assaisonnée d’un soupçon de romantisme (non feint), un poil de philosophie (sur le sens de la vie et du monde), une pincée de surréalisme, et surtout, un happy ending.

Bon, ok, peut être que Woody Allen, c’est un peu comme Paulo Coehlo. Ou Guillaume Musso. Enfin, tu vois. Ce genre de bouquin que tu achètes en toute confiance, parce que tu sais ce que tu vas y retrouver. Un genre de bonbon suave, une douceur sans grande originalité, mais si bien marketée qu’en l’achetant tu auras l’impression de faire partie des gens intelligents. Qu’en le lisant tu penseras que ta vie a (un peu) changé, parce qu’il y aura eu quelques réflexions sur la vie. Mais pas trop, surtout, juste le temps de quelques phrases bien tournées, sur ton transat au soleil (en plus c’est pratique, il y en a un nouveau qui sort pour chaque été !).

vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu qui vous écrira des lettres anonymes

Je suis peut être un peu méchante avec ces écrivains. Paulo Coehlo a quand même eu quelques belles inspirations, si ce n’est qu’il les a un peu trop usées. Mais pour ce qui est de la comparaison entre cette cheap littérature (dans laquelle on prend, je l’avoue, parfois plaisir à se plonger) et les films de Woody Allen, je n’y reviendrais pas.

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Culture · Syndromes

le syndrome di caprio

Lundi soir, j’ai vécu une expérience légèrement traumatisante. Ca se passait dans un lieu relativement sombre, avec le son très fort, et pas mal de monde autour de moi. Lundi soir, j’ai vu un film avec Robert Edward Pattinson, et j’ai aimé.

Oué, ça en fout un coup. Il faut l’avouer.

Alors d’abord le commencement du début, c’est que non, carrément non, franchement non, Robert Pattison le bellâtre aux yeux niais et sans lumière, Robert Pattinson le vampire boutonneux qui fait mouiller leur premier string aux préadolescentes, ce n’est pas pour moi. Comme tous ces Justin Bieber et autres Matt Pokora, j’ai fait une aversionnite aïgue à Twilight, les histoires de vampires (et de Chaperon Rouge), Edward, et autres Remember Me (et oui bon je l’ai vu sans faire exprès dans Harry Potter, mais bon). J’ai donc fuis, la seule incartade d’émotion postpubère que je m’autorisais restant Chuck Bass. Point.

Et puis il y a eu De l’Eau pour les Eléphants. Une bande annonce qui présageait du bon. Christoph Waltz. Reese Witherspoon. De bonnes critiques. Et puis comme le dit si bien mon stagiaire, un film avec Christoph Waltz ne peut pas être foncièrement mauvais.

J’y suis donc allée. J’ai donc frémis, souris, pleuré, frissonné, eu peur, serré très fort mon accoudoir, je me suis laissée emporter, et j’y ai cru. Parce que ce Robert Pattinson, Christoph Waltz ou pas Christoph Waltz, il est pas si mauvais. Et il avait bizarrement l’air moins stupide sans son maquillage et ses dents.

par contre pour le maquillage blanc, ils ont rien pu faire

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