Voyages

hors saison

J’ai pris beaucoup trop de photos, en trois jours. Enfin, on pourrait dire deux puisque ce mardi 25 septembre a marqué l’arrivée de l’automne, pour de bon, avec pluie, pluie, et pluie. Qui mouille, et bien. Les espadrilles trempées, le jean aussi, les flaques d’eau qu’on évite et le parapluie qui ne protège rien. Alors l’appareil photo, j’ai même pas osé le sortir…

Un week end décalé en famille, retrouver ceux qu’on aime, those who care, comme un retour à l’enfance. Dormir dans un lit une personne aux draps colorés – les mêmes que ceux que j’avais, avant. Les repas à cinq – famille (re)completée par la chérie de MonFrère – et même s’il trainait comme le fantôme de celui qui n’est plus là, c’était bien.

Le Bassin, ces étendues d’eau, de ciel, de marais. La terre qui s’avance sur l’Océan, le sable doux du Ferret, la si majestueuse Dune du Pyla – parce que ça faisait longtemps. Arcachon, hors saison, les rues sont vides et les plages désertées. On pourrait sentir le vent un peu trop fort entre les grands pins, s’enrouler autour des maisons – inhabitées. Il y a pourtant ce charme si particulier de l’absence, des volets fermés aux bateaux abandonnés, ces terrasses délaissées. On imagine alors l’agitation des mois d’été, le monde qui grouille. Et malgré le ciel qui annonce l’orage, ces nuages si denses qui s’approchent un peu trop près, laissant entrevoir au fond quelques rayons – une porte de sortie, comme un morceau de ciel qui se serait égaré; malgré le sable humide entre nos orteils, les grondements du vent, et à perte de vue l’horizon – on respire, enfin.

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Au quotidien

la malédiction du téléphone

Tadaaaa !!

Non, ceci n’est pas le titre d’un film d’horreur à petit budget. Quoique. Ca pourrait l’être. Les réalisateurs sont très forts pour faire des films de m*rde avec des titres de m*rde. Pour preuve, cette merveille du kitsch effets spéciaux à deux balles et histoires invraisemblable foutage de gu*ule (ou pinaise je suis vulgaire ce matin !). J’ai nommé Giant Octopus vs Shark

(oui oui, ce truc existe, et ça peut même être une thèse pour expliquer la disparition de l’A330 AF447)

Tout ça pour dire, il y a des choses à MonJob (et au taf en général) qui rendent fous. Du genre, la machine à café (à MonJob c’est Nespresso, what else?) qui se retrouve en rade d’eau au milieu de ton café. Et là, c’est le drame, car il faut re-remplir la réserve, et réamorcer la pompe. Or, si on réamorce la pompe, on fait tomber la capsule. Et terminé le café !

Autre truc insupportable: le fil du téléphone. Oui, ce fil qui, doucement, discrètement, insidueusement, va se torsader et s’enrouler sr lui même, jusqu’à ne former plus qu’une pelote inexpugnable et rendre ainsi tout décrochage de téléphone impossible.

Oui, la vie est dure.

Et ce soir je prends le TGV pour mon ChezMoi natal 🙂 *

*(oui, cette phrase n’est là que pour embêter les parisiens qui vont encore se supporter un week end gris et pluvieux)
Intime & Réflexions

under the rain

Il y a des choses que j’ai toujours voulu faire. Comme sortir et regarder l’orage, et que tout explose, et courir sous la pluie en regardant le ciel pour que les gouttes coulent dans mon cou.

nuit-orageuse-sur-paris-4

Voilà, c’est fait.

*

Lorsque j’ai ouvert ce blog, j’ai voulu y écrire des choses drôles, des choses de ma vie, ou non, des choses du quotidien qui, observées différemment, prennent une autre dimension. Je n’avais pas la prétention d’écrire quelque chose d’intéressant, je ne cherchais pas le beau, ni l’utile, juste poser un peu des pensées débiles qui se promènent parfois dans ma tête.

Le problème, c’est que je n’ai pas toujours des choses drôles à dire. Je n’ai pas non plus toujours le temps de mettre en forme des idées qui me viennent, le temps d’écrire, le temps de partager. Et puis dans ce milieu des blogs, tout est vite noyé dans la masse.

Alors voilà, parfois, je me contenterai d’un orage, d’une photo, de quelques mots. Et le reste, je le garde pour moi.