(tout d’abord un grand merci à celles & ceux qui ont ‘liké’ mon post sur Hellocoton, ce qui m’a permis d’être en home de la page ‘Culture’ vendredi et ce week end ! du coup bienvenue aux nouvelles lectrices – et lecteurs, il y a aussi des mecs sur Hellocoton ;))
Jeudi dernier, petit lecteur, petite lectrice et autres romans à l’eau de rose, je te parlais de mon amour pour la lecture. Une longue introduction pour en venir au fait… et pour finalement t’abandonner entre deux, suspens, toussa toussa. Bon, je sais que je fais des posts de six kilomètres, mais je me soigne, d’où cet épisode en deux parties.
Durant ma phase de re lecture de mes romans d’ado, je me suis replongée dans ‘Les Jolies Choses’, de Virginie Despentes. A l’époque, je devais avoir 16 ou 17 ans, et une amie me l’avait prêté. C’est mon premier Despentes, et ce fût le coup de foudre. L’histoire, le style, les personnages et cette fille torturée. A 17 ans, je me reconnais plus ou moins dans ce type de personnages, dans ces histoires trash de filles paumées et bousculées par la vie. Dans la veine de ‘Hell’ de Lolita Pille, ou d’autres comme Betty (dans 37,2°C le matin, de Djian, devenu par la suite un de mes auteurs préférés).
J’ai donc entamé une lecture des romans de Despentes. Baise moi, Bye Bye Blondie, Teen Spirit ou les nouvelles bien violentes de Mordre au travers. De mémoire, en dehors de Baise Moi, ses romans suivants puaient le style neuneu et chewing gum. Rien d’aussi transcendant que ses premiers romans. Des histoires enveloppées de bonbon rose, des personnages bien en deça de ce qu’elle avait pu produire, avant.
Et puis récemment est sorti « Apocalyspe Bébé ». Les critiques s’enflamment, on retrouve la Despentes d’avant (dit on), un style, une histoire, des personnages. Prix Renaudot, prix trucmuche, la totale.