Chroniques · Culture

l’enfer des concerts

Bien évidemment ce titre est un leurre. J’aime les concerts. Enfin j’aime quand je ne suis pas esquichée* entre deux gros tas pogotant, ou que je ne ressors pas de là avec les oreilles qui sifflent pendant trois jours.

Et c’est un des avantages qu’offrent Paris: la foultitude de concerts à voir et à revoir. C’est qu’à Marseille, côté salles on est tristes, et la plupart des artistes « internationaux » zappent carrément le pit stop Provençal. Quant à Aix je vous épargne l’absence de salles de concert dignes de ce nom. A part la nouvelle salle orientée classique et opéra, pas l’ombre d’un endroit où poser une guitare/basse/batterie…

Depuis que je vis ici, donc, j’ai à mon actif quelques scènes dignes de ce nom: Coldplay au Parc des Princes en Septembre 2009, Milow, Muse au Stade de France en Juin 2010,  Angus et Julia Stone fin Novembre, et très récemment, AaRON (rhaaaaaaaaaaaa).

AaRON Casino de Paris – © NYCD – Le HibOO

Bref, tout ça est bien sympathique. Le problème, c’est que sauf cas exceptionnel, il y a toujours un truc pour te gâcher le kiff, te couper en plein élan de fanitude, te faire descendre de ton petit nuage en moins de temps qu’il ne faut pour dire « solo ». J’ai nommé: les trucs relous des concerts. C’est comme si il était impossible de savourer en paix et dans la perfection le show d’un artiste adoré. Le sort s’acharne…

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Culture

peut-on rire de tout ?

Non, ceci n’est pas le sujet de philo pour les littéraires, mais la question que pourrait poser Gaspard Proust, humoriste grinçant, ou qu’on pourrait se poser en allant voir son spectacle.

Gaspard Proust, je l’avais découvert l’an dernier lors d’un sketch au Caveau de la République, au milieu d’un spectacle composé de sketches, dont l’humour consistait à taper plus ou moins violemment sur le gouvernement et la droite. En mettant de côté mes orientations, je suis passablement insensible à l’humour politique (ça me gave en fait). La seule personne ayant réussi à me dérider ce soir là, fut donc… Gaspard Proust.

Entre temps, il a fait du chemin. Petit protégé de Ruquier (que je n’apprécie pourtant pas plus que ça), il se retrouve aujourd’hui en représentation (toutes complètes) à l’Européen (place de Clichy, Paris 17e), et très prochainement en prolongation à… La Cigale.

Rien que ça.

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