Salut petit lecteur, petite lectrice et autre moule frite coca. Je t’écris de Bordeaux. Oui, Bordeaux, parce que fallait bien que j’utilise mes RTTs, tu vois. C’est pas que finir à 21 heures un jour sur deux ces dernières semaines m’avait manqué, que j’aime pas la Tour Eiffel, ou que le soleil Parisien me déplaise… mais voilà quoi.
Je t’écris de Bordeaux, de retour à Paris demain soir (tu sais le retour à 25€ – carte 12-25 que t’as JAMAIS sur un week end normal), ettu sais quoi ? J’ai pas envie de rentrer. Ca sent très fort les vacances, c’est sûr, et c’est pas juste à cause du soleil, du bassin d’Arcachon, des forêts de pins et du vin blanc. Non. C’est juste qu’ici je retrouve un peu de ce qui était ma vie, avant.
Avant Paris. Le soleil qui tape, et les 20°C du début du printemps. Le sourire, le bonjour-au revoir, l’accent des gens. Les maisons en pierres claires. La mer, enfin, l’Océan. Le sable qui se glisse entre les orteils, et qui se glisse sous les draps, le soir, si on oublie de rincer. Le jean qu’on roulotte pour mettre les pieds dans l’eau (fraîche). L’apéro à 19 heures. Les cheminées. Le ciel rosé sur l’horizon – et tu sais quoi ? ici, la nuit, on voit les étoiles.