Rebonjour petit lecteur, petite lectrice, et ce cher Robert (le petit).
Ce matin, après avoir posté mon fabuleux non au quotidien quotidien, je me rendis à l’autre bout de Paris (deux changements et quelques pas en BANLIEUE hostile) pour un rendez vous pris il y a deux mois et demi, qui…. avait été annulé. Mais on m’avait pas dit. C’est conceptuel, vois tu. Prendre une demie journée de RTT et perdre deux heures (et une grasse mat, hin, quitte à prendre un RTT matinal…) pour aller visiter la Courneuve.
(wé)
Puis le métro était blindé de gosses (vacances scolaires obligent), et cette semaine m’a mise à bout – oui ça arrive, alors j’avais juste envie de péter les dents à quelqu’un, comme ça, pour le plaisir de me défouler.
Après on s’étonne que les parisiens font la gueule.
Et puis il y a eu un chauffeur de métro qui a commencé à nous annoncer qu’on allait à « Asnières, mais pas Tahiti, car vous avez oublié vos maillots de bains », et autres. Un sourire. Puis au marché, le vendeur de fruits et légumes était un jeune tout sourire, qui voulait me préparer mes sachets « avec amour » et qui m’a offert des tomates cerises. La caissière du G20 m’a souhaité bonne journée. Le fromager ne m’a fait payer « que » 3€20 mon bout de parmesan reggiano.
J’ai fini par retourner bosser (un demi RTT on a dit), et puis je suis tombée sur ça
tu ne seras pas un homme, mon fils
(clique, je te laisse lire)attention si tu es une femme enceinte, vaut juste peut être mieux pas, future parental advisory explicit content toussa
et tu sais quoi ?
Même si il y a des jours et des semaines où on a l’impression que tout s’accumule, qu’on va exploser en larmes et évacuer le trop plein devant le premier quidam du métro qui nous bousculera, ça remet les choses en place. On se pose, on regarde autour de nous. Et on se dit que merde, malgré les coups de stress, les crises de larmes, les moments de ras le cul et les envies de tout envoyer chier pour aller élever les trolls en Papouasie, comparé à ce qui peut se passer de vraiment grave, elle est vraiment pas si mal, en fait, ma vie.