Depuis que j’ai prévu mon départ au Canada, je ré-envisage très sérieusement ma façon de consommer. Alors qu’on se rassure tout de suite, hein, je n’ai pas prévu de devenir une écolo hippie alter mondialiste poilue et anti croissance, je vais continuer de me vernis les ongles, m’épiler les jambes et les aisselles, sortir maquillée et habillée avec quelques trucs facheune. Mais voilà, j’ai un dilemme assez prononcé (et mon entourage sait de quoi je parle), en l’objet de … mon dressing.
Mais reprenons le sujet du début, vous voulez bien ?
Lorsque j’arrivais à Paris en 2009, je sortais d’une période intense de multi déménagements (avec une moyenne de 2 par an). J’étais devenue experte en compactage de choses dans une valise ou deux, et en tri sélectif de vêtements et choses inutiles. Et puis je suis arrivée à Paris (cette ville so facheune et so pleine de magasins) (à Aix aussi vous me direz mais entre 2006 et 2009 j’ai vécu à Marseille et à Dortmund, qui ne sont pas vraiment le temple de la modasserie si vous voulez mon avis) (bref), j’ai signé mon premier CDI avec un salaire correct, et je me suis installée avec le Garçon.
C’est là que ça a vraiment commencé. J’avais déjà un amour immodéré pour les fringues, mais cet amour était jusque là tempéré par mon budget d’étudiante et mes déménagements successifs. Lorsque le Garçon et moi avons emménagé dans notre 50m² parisien, j’ai récupéré une grande armoire. Et une commode. Et tout ça pour moi TOUTE SEULE, avec un salaire qui augmentait, la lecture de blogs mode quotidienne (la faute à MonJob), l’environnement facheune parisien et l’achat en ligne si rapide. Voilà comment je me suis retrouvée cet été avec trois quatre énormes cartons… de chaussures. Et je t’épargne la taille de ma penderie pleine de robes, mes 12 jeans, 52 t shirts et ma gigantesque collection de sacs à main trouvés entre autres sur le web…